Badguru, nein pas énervé, mais une telle mauvaise fois, avouons que c’est très, très fort.
- Mourey connaît-il les langues des régions dont il nous parle (même de manière superficielle) ? Non.
- Mourey connaît-il les divers panthéons de la Phénicie et du monde Antique de la période dont il nous parle ? Non. Et ses escapades à tes réponses le prouvent plus qu’amplement.
- Mourey connaît-il quelque chose de plus ou moins solide concernant les PIE et les IE ou bien les Celtes ? Non à l’évidence puisque sur le Monde il parle de, je cite, « par le relai d’un mystérieux peuple celte du Centre-Europe », dont il fait remonter l’origine en Thrace ! C’est dire s’il n’a rien capté de tes arguments !
- Mourey se targue de faire dans l’épistémologie et dans l’herméneutique de la Bible (et avant tout de la Torah), mais se prend les pieds dans le tapis en citant II Roi (sans le dire d’ailleurs) pour avaliser, bien sûr, un apocryphe du IIème siècle av. JC tordu par Antenor.
Dans une autre « chronique » sur Le Monde, Mourey attaque Samotiasentis, je cite, "je suis enfin arrivé à attirer dans un débat contradictoire un
représentant manifestement qualifié mais très agressif qui nous a asséné
les trois arguments-massues qui, selon lui, ne permettent pas de mettre
en doute la localisation de Bibracte au mont Beuvray« et suit alors une contre attaque très peu argumentée où, ayant sorti 3 des nombreux contre arguments de Samo, il semble, aux yeux des lecteurs, les exploser rhétoriquement et historiquement. Bien sûr, le lecteur du Monde ne connaissant pas AV ni les divers échanges pourrait penser qu’il est en face d’un véritable historien - au sens de la méthode et des procédés, de l’attitude face au sujet étudié...
Doit-on se taire et laisser passer ces lubies sans réagir ? j’aimerais, mais à chaque fois que je découvre un nouveau texte de M. Mourey, cela me donne comme un coup de massue.
M. Mourey appelle à chaque article à l’ouverture d’un débat, mais dès qu’une personne un peu connaisseuse lui remontre son ignorance, ses erreurs, il se drape dans le costume du persécuté de la technostructure et se pose en victime d’un complot (même si le mot n’est jamais lâché) visant à amoindrir sa Bourgogne chérie. Aucun dialogue, aucune écoute, aucune remise en question, mais une fuite en avant pendant laquelle Mourey collecte quelques brides de savoir des intervenants afin de les insérer dans ses propres textes en les corrompant, les tordant, les dénaturant. Regardons ce qu’il a retiré de vos interventions sur les PIE...
M. Mourey croit que je lui en veut. Or il ne s’agit pas de lui, mais sa manière d’agir. Un jour il m’a répondu »je vous laisse tranquille dans vos affaires, alors laissez-moi conduire la mienne en paix". Est-ce là la position d’un prétendu historien ?