Il existe certainement des idées qui valent le coup !
La première serait de réhabiliter la République, c’est-à-dire, la « chose publique », le bien commun de l’ensemble des citoyens.
Une République véritable ( dans un pays où certaines fortunes dépassent l’imaginable !) devrait exiger que les humains ( hommes et femmes qui vivent, ou devraient vivre du fruit de leur travail, et qui n’ont d’autres richesses que celles de leur capacité de travail, hommes et femmes que l’on prive de l’accès au travail, ou que l’on « sous-paye », au nom de théories fumeuses touchant à la sacro-sainte compétitivité) soient premiers et non considérés seulement comme « capital humain » ou simples variables d’ajustement ! Une République véritable supposerait que l’on reconsidère ses principes fondateurs : « Liberté, égalité, fraternité » !
Cela supposerait bien des changements ! Les changements qui étaient explorés il y a exactement cent ans et que nos goinfres politiques ( représentants des notables et de la haute bourgeoisie ou de la haute finance et magouille qui va avec ) ont évacués progressivement, lentement, mais sûrement... qu’ils aient été de droite ou de gauche, hélas !
Certains se réjouissent de le « vague rose » annoncée, du grand schelem socialiste !
Qu’il dirigent 20 ou 22 régions, où est la différence ? Si les régions sont toujours soumises aux lois du marché ?
Ne perdons pas de vue que les socialistes avaient appelé majoritairement à voter « OUI » au TCE, qu’ils se sont abstenus lorsqu’il aurait suffi de s’opposer, lors du passage en force du « Traité » soit-disant simplifié, de Lisbonne... niant le plus élémentaire respect des citoyens que nous sommes !
Si nous sommes aujourd’hui pieds et poings liés à cette Europe Libérale dont nous n’avons pas encore tout à fait pris la mesure ( l’exemple grec est un cas d’espèce, un cas le laboratoire réplicable ! et nous ne tarderons pas à suivre cette pente dangereuse et à en faire les frais ... il ne faut pas rêver ) , c’est en partie la faute à ceux qui pouvaient s’y opposer mais ne l’ont pas fait ! Ils étaient plus soucieux de leurs postes et leurs carrières que de l’intérêt général, donc de celui des citoyens ! Et ils le sont encore !
A ce jour, et dans l’état actuel de « la chose publique », je ne vois« d’idées qui valent le coup » que celles que professe avec une certaine gouaille, j’en conviens, mais avec beaucoup de conviction, Jean Luc Mélenchon. Dommage qu’il se soit associé au PC . Mais je suppose que c’est une erreur de « jeunesse » du parti de gauche qu’il a fondé en décembre 2008... et qu’il suffit d’attendre un peu pour que ce parti reprenne le flambeau socialiste que le PS a brûlé !
06/03 20:51 - resistance
Je voudrais signaler que le projet du MoDem, tel que je le comprends, c’est de concilier (...)
06/03 16:51 - anny paule
Il existe certainement des idées qui valent le coup ! La première serait de réhabiliter la (...)
06/03 16:42 - Philippe D
Bien vu ! Les grandes idées socialistes ont capoté. On en garde la musique par nostalgie, pour (...)
06/03 14:55 - SALOMON2345
Merci pour la lucidité ainsi exposée du problème : chanter à pleine voix dans la cale ou (...)
06/03 12:35 - Jean-Pierre Llabrés
à l’auteur « les conquêtes sociales y altèrent la compétitivité à l’heure de la (...)
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