Et si le problème n’était pas la finance ni les CDS mais les politiques qui ne font qu’endetter leur peuple ? Et si le problème c’était tout simplement Zapatero en Espagne ? Personne ne lui a demandé de régulariser d’un seul coup 700.000 clandestins et de les mettre à la charge des service sociaux dès que l’activité économique a baissé. Il pouvait aussi les renvoyer chez eux et alléger d’autant les finances publiques.
La finance n’est pas composée de saints, loin de là, mais c’est quand-même un peu facile de se donner bonne conscience en les montrant du doigts alors qu’on vient d’endetter son peuple à hauteur d’un an de travail complet. Penez Sarkozy par exemple. Les problèmes économiques des catégories professionnelles, que ce soient les pêcheurs, les employés des usines pneumatiques, les employés des fabricants d’ampoules ou maintenant les éleveurs sont toujours résolus par la dette. 100 millions par ici, 50 millions par là, « Je ne laisserai pas... et blablabla » et encore 200 millions par là. Jamais Sarkozy pas plus que le PS ne proposera de sortir du dogme mondialiste et libre-échangiste qui nous a plongé dans la crise. Ils ne font que s’en remettre à la dette, encore de la dette et touours plus de dettes. Je vous garanti que le jour où le crédit de la France battra de l’aile ce sera bien entendu la faute aux CDS, aux traders qui touchent des gros bonus et à la finance en général mais surtout pas aux mauvais choix politiques que nous voyons s’appliquer jour aprés jour dans notre pays.
En ce qui concerne les CDS et la Grèce en particulier cet article (en anglais) d’un prof d’économie de l’Université Columbia en montre les divers aspects, sans à priori. C’est une des meilleurs synthèses pesant le pour et le contre que j’ai lues.
http://rajivsethi.blogspot.com/2010/03/defenders-and-demonizers-of-credit.html