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Commentaire de Antoine Diederick

sur L'antiracisme, un marché trop juteux


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Antoine Diederick (---.---.173.49) 9 décembre 2006 11:41

@(IP:xxx.x93.24.89) le 8 décembre 2006 à 19H07

Levi-Strauss....une référence pour aborder la question.

Une société complétement différenciée rate l’intégration, tandis que son contraire, une société totalement intégrée refuse la différenciation.

C’est donc un équilibre intégration-différenciation qui permet des harmonies. La capacité de renouvellement de la société passe par l’acceptation de la différenciation selon au seuil nécessaire tant que celle-ci (la différence) n’empêche pas l’unification des valeurs.

Le seuil nécessaire de différence tolérable se définit soit de manière volontaire régulation ou par auto-régulation.

Cela, c’est pour la théorie...

Il me semble vrai de dire avec l’auteur de l’article qu’en 20 ans la situation s’est dégradée, elle est plus nourrie par de l’idéologie que par des faits très concrets.

Le racisme est une théorie politique de la différence, elle suppose une idéologie et une organisation dont la finalité est la discrimination. Or, actuellement, ce n’est pas le cas en Europe.

Pour moi, le terme xénophobie serait plus juste. Le racisme que certains nomment « ordinaire » ne serait qu’un avatar populaire de la méfiance envers l’autre qui plus est lorsque l’autre est étranger. Ce pénomène existe ds toutes les sociétes humaines au quotidien.

Pour moi, le soi-disant racisme est un épiphènomène de la disparité sociale et de la mauvaise distribution des forces de production, de tentatives mal abouties de la hiérarchisation des classes sociales liées aux profils socio-économiques souhaitables ou souhaités par l’ensemble des acteurs.

D’autre part, les groupes de lobbies dont l’objet est la défense de la non-discrimination devrait être analysés et regardés selon une approche post-coloniale alors qu’en mme temps , ces ’lobbies’ seraient intrinséquement ds leurs comportements tout empreints du mal-être et l’inquiétude de la culture du migrant.


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