Le problème est que la grève est le seul moyen de se faire entendre face à des « têtes pensantes » qui n’ont qu’un seul but : appliquer à la lettre les dogmes libéraux.
La fameuse « concurence libre et non faussée » n’est qu’un leitmotiv employé par les nababs de bruxelles (que ce soit la commission, le conseil des sinistres ...euh des ministres, et même le parlement) pour casser ce qui reste des services publics non marchand en Europe.
Nous dépendont, au fisc, du ministère du budget avec notre illustre Erir Worth comme actuel titulaire du poste. E.Worth qui je le rappelle, se présente comme le chevalier blanc de la morale fiscale et qui va même jusqu’à traquer les évader fiscaux ....en suisse !
Sauf que notre cher ministre lorsqu’il était simple trésorier de l’UMP en charge des finances de la campagne de Sarkozy à certainement franchi plusieurs fois la frontière pour faire prendre l’air à des valises gonflées à l’oseille. Source : http://veilleur.blog.lemonde.fr/2009/10/09/quand-eric-woerth-allait-chercher-des-fonds-en-suisse/
Tout est faux dans notre société soit-disant moderne. Désormais c’est la paraître qui l’emporte sur l’être et dans presque tout les domaines. Quand on à compris çà je crois que l’on ne peut qu’essayer de sauver les meubles, c’est à dire sauver ce qui peut encore être positif pour l’être humain.
Oui rocla, les grèves nous les faisons non pas pour le plaisir de garder notre condition d’esclave moderne mais au contraire, pour proposer d’autres solutions qui ne soit pas purement comptables. Lorsque des services publics, jugés non rentables, quittent des villes et des villages reculés, c’est parfois tout un territoire qui se meurt.
Losque un bureau de poste ferme, qu’une classe ou mieux qu’une école ferme, qu’un service d’urgence est délocalisé à 50 km, qu’advient-il de l’avenir d’un territoire rural ?
Car la plupart des métiers que tu defends (à juste titre d’ailleurs) sont plutôt issus du secteur primaire, donc du milieu rural.
Comment alors péréniser ces métiers si la majeure partie de la population active est obligée de « se réfugier » dans les grandes villes pour avoir accès à un maximum de services publics ?
N’est-il pas tout aussi aburde que les producteurs de lait (issus de la Coordination Rurale en majorité et non du syndicat productiviste Fnsea) soient contraints de déverser leur production pour se faire entendre ? Et tout ça pour être rémunérer un peu plus afin, au moins, de ne pas vendre à perte !
Eleveur de vaches laitière, c’est un beau métier non ? C’est un métier non salarié que tu devrais soutenir rocla, si j’ai bien compris tes arguments ?
Ces producteurs se battent pourtant pour « sauvegarder » en quelque sorte un système absurde qui consiste à être étranglé par les grandes surfaces (ou plutôt par les fonds de pensions et autres rapaces qui constituent l’actionnariat majoritaire de ces socités) qui exigent toujours des prix plus bas !
Nous avons rencontré un éleveur de vaches laitière (des montbéliardes) lors de nos dernières vacances d’été en Lozère. Ce gars là nous a parlé de son métier avec passion et il était très content de nous montrer ses vaches se disperser librement dans les paturages alentours. Ces bêtes mangaient de la bonne herbe, sans aucun persicides, étaient nourries uniquement de fourage, sans tourteaux de soja argentin transgénique et produisaient du lait de qualité en quantité raisonnable.
Issus de la coordination rurale, il nous expliquait que le bien être de l’animal était sa principale préocupation pour la réussite de son exploitation. Le respect de l’animal et le respect des rytmes de la nature, une nourriture saine, pas de traitement préventif à base d’antibiotique ..... je cite ce qui me revient de notre longue conversation.
Eh bien tout ces efforts pour rien ! Il nous à montrer des panneaux qu’ils avaient confectionné avec d’autres petits producteurs avec comme slogan « bientôt ici grève du lait » et qui seraient bientôt brandis en septembre pour protester contre leur calvaire de ne pas pouvoir vivre de leur travail !
Que peut-on faire d’autre ? Faire une grève de la faim collective pour protester contre les excès de notre société libérale ? L’éleveur qui aime sont travail doit-il se saborder pour crier son déserpoir ?
Moi je pense, comme le disait Coluche, qu’il faut remuer la merde le plus possible pour que l’odeur de celle-ci arrive aux narines délicates de nos gouvernants mais aussi de certains dirigeants syndicaux. Et à part la grève et les manifs .......
13/10 12:30 - tatielily
desolée je e suis trompée de lieu je prlait bien sur de l’article sur le Big (...)
13/10 12:26 - tatielily
alors là j’en reste baba que l’on ais pu fabriquer un tel plat alors que nos (...)
10/03 07:52 - Antoine Diederick
Bonjour, reviens sur ce texte car hier soir tout en le relisant ainsi que les commentaires qui (...)
09/03 22:03 - Antoine Diederick
au Péripate, « réac.... » ce n’est pas le terme approprié, aux temps pour (...)
09/03 14:11 - jack mandon
@ Jaja A entendre et comprendre l’autre au premier degré on devient susceptible. (...)
09/03 10:22 - A.S BENOIT
Bonjour à tous, Merci vraiment pour tous les commentaires et les liens qui ont été donnés. (de (...)
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