C’était effectivement une pièce de théâtre consternante !
Je pense même que l’ensemble de ses acteurs est allé bouffé au « dîner du siècle » qui se déroule en toute disrétion chaque dernier mercredi du mois. Ils sont tous là, faisant semblant de s’étriper pendant de longues minutes (sauf pour la lycénne bien sûr) mais au final .....« bon ben voilà on a fini là, on va bouffer où les gars ? »
Quelle honte de « débat » comme tout les pseudos débats qu’on nous fait ingurgiter de force et où tout est programmé par avance.
A chaque d’émission, le pouvoir politico-médiatique nous assène toujours la même rengaine : « Voilà françaises, français, vous comprenez donc bien qu’il n’y a aucun autre moyen que de vous serrez encore et toujours la ceinture et qu’il est interdit de toucher au capital ? Oui ? C’est bien, allez vous coucher maintenant ..... »
Nous les salariés qui perdont des journées de grève, avec des salaires médiocres tout justes suffisants pour faire des courses dans les hards-discounts, qui exprimont notre mécontentement à devoir travailler et cotiser encore plus longtemps sans que le capital daigne être solidaire, sommes trahis par des pantins sensés représenter le peuple.
J’ai l’impréssion de revivre le déroulement de la campagne du référendum pour la constitution europééne de 2005. Souvenez-vous : les élites étaient pour, le peuple contre. Le peuple a dit non malgré le matraquage politico-médiatique pour le oui.
Conclusion : ok les gars, vous êtes donc des débiles et on va faire comme si vous aviez dit oui ! Traité de lisbonne adopté, avec le soutien bien sûr de N Sarkosy, en décembre 2007 ou comment s’assoir sur la volonté du peuple !
Messieurs les puissants, méfiez -vous : à force de prendre des coups, le peuple deviendra incontrôlable et rien, pas même des représentants syndicaux bienveillants ni des politicars à la solde de la finance et des journalistes serviles ne pourra l’arrêter dans sa colère.
Très bel hommage à ce chanteur engagé et lucide, criant sa vérité en poèmes enflamés.
Je viens également de voir l’hommage à Jean Ferrat diffusé ce soir sur France3 et j’ai été transporté à chacune des ses chansons.
Il était absent de la télévision (sauf en 2003 chez Drucker) qu’il considérait commune une « machine à vendre » et il avait bien raison !
N’oublions jamais cet artiste qui à réussi à mettre en chanson les poèmes d’Aragon.
Pour finir, je suis attéré de voir ici certains commentaires injurieux sur l’engagement politique de Jean Ferrrat.
Je crois que l’hommage de Paul Villach à un grand artiste français décédé mérite mieux qu’un flot de commentaires haineux.
Ecoutez plutôt « c’est beau la vie » . Je pense que cette chanson vous appaisera !
Jean Ferrat chantait avant tout pour un monde plus juste, plus respectueux des valeurs humanistes auxquelles il croyait. N’oubliez pas qu’il a vu partir son père vers les camps de la mort, et qu’il n’est jamais revenu. L’enfant qu’il était à été sauvé par des militants communistes et il ne l’a jamais oublié.
Je crois pouvoir dire qu’à sa place nous aurions eu exactement la même attitude envers les personnes qui vous ont sauvé la vie.
Le problème est que la grève est le seul moyen de se faire entendre face à des « têtes pensantes » qui n’ont qu’un seul but : appliquer à la lettre les dogmes libéraux.
La fameuse « concurence libre et non faussée » n’est qu’un leitmotiv employé par les nababs de bruxelles (que ce soit la commission, le conseil des sinistres ...euh des ministres, et même le parlement) pour casser ce qui reste des services publics non marchand en Europe.
Nous dépendont, au fisc, du ministère du budget avec notre illustre Erir Worth comme actuel titulaire du poste. E.Worth qui je le rappelle, se présente comme le chevalier blanc de la morale fiscale et qui va même jusqu’à traquer les évader fiscaux ....en suisse ! Sauf que notre cher ministre lorsqu’il était simple trésorier de l’UMP en charge des finances de la campagne de Sarkozy à certainement franchi plusieurs fois la frontière pour faire prendre l’air à des valises gonflées à l’oseille. Source : http://veilleur.blog.lemonde.fr/2009/10/09/quand-eric-woerth-allait-chercher-des-fonds-en-suisse/
Tout est faux dans notre société soit-disant moderne. Désormais c’est la paraître qui l’emporte sur l’être et dans presque tout les domaines. Quand on à compris çà je crois que l’on ne peut qu’essayer de sauver les meubles, c’est à dire sauver ce qui peut encore être positif pour l’être humain.
Oui rocla, les grèves nous les faisons non pas pour le plaisir de garder notre condition d’esclave moderne mais au contraire, pour proposer d’autres solutions qui ne soit pas purement comptables. Lorsque des services publics, jugés non rentables, quittent des villes et des villages reculés, c’est parfois tout un territoire qui se meurt.
Losque un bureau de poste ferme, qu’une classe ou mieux qu’une école ferme, qu’un service d’urgence est délocalisé à 50 km, qu’advient-il de l’avenir d’un territoire rural ?
Car la plupart des métiers que tu defends (à juste titre d’ailleurs) sont plutôt issus du secteur primaire, donc du milieu rural.
Comment alors péréniser ces métiers si la majeure partie de la population active est obligée de « se réfugier » dans les grandes villes pour avoir accès à un maximum de services publics ?
N’est-il pas tout aussi aburde que les producteurs de lait (issus de la Coordination Rurale en majorité et non du syndicat productiviste Fnsea) soient contraints de déverser leur production pour se faire entendre ? Et tout ça pour être rémunérer un peu plus afin, au moins, de ne pas vendre à perte !
Eleveur de vaches laitière, c’est un beau métier non ? C’est un métier non salarié que tu devrais soutenir rocla, si j’ai bien compris tes arguments ?
Ces producteurs se battent pourtant pour « sauvegarder » en quelque sorte un système absurde qui consiste à être étranglé par les grandes surfaces (ou plutôt par les fonds de pensions et autres rapaces qui constituent l’actionnariat majoritaire de ces socités) qui exigent toujours des prix plus bas !
Nous avons rencontré un éleveur de vaches laitière (des montbéliardes) lors de nos dernières vacances d’été en Lozère. Ce gars là nous a parlé de son métier avec passion et il était très content de nous montrer ses vaches se disperser librement dans les paturages alentours. Ces bêtes mangaient de la bonne herbe, sans aucun persicides, étaient nourries uniquement de fourage, sans tourteaux de soja argentin transgénique et produisaient du lait de qualité en quantité raisonnable.
Issus de la coordination rurale, il nous expliquait que le bien être de l’animal était sa principale préocupation pour la réussite de son exploitation. Le respect de l’animal et le respect des rytmes de la nature, une nourriture saine, pas de traitement préventif à base d’antibiotique ..... je cite ce qui me revient de notre longue conversation.
Eh bien tout ces efforts pour rien ! Il nous à montrer des panneaux qu’ils avaient confectionné avec d’autres petits producteurs avec comme slogan « bientôt ici grève du lait » et qui seraient bientôt brandis en septembre pour protester contre leur calvaire de ne pas pouvoir vivre de leur travail !
Que peut-on faire d’autre ? Faire une grève de la faim collective pour protester contre les excès de notre société libérale ? L’éleveur qui aime sont travail doit-il se saborder pour crier son déserpoir ?
Moi je pense, comme le disait Coluche, qu’il faut remuer la merde le plus possible pour que l’odeur de celle-ci arrive aux narines délicates de nos gouvernants mais aussi de certains dirigeants syndicaux. Et à part la grève et les manifs .......
Je n’ai jamais dis que je me réalisait dans mon travail rocla, j’ai juste voulu te faire comprendre qu’il faut à un moment donné de sa vie faire un choix : rester précaire, vivre de petits boulots sans cesse renouvelés ou avoir un travail stable et correctement rémunéré ?
A l’époque, en 1995, le salaire de fonctionnaire était relativement correct pour un cadre C (niveau le plus bas de l’échelle des cadres de l’administration), je ne dirais plus çà aujourd’hui. Les temps ont changés : dans les années 90 nous faisons grève pour obtenir des améliorations dans nos conditions de travail et de rémunération, depuis le début des années 2000, nous nous battons pour conserver les acquis sociaux de nos ainés.
Tout les métiers que tu cites sont attrayant, je ne dis pas le contraire, mais ils ne suffisent pas à satisfaire les demandes d’emplois de l’immense majorité des jeunes qui arrivent sur le marché du travail. C’est une réalité incontournable pour celles et ceux qui se démènent pour obtenir un diplôme synonyme de réussite dans la vie active.