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Commentaire de laugae

sur L'enterrement théâtral du mouvement social chez Yves Calvi


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laugae laugae 1er novembre 2010 00:28

C’était effectivement une pièce de théâtre consternante !

Je pense même que l’ensemble de ses acteurs est allé bouffé au « dîner du siècle » qui se déroule en toute disrétion chaque dernier mercredi du mois. Ils sont tous là, faisant semblant de s’étriper pendant de longues minutes (sauf pour la lycénne bien sûr) mais au final .....« bon ben voilà on a fini là, on va bouffer où les gars ? »

Quelle honte de « débat » comme tout les pseudos débats qu’on nous fait ingurgiter de force et où tout est programmé par avance. 

A chaque d’émission, le pouvoir politico-médiatique nous assène toujours la même rengaine : « Voilà françaises, français, vous comprenez donc bien qu’il n’y a aucun autre moyen que de vous serrez encore et toujours la ceinture et qu’il est interdit de toucher au capital ? Oui ? C’est bien, allez vous coucher maintenant ..... »

Nous les salariés qui perdont des journées de grève, avec des salaires médiocres tout justes suffisants pour faire des courses dans les hards-discounts, qui exprimont notre mécontentement à devoir travailler et cotiser encore plus longtemps sans que le capital daigne être solidaire, sommes trahis par des pantins sensés représenter le peuple. 

J’ai l’impréssion de revivre le déroulement de la campagne du référendum pour la constitution europééne de 2005. Souvenez-vous : les élites étaient pour, le peuple contre.
Le peuple a dit non malgré le matraquage politico-médiatique pour le oui.

Conclusion : ok les gars, vous êtes donc des débiles et on va faire comme si vous aviez dit oui ! Traité de lisbonne adopté, avec le soutien bien sûr de N Sarkosy, en décembre 2007 ou comment s’assoir sur la volonté du peuple !

Messieurs les puissants, méfiez -vous : à force de prendre des coups, le peuple deviendra incontrôlable et rien, pas même des représentants syndicaux bienveillants ni des politicars à la solde de la finance et des journalistes serviles ne pourra l’arrêter dans sa colère.


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