@ L’auteur
Bonjour,
Curieux article que votre approche psychanalytique du problème écologique, c’est original et cette façon de poser le problème n’est pas inintéressante.
Vous dites " En réduisant la crise écologique au réchauffement climatique, et en développant l’idée que l’homme n’y est pour rien dans ce réchauffement, (ce qui est peut-être vrai d’ailleurs, mais on s’en fiche car le problème n’est pas là !) on évite la vraie confrontation qui consiste à accepter d’être les auteurs et les acteurs d’une transformation des images de soi et du monde.«
Il ne s’agit pas tant de nier la responsabilité humaine, que de se poser des questions sur le diagnostique posé par le GIEC et surtout sur les solutions préconisées. Si c’est l’homme dans le cadre d’un système économique mondialisé qui engendre destruction et pollution. Vouloir responsabiliser l’homme en tant qu’individu sans remettre en cause le système dans lequel il évolue, n’a pas de sens. Certes, je peux faire des efforts, et je les fais comme le petit colibri, mais si dans le même temps les grands déséquilibres économiques et ses aberrations ne sont pas réglés mes efforts auront peu de sens. Hors de changement de système économique, il n’en est pas question et ce ne sont pas les taxes carbones qui changeront quoi que ce soit au problème.
»D’où une nouvelle série de questions : Quelles ouvertures sont
rendues possibles par le fait que l’homme, pour la première fois de son
histoire se perçoive « responsable » des effets de son
activité sur l’environnement ? «
Depuis que nous sommes entré dans l’ère nucléaire, l’homme est conscient de ses capacités de destruction et de l’épée de Damocles au dessus de sa tête. Le problème écologique ne vient qu’ajouter un péril de plus.
»Cette perception nouvelle d’une responsabilité élargie à tout ce qui vit sur cette petite planète n’est-elle pas la possibilité d’une éthique nouvelle (H. Jonas) ? La véritable nouveauté ne tient-elle pas précisément dans ce sentiment de responsabilité qui serait une chance pour l’humanité ? Mais bien sûr pour cela, il ne faut pas que ce sentiment de responsabilité se confonde avec une culpabilité mortifère. Car c’est elle, la culpabilité mortifère, qui brandit les boucliers défensifs que sont l’évitement et le déni."
Je pense que ce n’est pas tant un problème de déni qu’un sentiment d’impuissance face à des choix économiques technologiques et politiques qui nous échappent en grande partie et se font malgré nous pour ne pas dire contre nous. Je suis d’accord avec vous pour dire que la culpabilisation n’est pas le meilleur moteur pour changer les comportements et une prise de conscience responsable.
"Donc, la crise écologique pourrait être une chance à saisir dès lors qu’on accueille le sentiment d’une responsabilité nouvelle, élargie à tous les êtres vivants avec nous sur Terre."
A condition de changer nos systèmes démocratiques et de redonner aux individus le sentiment qu’il a prise sur son avenir.
PS : Une vidéo très courte qui donne à réfléchir, est-ce que la taxe carbone et les droits à polluer pourront résoudre cette folie ???
Slts
10/03 16:59 - joelim
Mais comme dit un posteur de ton 1er lien la seule chose certaine est que les climatologues ne (...)
10/03 16:46 - joelim
Comme sur de nombreux autres points, les "réchauffistes répètent inlassablement les mêmes (...)
10/03 14:30 - joletaxi
Comme toujours en matière de « sciences climatiques » on trouve tout et son (...)
10/03 14:23 - pitas
perso ce qui me derange le plus dans tout ca c’est qu’assumer que l’homme a (...)
10/03 14:13 - le naif
@MarcDS Bonjour et merci pour votre réponse Vous prêchez un convaincu car je suis (...)
10/03 12:45 - joelim
Joletaxi, tu me parais mal renseigné : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/oui
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