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Commentaire de Ecométa

sur Privatisations et déficit public


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Ecométa Ecométa 11 mars 2010 11:14

La solution, celle que vous semblez chercher, c’est une véritable « économie mixte », dans laquelle le capital ne sert pas prioritairement, voire exclusivement, les tenants et aboutissants du capital, véritable cercle vicieux, mais prioritairement des tenants et des aboutissants sociétaux, et nécessairement, bien qu’accessoirement, le capital !

Ceci, l’économie mixte, c’est longtemps pratiqué en France et même en Europe, avec un secteur de la protection sociale, hors marché, car il y a des choses essentielles avec lesquelles il convient de ne pas jouer économiquement. Un type d’économie particulière, mutualiste, assurantielle, solidaire, celle de la protection sociale, normalement hors budget de l’Etat, sauf pour le déficit (ce qui arrange bien…) et que certains libéraux libéralistes, tout ceux, même et surtout ceux au pouvoir actuellement en France et qui entendent mettre le service public en coupes réglées, voudraient voire tomber dans le giron du « marché », de la loi du marché tellement facile à manipuler, à détournée ! Ils faut dire que le marché, que l’économie de marché, ses tenants et leurs aboutissants, ont besoin de cette manne pour alimenter cette économie libérale véritable trou noir cosmique dévoreur d’énergie en tout genre : autrement tout s’écroule !

Une économie spécifique, celle de la protection sociale, qui représente toujours un poids économique important, et une spécificité qui fait que la France résiste mieux que d’autre pays à cette crise économique et sociale ! Un déficit des systèmes de protection sociale, notamment de la « Sécu », le fameux « trou de la sécu », savamment entretenu par des solutions qui n’en sont pas, par des solutions basée uniquement et directement, et véritable « positivisme scientiste », même aberration intellectuelle, incomplétude intellectuelle, sur le « comment sans le pourquoi » : comment réduire le trou, sans réellement savoir pourquoi ce trou, et, ensuite, seulement dans un deuxième temps, comment le réduire !

Nous sommes dans un véritable cercle vieux car c’est précisément l’économie de marché, et ses corollaires, que sont le libéralisme économique, le libre échangisme, le capitalisme financier, ce « tout financier », ce tout argent, cette « économie de l’argent dette » ; tout cela qui déchire le tissu économique et social et fait que les recette de la sécurité sociale sont exsangues, que l’assiette des cotisations se réduit car le chômage règne en maître, le travail est en miette, et que les cotisation sont précisément assises sur le travail ! Alors que l’économie du tout marché, surtout de celui de l’argent roi, est responsable de tout ce bordel, c’est cette même économie qui réclame que lui revienne cette manne de la protection sociale qui lui échappe : n’est-ce pas, là,  le comble de la manipulation ? C’est sans aucun doute la « stratégie du choc » de Milton Friedman… « Seule une crise, réelle ou supposée, peut produire des changements », qui opère ! C’est la théorie du chaos, créer la crise, l’entretenir par de fausses solutions, tout démolir, pour, ensuite, imposer sa vision des choses : une doctrine économique exclusivement libérale !

Un problème sans solution est un problème mal posé, disait Albert Einstein ; autrement dit : un problème qui perdure, comme perdure le trou de la sécurité sociale, n’est pas un problème insoluble mais un problème mal posé ! Il disait également que « les problèmes ne peuvent être résolus par le niveau de conscience qui les a créés ; autrement dit : seul un niveau de conscience différent, celui collectif, de réelle solidarité, pourra résoudre les problèmes posée par une conscience essentiellement individualiste !

Elevons, sans pour autant tomber dans le communisme, notre niveau de conscience collective ; révélons notre intelligence collective !


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