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Accueil du site > Actualités > Economie > Privatisations et déficit public

Privatisations et déficit public

La France est en 2008 le 19è pays le plus endetté au monde. La dette publique au 3è trimestre 2009 s’élève à 1457 milliards d’euros, soit 76% du PIB. Et la prévision pour 2010 du gouvernement est de passer à 84% du PIB, sans même parler du grand emprunt…

Voici l’évolution (voir image).

Il va sans dire que l’objectif fixé par la Commission Européenne est de 60% du PIB. La France est en train d’exploser ce seuil.

La France a donc presque 1500 milliards d’euros à rembourser. Les recettes fiscales annuelles de l’Etat sont pour 2009 de 252 milliards d’euros, soit un sixième de la somme à rembourser.

Les intérêts de cette dette sont en conséquence colossaux : 47 milliards d’euros en 2005, c’est-à-dire plus ou moins l’impôt sur le revenu payé par la totalité des Français.

60% de cette dette est détenue par des non-résidents. La France n’est donc plus indépendante économiquement.

Si on comparait cela à la gestion financière d’un smicard, c’est comme si un smicard qui gagne 1000€ nets par mois devait rembourser par mois 160€ d’intérêts pour un crédit de 70000€, sans compter le remboursement du capital par ailleurs…Il serait certainement fiché à la Banque de France…

Au regard de cela, quel est l’impact et le bénéfice que nous avons retiré des privatisations successives qui ont eu lieu depuis 1986 ?

Les objectifs de ces privatisations étaient multiples :

- réduire le déficit public, avec l’argent de la vente de ces entreprises.

- développer le concurrence dans les secteurs financiers, énergétiques, des télécom, etc.

- permettre au marché de s’autoréguler.

- Développer l’actionnariat populaire

Au final, les ventes des grandes entreprises (voir ci-dessous) nationales ont généré une rentrée d’argent d’un peu plus de 100 milliards d’euros…Un quinzième de la dette actuelle…

L’actionnariat populaire reste fortement minoritaire, notamment face aux forts mouvements de concentration et aux capacités d’investissement d’établissements financiers et autres multinationales.

La téléphonie mobile en France est l’une des plus chères du monde. Les prix du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter. La qualité de service s’en ressent.

L’idéologie néolibérale a été testée à grande échelle. Elle nous a amené à la crise financière que nous connaissons.

On dit alors, bêtement, que « les caisses sont vides » (François Fillon en 2007).

N’a-t-on donc pas bradé nos fleurons industriels et financiers ?

Un petit récapitulatif est nécessaire des gains cumulés réalisés par l’Etat suite aux ventes totales ou partielles des entreprises nationales à la sphère privée.

1ère vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement Chirac en 1987 et 1988 : CGE (ex-Vivendi), Alcatel-Alsthom, Paribas, St-Gobain, Société Générale, Groupe Suez, Crédit Commercial de France, TF1, Matra, Havas, Mutuelle Générale Française, Banque BTP…

Gain estimé pour l’Etat : 15 milliards d’euros.

2è vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement Balladur entre 1993 et 1995 : Rhône-Poulenc, Ef Aquitaine, Renault, UAP, SEITA, BNP, BFCE (ex-Natexis), Assurances Générales Françaises…

Gain estimé pour l’Etat : 17 milliards d’euros.

3è vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement Juppé entre 1995 et 1997 : AGF, CGM, Péchiney, Usinor-Sacilor, CFNR, Bull…

Gain estimé pour l’Etat : 9 milliards d’euros.

4è vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002 : Air France, Autoroutes du sud de la France, LCL, France Télécom, RMC, Eramet, GAN, Thomson, CIC, CNP, Aérospatiale EADS…

Gain estimé pour l’Etat : 32 milliards d’euros.

5è vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement Raffarin entre 2002 et 2005 : Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, France Télécom, Snecma, Autoroutes Nord et Est France, LCL, Thomson…

Gain estimé pour l’Etat : 13 milliards d’euros.

6è vague de privatisations totales ou partielles sous le gouvernement De Villepin : Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, EDF, GDF, SNCM, Autoroutes Nord et Est France, Autoroutes du Sud de la France, DCNS, Aéroports de Paris…

Gain estimé pour l’Etat supérieur à 30 milliards d’euros.

Au total, une cinquantaine de sociétés parmi les plus prestigieuses furent privatisées, pour un gain d’un peu plus de 100 milliards d’euros, qui pour les deux tiers, ont servi à recapitaliser des entreprises publiques ou investir...

Certaines de ces sociétés ont pu rebondir avec l’appui des marchés financiers mais qu’en est-il des recettes de l’Etat sur ces entreprises ?

Quand on voit que les entreprises du CAC 40 paient 8% d’impôts sur le bénéfice seulement, pourquoi les caisses sont-elles vides ?

L’exemple de TOTAL est probant. En 2008, TOTAL engrange 13 milliards d’euros de bénéfices. Presque 5 milliards d’euros sont reversés aux actionnaires, 260 millions d’euros aux salariés…A elle seule cette entreprise pourrait combler le trou de la Sécurité Sociale…Sans pour autant heurter sa compétitivité, puisque 60% de ses bénéfices sont conservés pour les investissements et l’autofinancement.

Pourquoi ne pas se servir d’une imposition plus forte ?

Ces entreprises utilisent les ressources françaises pour prospérer. L’Etat doit s’appuyer sur ces fleurons pour relancer l’économie. Les entreprises françaises doivent aider la France à se développer, à créer de l’emploi. Les 20 plus grosses entreprises du CAC40 ont enregistré un bénéfice cumulé de 87 milliards d’euros en 2007…On pourrait payer les intérêts de la dette et financer la sécurité sociale avec cela…à méditer…

 

Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisations_en_France

http://www.lexinter.net/JF/privatisations.htm

http://geronim.free.fr/ecogene/bts1/partie763.htm

http://www.erudit.org/revue/ae/1989/v65/n1/601478ar.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France

http://cluaran.free.fr/dette.html

http://www.nirgal.com/wakeup/dette

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/pourquoi-le-cac-40-paye-moins-d-impots-que-les-pme_212956.html

http://www.01men.com/editorial/374124/argent/

 


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48 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 mars 2010 09:49

    à l’auteur

    « L’actionnariat populaire reste fortement minoritaire »

    Il ne tient qu’à nous, citoyens, électeurs et contribuables de nous approprier les privatisations pour notre meilleur profit.


    • le naif le naif 10 mars 2010 09:56

      @ L’auteur

      Magistrale démonstration et salutaire rappel de la politique économique menée ces trente dernières années. Cette longue énumération n’est pas sans rappeler la fable de la poule aux œufs d’or. Non seulement l’Etat actionnaire ne touche plus de dividendes, mais comme vous le soulignez, il ne perçoit qu’une part infime de l’impôt sur les sociétés. ( dans les années 80 l’impôt sur les bénéfices des sociétés était de 40%)

      Sans oublier d’ajouter à la « petite note » tous les allègements de charges divers et variés et autres aides accordées aux entreprises et in fine l’État ne garde à sa charge que ce qui n’a pas vocation à rapporter de l’argent.... mais à en couter énormément.

      Difficile dans ces conditions d’équilibrer un budget d’autant plus lorsqu’on a obligation d’emprunter auprès des banques et non de la banque de France sans intérêt comme c’était le cas avant 1973.

      On aurait voulu mettre en coupe réglée le pays, qu’on ne s’y serait pas pris autrement.......


      • Francis, agnotologue JL 10 mars 2010 10:12

        Le bouclier fiscal est une arme de destruction massive contre l’Etat social. C’est un crime contre la nation.


        • xbrossard 10 mars 2010 10:12

          à une certaine époque, vendre les biens de l’état pour une clique apparenté au président était assimilé à de la haute trahison...


          • ZEN ZEN 10 mars 2010 10:23

            Il reste encore beaucoup à privatiser (complètement) : l’école, les hopitaux, les prisons, tous les services (c’est en cours...) smiley
            Et la boucle sera bouclée...


            • Pyrathome pyralene 14 mars 2010 13:00

              oui chanteclerc , dommage que tu ne sois moins pertinent pour les psy-ops qui se voient comme un nez dans la figure.....


            • Romain Desbois 10 mars 2010 10:59

              Et d’un autre côté l’Etat achète pour 800 millions d’euros les Quick.

              Mais ca ne nous empêchera pas de postuler pour les très ruineux JO !

              Des jeux pour faire oublier le manque de pain.....


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 mars 2010 11:17

                Bonjour, je vous propose un bout de texte que j’ai recopié d’une vidéo concernant les années 30 :

                " L’empire britannique lui-même, désormais plus que jamais aux commandes de la politique mondiale, en se concentrant sur l’éradication permanente des États-nations souverains, consistant à pousser les pays dans des conflits autodestructeurs les uns contre les autres. Les services secrets commencèrent immédiatement à semer les graines d’une autre grande guerre, afin d’éliminer les nations et préparer le terrain pour un gouvernement mondial. Les programmes sociaux furent éliminés, les industries, privatisées, et de furieuses campagnes de spéculations s’abattirent, la banque centrale imprima désespérément des montagnes de billets, dans le vain espoir de rembourser l’impayable dette débouchant sur la crise hyper-inflationniste. Aujourd’hui encore, la manipulation des tensions religieuses et ethniques sont organisées, juste pour créer des conflits régionaux. Les mêmes banques et cartels qui avaient manipulé les conflits, se positionnèrent en vue d’actions semblables pour ruiner les positions déjà affaiblies. La banque JP Morgan, située au 23 Wall street, branche américaine d’une banque britannique, fonctionnait comme un cheval de Troie dans la finance américaine depuis bien longtemps. Dans les années 20, la maison des Morgan agissait plus comme un cartel que comme une banque, sans rôle public et avec un conseil d’administration en lien avec des milliers de compagnies, d’industries, et d’établissement publics américains. La main des Morgan était reconnue comme monarchique au pays de la finance américaine, seulement inféodée à l’empire britannique pour lequel elle agissait. C’est ce vaste réseau financier qui allait prendre le contrôle des partis politiques, installer une série de présidents au service de Londres et Wall street, et qui allait conseiller le démantèlement du Système américain. Un chômage massif se développa à cause de l’effondrement de tout le tissu industriel et agricole, tandis que s’installait un désespoir profond et le chaos social, c’était un terrible cauchemar. Ce fut une époque extrêmement dangereuse, les intérêts Morgan tentèrent d’installer un gouvernement fasciste en France, autour de Pierre Laval. La révolution espagnole éclata et le régime fasciste de Franco fut mis en place, Hitler était au pouvoir, Mussolini était au pouvoir, et des banquier de Wall street soutenaient cela, y compris Prescott Bush, le grand père de GW du même nom, qui agissait avec des fonds destinés à financer Hitler. Des millions de dollars furent injectés dans le parti nazi et l’un d’eux mit le feu au Reichstag. Les nazis accusèrent le parti communistes et utilisèrent la peur suscitée par l’événement pour instaurer des lois liberticides fomentées par Hitler qui avait les pleins pouvoirs. Le krach économique aux Etats unis s’était transformé en une gigantesque famine, banqueroutes, saisies immobilières, et le chômage culminait à 25 %. Mais les gens n’étaient pas en mesure de prêter attention aux grondements menaçants qui provenaient de l’étranger. Pourtant, la participation aux élections qui suivirent fut sans précédent. Les électeurs espéraient trouver un leader qui, contre toute attente, les sortiraient du désespoir et ramènerait la prospérité sur le pays... "

                Cela ne ressemble-t-il pas à ce que nous voyons de nos yeux, y compris la fameuse ligne surlignée... ?

                _Cela ne vous rappelle pas le phénomène du 9/11... !

                _Cela ne ressemble-t-il pas à la situation de nos jours, de pré-guerre !

                _n’est on pas en train de constater que cela correspond à la captation de notre impôt sur le revenu équivalent à l’intérêt sur la dette... ?


                • Romain Desbois 10 mars 2010 11:30

                  et ajouter la banque monégasque....

                  Plus tous nos bons légionnaires d’honneur qui se sont acoquinés pour faire du fric, les mêmes aujourd’hui qui sont derrière Parisot pour finir de casser les acquis de 36


                • gimo 10 mars 2010 11:40

                      Si c’est pas  suffisant  !!!

                    • décision de Nicolas Sarkozy d’outrepasser le NON du 29 mai 2005 en faisant voter le « mini traité européen » en force par les parlementaires (qui pourtant ne représentent plus gère les Français).
                      Oubliant de ce fait, que ce qui a été fait par referendum ne peut être défait que par un autre referendum, faute de quoi la démocratie serait un mot sans aucun sens !

                  forfaiture ..... ACTE DE HAUTE TRAHISON !!!

                  NON respect des institutions
                   déposer une plainte collective contre la décision de Nicolas Sarkozy d’outrepasser le NON du 29 mai 2005

                       la trahison des parlementaires
                      Français en date du 4 Février 2008 à Versailles ?

                      Le 4 Février 2008 à Versailles 908 parlementaires Français ont voté pour la révision constitutionnelle, préalable à la ratification du traité de Lisbonne (sur un total de 577 députés et 331 sénateurs).

                      Ils se sont donc assis sur le vote du peuple souverain, qui en date du 29 mai 2005 avait obtenu 55% des votants contre la constitution européenne.

                      Ils n’ont pas respecté la réversibilité de forme du referendum défini par la « commission de Venise » 

                      Il ne s’agit pas de parallélisme des formes, comme on entend certaines politiques snobs le dire, mais bien de réversibilité !

                      Ils n’ont pas respecté la volonté des Français d’obtenir une Europe sociale et pas seulement libérale !

                      Ils ont fait un déni de démocratie complet, et de plus, ils se sont foutu ouvertement de 55% de Français ; allez vous vous laissez faire encore longtemps ?



                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mars 2010 12:08

                    hum, c’est vrai que vous etes fachés avec l’economie et la comptabilité !

                    les entreprises du CAC 40 paient 8% d’impôts sur le bénéfice seulement : source ?

                    En 2008, TOTAL engrange 13 milliards d’euros de bénéfices. Presque 5 milliards d’euros sont reversés aux actionnaires, 260 millions d’euros aux salariés…A elle seule cette entreprise pourrait combler le trou de la Sécurité Sociale…

                    ok, mais en 2009, Total a gagné 8 milliards en 2009 http://www.total.com/MEDIAS/MEDIAS_INFOS/3067/FR/Total-2009-resultats-persp-100211-cp.pdf , deja, ensuite si on reprend les chiffres de 2008, http://www.total.com/MEDIAS/MEDIAS_INFOS/895/FR/2008-document-reference-vf.pdf
                     vous verrez que les salariés ont recu 6 milliards de salaires bruts (les salarés touchent avant tout des SALAIRES ...) annexe 26 page 246, les impots ont recu 14 milliards (page 210), et les actionnaires 5.1 milliards

                    Ces entreprises utilisent les ressources françaises pour prospérer.
                     ah bon, lesquelles ? Total en particulier fait venir du petrole du Gabon http://www.afriquejet.com/afrique-centrale/gabon/total-gabon :-baisse-du-resultat-net-en-2009-2010030845436.html , de Norvege http://www.enerzine.com/10/7941+tos-Z--mise-en-production-de-tyrihans-en-norvege+.html , de Birmanie http://birmanie.total.com/fr/contexte/p_1_2.htm,

                    L’Etat doit s’appuyer sur ces fleurons pour relancer l’économie. Les entreprises françaises doivent aider la France à se développer, à créer de l’emploi

                    le probleme est que les boites du CAC 40 font la moitie de leur chiffre d’affaires HORS DE FRANCE


                    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mars 2010 15:45

                      entre etablir la verité des chiffres et rever, il y a un monde que je ne franchirai pas.

                      Total, c’est une entreprise dont le siege est en France, donc soit ils sont en regle avec la loi, fiscale notamment, soit ils ne le sont pas.

                      Vu que l’Etat a besoin d’argent, vous vous doutez bien qu ’ils seraient deja tombé sur Total si ils en avaient eu la possibiilite

                      Quand au prix du carburant, 1. c’est 80% de taxes donc plus l ’essence coute cher , plus les automobilistes rackettés aident a payer les flics, les profs, les infirmieres, les ronds points, ou l’intervention militaire en Afghanistan et 2. les lois ecolo ont abouti au monopole de Total en France, maintenant que Shell et les autres se sont retirés du marché ou sont sur le point de le faire

                      Par contre, si vraiment vous n’aimez pas Total, on pourrait faire une petition pour la forcer a demenager, par exemple repartir en Belgique chez Finahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Petrofina , et ainsi forcer les cadres basés a la Defense http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Total a aller payer leurs impots ailleurs.


                    • ZEN ZEN 10 mars 2010 12:15

                      Le problème est que ....
                      les paradis fiscaux sont de bonnes planques à poignon pour échapper au fisc



                        • Le Canard républicain Le Canard Républicain 10 mars 2010 12:28

                          Il me semble qu’il faut rajouter à cet article intéressant, une remarque essentielle concernant la dette publique : « Il fut un temps où le rôle de la Banque de France était de financer le Trésor Public, c’est-à-dire de créer la monnaie nécessaire au développement du pays (écoles, routes, hôpitaux, ponts, ports, etc...). Mais depuis 1973, la Banque de France a abandonné son rôle de service public et l’Etat a ainsi transféré son droit régalien de création monétaire sur le système bancaire privé...qui prête, mais avec intérêt ! Ainsi entre le début des années 1980 et la fin 2006, nous avons payé 1142 milliards d’euros d’intérêts, soit plus que le montant de la dette que l’Etat a contracté dans la même période, soit 913 milliards. En d’autres termes, si nous n’avions pas eu à payer ces 1142 milliards d’intérêts, nous n’aurions pas eu à emprunter 913 milliards d’euros, et nous aurions pu également rembourser les 229 milliards d’euros de dette publique de 1980. La dette n’existe que parce que nous empruntons à des investisseurs institutionnels ( assurances, banques, etc...) qui s’engraissent sur notre dos ! » http://www.xn—lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article108

                          De plus, concernant le groupe Total, il s’agit de connaître précisemment les actionnaires. La multinationale Total est-elle une entreprise française ?

                          Cordialement.

                          J.G.


                          • Pyrathome pyralene 10 mars 2010 12:31

                            Pour mémoire , de quelle dette parlez-vous ? ....l’argent dette 2 de Paul Grignon !!

                            Imaginez un smicard prêtant de l’argent à la banque pour que celle-ci puisse lui en reprêter....
                            n’est-ce pas là une situation absurde ? on doit payer des intérêts aux banques que les états se sont saignés à blanc pour renflouer ?
                             La dette n’existe pas , cet argent n’a pas encore été imprimé par les faussaires ....D’ailleurs sachez que la masse monétaire réelle ne représente que 5 % de la masse circulant dans le monde , personne et aucun état ne peut rembourser sa dette virtuelle illico , pas assez de liquidités.... !! Autrement dit le serpent ne peut pas se dévorer la queue plus qu’il le fait actuellement , sans croissance , ce système d’escroc est voué a s’écrouler comme un château de carte ....les arbres ne croissent pas indéfiniment !!! la chute et l’implosion sont donc prévisibles....
                             Les « dettes » ne seront jamais remboursés .....elle est perpétuelle dans ce système d’escroc...


                            • xa 10 mars 2010 12:36

                              "Quand on voit que les entreprises du CAC 40 paient 8% d’impôts sur le bénéfice seulement, pourquoi les caisses sont-elles vides ?« 

                               »Pourquoi ne pas se servir d’une imposition plus forte ?"

                              On peut imposer plus en France. Mais l’impact sera bien plus faible que vous ne le croyez ... seuls les revenus locaux sont imposés localement. Total ne réalise pas l’intégralité de ses résultats en France.

                              20% du CA de Total est réalisé en France. En prenant comme hypothèse optimiste qu’un quart du résultat avant impôt soit réalisé en France, alors Total réaliserait 6 milliards en France de résultat avant impôt.

                              Ces 6 milliards sont imposés à 33% (soit 2 milliards d’impôt sur le territoire, sur les 14 versés tous pays confondus par Total en 2008). Doublez le taux d’imposition, passez le à 66%. Vous gagnez 2 milliards seulement.

                              Au passage, les résultats après impôts de Total en 2008 sont de 13.9 milliards. Les impôts 2008 de Total, tous pays confondus, sont de 14 milliards ... Pour trouvez vos 8%, il faut mettre en rapport l’imposition en France avec les résultats de tous les pays.

                              Questions : vous trouvez normal que Total paye des impôts en France parce que Total bénéficie des infrastructures françaises. Ok. Trouveriez normal que Total ne paye pas d’impôt en Espagne, alors que Total bénéficie des infrastructures espagnols ? Si non, trouveriez vous normal que l’activité en Espagne soit imposée en Espagne une première fois puis une seconde fois en France ?


                              • Gino 10 mars 2010 14:31


                                La France a donc du pétrole ? Et on me dit rien ?!?
                                Nationaliser le CAC40, c’est bien ça l’idée ? C’est sûr, L’Oréal ne vend rien à l’étranger ; Total va chercher son pétrole dans les Pyrénées, et ne vend rien à l’étranger ; Bouygues ne gagne jamais d’argent en dehors de France, etc.
                                L’exemple Total est intéressant cependant : il serait intéressant de savoir combien d’IS la société a versé à l’Etat français au cours de ces 10 dernières années. Et à quoi cet argent a servi, même s’il n’y a pas de ventilation claire bien entendu dans ce cas.
                                Il est intéressant de voir comment, en France, et sur ce site en particulier, une forme de communisme pur et dur se met en place : tout partager ; s’accaparer tout simplement les biens d’autrui (pour le bien de la « communauté » : laquelle exactement, selon quels critères ?), etc.
                                Pêle mêle, j’ai noté le retour au protectionnisme pur et dur pas mal de fois ici.
                                Question : vos Iphone, consoles, jeux, jouets, vêtements de marque, meubles déco design (personne n’a rien de tel ici, c’est certain), vous êtes vraiment prêts à les payer 5/6 fois plus chers ? Tout ça pour que, disons, 5% de la population active retrouve du travail ?
                                Allons...Soyons raisonnables.
                                On sait bien tous ici où s’arrêtent la solidarité : au porte monnaie évidemment.


                                • paoum 10 mars 2010 16:07

                                  aïe !
                                  heureusement que vous avez tort et que la solidarité n’a rien à voir avec un quelconque porte-monnaie, je crois qu’il n’est pas utile de passer en revue les innombrables exemples (d’aider une mamie avec ses lourds sacs à la participation active et associative non rémunérée en j’en passe et des meilleures !) qui étaieraient mon propos.

                                  du communisme pur et dur ?
                                  cette affirmation necessite une petite révision,
                                  critiquer le fait qu’une petite communauté s’accapare (pour reprendre vos termes exacts) le bien de tous (l’état, en l’occurence ; ce qui appartient à l’état nous appartient à tous), s’en emparent à vil prix, grâce à des élites qui ont oublié leur vocation première de protéger nos intérêts en tant que contribuables, privant la république de substantielles et bien utiles rentrées d’argent ; pour vous c’est du communisme pur et dur ?
                                  je suis prêt, évidemment, à payer plus cher un produit pour que les gens qui le fabriquent puissent vivre dans des conditions normales (qu’ils aient du pognon à dépenser et achètent des produits qui permettent à ceux qui les fabriquent de vivre...etc...).
                                  dans les cas qui vous occupent ici la question ne se pose même pas, puisque l’artiche qui améliorerait les conditions de vie de tout le monde est dans les marges extrêmement abusives des individus qui nous vendent ces produits, pas dans notre poche d’acheteurs.

                                  qui s’accapare le bien de qui dans cette situation ?

                                  les autoroutes par exemple ; les contribuables les ont payées rubis sur l’ongle et, au moment ou elles deviennent rentables,..paf ! elles sont bradées à des sociétés privées qui se gobergent avec notre fric !
                                  je n’ose pas imaginer comment les décideurs politique responsables de ce vol qualifié, de cet abus de la confiance de leurs mandataires (nous qui payons nos impôts), on été rétribués par lesdites sociétés....ça s’appelle de la corruption.

                                  ensuite, nos Iphone (que je n’ai pas..), consoles (que je n’ai pas..), vêtements « de marque » (qui sont vendus super-cher de toutes façons, où qu’ils soient fabriqués, ils ont augmentés bien que fabriqués à prix dérisoire en chine !!!), jeux et jouets ne coûtent pas 5 ou 6 fois plus cher fabriqués en europe (c’est une connerie de croire ça).
                                  bref, tout cela ne coûte rien à fabriquer et nous l’achetons déjà tréés, trés cher !

                                  même si je vous suit, quand vous vous posez la question de savoir à quoi sont employés les maigres ressources que consentent à à rétrocéder des entreprises largement bénéficiaires en france où ailleurs, c’est un tout autre débat.

                                  pour finir,
                                  si votre solidarité s’arrête avec celle de votre porte-monnaie, c’est loin d’être le cas pour tout le monde !
                                  je pense qu’il est normal et salutaire de contrecarrer le vol indéniable du patrimoine de la République (seule majuscule de ce post) au profit d’accapareurs (des vrais, cette fois !) de tous poils.
                                  signé un Républicain pur et dur.


                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mars 2010 16:12

                                  pour appuyer ce que dit , fort intelligemment, Gino, quelques chiffres.

                                  En 2008 , Total a fait 179 milliards d’euros de chiffre d’affaires. (Au passage, notez que 14 milliards de benefice c est beaucoup en absolu mais moyen en relatif : 14/179= 8%. A titre de comparaison : Coca Cola 30,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 6.8 milliards de benefice = 22%, Aeroports de Paris 2.6 milliards de CA, 269 millions de profit = 10.2%, Exxon Mobil 275mds de CA, 19.2 Mds de profit = 6.97%)
                                  Les compagnies petrolieres font de gros benefices parce que ce sont d’enormes entreprises, mais leur rentabilité est moyenne.

                                  Sur la vente de carburants : Total vend 822 mbj en France mais 1301 en Europe hors France, 147 aux US et 279 en Afrique.
                                  Sur les 16 425 stations services du groupe, 4782 sont en France (29%), 4541 en Allemagne Benelux, 1800 en Espagne, 3500 en Afrique.

                                  Bref il est clair que le petrole vient a 100% d’ailleurs qu’en France , et il est vendu a 30% en France. Total est basé en France mais depend de plusieurs marchés pour ses profits. 


                                • Will91 11 mars 2010 06:33

                                  Cher Gino,
                                  Je suis parfaitement d’accord avec vous, à ceci près que votre définition du communisme, digne des plus grands aphorismes de piliers de comptoir, s’applique dans les faits au libéralisme, et a fortiori, à cette grande escroquerie que représente la privatisation. S’accaparer le bien d’autrui ? Mais de qui se moque-t-on ? Qui finança les infrastructures, le parc nucléaire, de grands projets industriels et/ou scientifiques tels que les fusées Ariane ou les TGV sinon le peuple de France par le truchement de leurs impôts ?
                                  Par ailleurs, tout le monde n’est pas contraint (la dieu merci), pour tout ce qui relève des objets dont on peut s’entourer, de faire montre d’un tel manque de goût.


                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 11 mars 2010 12:43

                                  Qui finança les infrastructures,
                                  ==> les utilisateurs des infrastructures par le biais du peage ou les actionnaires

                                  le parc nucléaire
                                  ==> il n’est PAS financé, puisqu’une partie de ses couts ne sont pas pris en compte : demantelement des centrales, recyclage des dechets nucleiares appeles a durer des dizaines de milliers d’annees

                                  de grands projets industriels et/ou scientifiques tels que les fusées Ariane
                                  ==> profits privés pour fonds publics, anormal. Les clients de Ariane paient pour le service. De plus Ariane n’est pas francaise mais Europeenne, halte au chauvinisme.

                                  ou les TGV
                                  ==> et pour ceux qui ne prennent jamais le train ?


                                  sinon le peuple de France par le truchement de leurs impôts ?

                                  La France, ca n’est pas que Ariane, c’est Danone, BNP Paribas, Total, Gameloft et surtout des dizaines de milliers de PME qui elles se developpent sans un Euro de fonds publics. Attention au sovétisme qui se loge dans l’amour des GRRAAAANDS projets..



                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 11 mars 2010 12:46

                                  Il est moins risqué et moins couteux en argent public d’avoir des centaines dee milliers de PME qui marchent que quelques tres grosses entreprises liées a la politique et dont la survie depend d’un ou quelques produits, comme EADS, EDF, la SNCF, Dexia.

                                  Evidemment ca fait moins classe, moins « qu’est ce qu on est fort nous les Francais avec les ingenieurs polytechniciens qui concoivent des grosses entreprises »


                                • Le péripate Le péripate 10 mars 2010 17:35

                                  Bien sûr, si l’État était propriétaire de tout ce qui marche, il ne serait pas en déficit.

                                  Au bout de ce bon gros sophisme il n’y a que le communisme.

                                  Sans compter que ça ne marche pas très longtemps quand c’est l’État qui s’en occupe.


                                  • Pyrathome pyralene 10 mars 2010 22:18

                                    Manichéisme caractérisé , le bien et le mal , le capitalisme et le communisme , pauvre Péripate pris entre le marteau et l’enclume...le bâton ou le fouet ?
                                    ni l’un ni l’autre , banane...tu voudrais que je t’explique ?


                                  • Le péripate Le péripate 10 mars 2010 22:24

                                    Je te dirais bien ce que tu peux faire de tes jugements à mon égard si cet endroit n’était pas déjà si encombré.


                                  • Et hop ! Et hop ! 11 mars 2010 00:04

                                    @ Le péripate 10 mars 17:35
                                    Bien sûr, si l’État était propriétaire de tout ce qui marche, il ne serait pas en déficit.
                                    ---------------------------

                                    Ben si, justement, l’État était propriétaire de tas de choses qui marchaient, mais il les a privatisé et les a vendus pour ne conserver que les services déficitaires.

                                    Il a vendu France Télécom, les autoroutes à péage amortis, Aibus, les Compagnies des eaux, les parkings sousterrains, TF1, fait cadeau de la banque de France à l’Union européenne, il privatise EdF, GdF, etc., etc.., bref. tout ce qui est rentable, peformant, et qui rapporte.

                                    Par contre, il garde tout ce qui est en déficit : la poste aux lettres, les Ponts et Chaussées, la Sécurité sociale,.., que des charges.

                                    Après, il est pas étonnant qu’il se retrouve avec un défiicit.


                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 11 mars 2010 12:53

                                    - les compagnies des eaux ont TOUJOURS ete privées, depuis le XIXeme siecle.

                                    - EDF n’eest pas privatisee du tout

                                    - Rien n’empeche de vendre La poste , les Ponts et Chaussées, la Sécurité sociale


                                  • Et hop ! Et hop ! 11 mars 2010 22:48

                                     Éleusis : « EDF n’eest pas privatisee du tout. Rien n’empeche de vendre La poste , les Ponts et Chaussées, la Sécurité sociale... »


                                    Ouais, pour racheter la société belge Quick Burger.

                                    Ah, non, on l’a déjà acheté il y a 3 ans, avec l’argent de la vente des autoroutes à péages.



                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 11 mars 2010 23:08

                                    il vous manque le mode d’emploi du financement d’un LBO


                                  • Daniel Roux Daniel Roux 10 mars 2010 17:36

                                    L’article montre bien la volonté de détruire un modèle économique fondé sur l’économie mixte et la redistribution sociale, concurrent du modèle anglo-saxon individualiste et inégalitaire.

                                    Nationaliser les pertes et privatiser les profits, un classique de nos financiers tapis derrière leurs pantins politiques.

                                    Le fait que cette destruction ait été exécutée par nos représentants confirme cette tendance de nos élites à trahir leur pays depuis la défaite de Vercingétorix.

                                    Il y a une conséquence aux privatisations, l’entreprise peut décider de quitter la France et de s’installer dans un pays plus accueillant fiscalement, ce qui n’était pas possible lorsqu’elle était nationale.


                                    • ARMINIUS ARMINIUS 10 mars 2010 19:21

                                      Où es-il passé mon commentaire ? il n’avait pourtant rien de diffamatoire,d’injurieux de commercial ou de raciste ! Peut-être que les associations Jean Sarkozy/ Epad ou Balkany/Pompée entrainent une censure automatique ? C’est vrai que le tout n’est pas de mon crû comme on le disait chez la Comtesse du Canard qu’on a voulu enchaîné, mais il est vrai que Pompée s’est auto-proclamé « Magnus » alors que Balkany s’est aussi servi d’un Magnum pour arriver à ses fins. Quand au rapprochement des Nappies, désignant les jeunes des ghettos de Neuilly-AuteuiL-Passy-Pereire, l’homonymie avec les couches pour bébés anglais m’avait paru utile à l’enrichissement de vocabulaire.
                                      Merci à messieurs les modérateurs de bien vouloir me donner réponse !


                                      • Marc Bruxman 10 mars 2010 19:35

                                        Le problème c’est qu’au lieu de faire les réformes et de privatiser pour mettre le statut des entreprises en accord avec la nouvelle doctrine, on a pas changé la doctrine (étatisme et dépense publiques à donf) mais on a privatisé pour faire vivre la doctrine plus longtemps.

                                        Le problème en France c’est que la classe politique et la classe économique sont séparées et donc les politiques savent très bien que si la société devient réelement libérale ils ne vont pas se recaser dans le privé. Ca commence à changer. Lorsque la plupart des politiques viendront de la société civile, on pourra espérer des réformes en espérant qu’il ne soit pas trop tard.

                                        Quand même merci pour le « non renouvellement » d’un sur deux c’est toujours ca de pris pour les générations futures.


                                        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 11 mars 2010 12:55

                                          100 000 jeunes sans formation par an , 800 000 gardes a vue, 1/3 des types en prison en attente de proces ... OUI, on prefere ces gens dans la rue plutot que sous la soit disante protection d un service public qui ne MARCHE PAS et cree des frustrations enormes.


                                        • oj 10 mars 2010 19:53

                                          si tout cela est vrai : c’est une cause d’insurrection immédiate.

                                          Rien ne bouge depuis que tout cela est mis en avant : donc tout cela est faux !


                                          • BA 10 mars 2010 21:17

                                            Mercredi 10 mars 2010 :

                                            USA : déficit budgétaire record de 221 milliards de dollars en février.

                                            Le déficit cumulé pour les cinq premiers mois de l’année (octobre 2009-février 2010) atteignait la somme record de 651 602 milliards de dollars fin février.

                                            La Maison-Blanche prévoit que le déficit pour l’ensemble de l’année 2009-2010 atteindra la somme inouïe de plus de 1 555 milliards de dollars, effaçant le record de plus de 1 415 milliards de dollars constaté l’année précédente, du fait des efforts de relance économique du gouvernement.

                                            http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=9c0a0d43a78076b39f4bf270c54d3144

                                            D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB  ?

                                            La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

                                            La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

                                            La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

                                            La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

                                            La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.

                                            La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

                                            La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

                                            C’est à la page 30  :

                                            http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf

                                             

                                             

                                             


                                            • BA 10 mars 2010 21:19

                                              Mercredi 10 mars 2010 :

                                              USA : déficit budgétaire record de 221 milliards de dollars en février.

                                              Le déficit cumulé pour les cinq premiers mois de l’année (octobre 2009-février 2010) atteignait la somme record de 651,602 milliards de dollars fin février.

                                              La Maison-Blanche prévoit que le déficit pour l’ensemble de l’année 2009-2010 atteindra la somme inouïe de plus de 1 555 milliards de dollars, effaçant le record de plus de 1 415 milliards de dollars constaté l’année précédente, du fait des efforts de relance économique du gouvernement.

                                              http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=9c0a0d43a78076b39f4bf270c54d3144

                                              D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB  ?

                                              La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

                                              La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

                                              La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

                                              La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

                                              La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.

                                              La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

                                              La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

                                              C’est à la page 30 :

                                              http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf


                                              • viva 10 mars 2010 21:38

                                                Les nationalisation ont permis de sauver des entreprises qui auraient couler sans cela, une fois renfloué avec notre argent elles ont été revendu à bas prix. Voila qui n’a pas arrangé les finances.

                                                Avec la disparition des entreprise publique, il n’y a plus de grand projet qui ont fait que la France avait un haut niveau technologique.

                                                A prèsent ne reste plus que quelques grosses boites peu innovantes, qui vivent sur les acquis passés et les aides de l’état. Elles s’engraissent sur le dos des populations en bénéficiants de soutien politique, elles sont à la limite d’être des parasites pour certaines


                                                • Et hop ! Et hop ! 10 mars 2010 23:54

                                                  On a qu’à faire un référendum comme les Islandais :

                                                  NE PAS REMBOURSER : 97,6 %
                                                  REMBOURSER : 1,1 %

                                                  Ca permet de voir la proportion de gens auxquels profitent ce système.

                                                  Et pfuitt !... on aura plus de dettes.

                                                  Tant pis pour les usuriers, leurs agences de notation, le FMI, et les banques internationales too big too fail.


                                                  • tylhdar tylhdar 11 mars 2010 01:59

                                                    Et pour compléter l’article, eleusis nous montre que la privatisation de total est une erreur monumentale, en effet c’est un gros manque de rentrer d’argent pour l’état.


                                                    • Prometheus Jeremy971 11 mars 2010 09:09

                                                      Il est stupide de vouloir faire descendre notre dette aujourd’hui. Surtout dans une économie qui stagne, et qui sort de récession comme la notre.
                                                      La dette est aujourd’hui le seul levier de croissance. sans dette plus d’investissement, plus de relance, sans compter qu’une dette à zéro de la France signifierait un énorme manque à gagner pour tous les agents économiques.
                                                      Ce genre de cas est impossible surtout avec une monnaie qui n’est plus indexé sur une marchandise. Le seul moyen de s’enrichir s’est à travers la dette.

                                                      Aprés la vrai escroquerie, et c’est vrai, c’est de vendre nos entreprises publics pour combler une dette qui n’a fait qu’augmenter depuis 30 ans. Il est clair que même sans la vente des entreprises publics elle aurait augmenté.

                                                      Il y a une vraie logique d’appropriation de la richesse des citoyens dans la dette et la privatisation. D’un coté des services gratuits deviennent payant, de l’autre 40% de nos impôts vont au réglement de la dette. Dette qui appartient à qui ? Pour 40% à des sociétés, et fortunes françaises à travers des obligations d’état. Comment s’étonner après de voir des entreprises publics tombés dans le privé ? Puis voir des arrangements (comme dans le secteur de la téléphonie), et des surcoûts pour le consommateur ?

                                                      De plus la politique de défiscalisation de Sarkozy, et son grand emprunt montre bien qu’il s’en fout complétement de la dette française. Je le soupconne plus d’être dans une logique de souveraineté de la dette, racheté par des entreprises françaises. Mais qui dit controle de la dette, dit controle de la monnaie, de sa croissance, de sa politique, de ses citoyens. Nous ne sommes plus en démocratie dans ce cas là mais dans une oligarchie de marchands. C’est une régression de plusieurs siècles en terme de progrès politique.

                                                      Et le cas grec est très intéressant car les directives européennes de dette à 60% du PIB mais sans controle des états sur l’émission de la monnaie, a poussé ce pays a la seule option qu’il avait ! La vente de ses entreprises publics, la réduction du nombre de fonctionnaire, bref le recul de ses dépenses publiques en bradant sa souveraineté. On parle même de la vente de territoire grecque. Dans ce sens l’union euroépenne affiche clairement ses orientations politiques, le controle de la dette par des entreprises privés ! Il est à noter que malgré son plan d’austérité draconien la dette grecque passe de 11,7% à 8,3% dans le meilleur des cas. Ce qui montre bien que la privatisation est une goutte d’eau dans la dette. Sa dette va surement en plus exploser sur le long terme avec le maque à gagner sur ses rentrées fiscales. A part si les grecs acceptent de rouler sur des routes en boue....


                                                      • Prometheus Jeremy971 11 mars 2010 09:19

                                                        Je voulais dire un déficit publique (rentrées - dépenses) de 11,7% à 8.3%. La dette publique (obligations d’état) elle est de 110% et va vers les 120%...


                                                        • Ecométa Ecométa 11 mars 2010 11:14

                                                          La solution, celle que vous semblez chercher, c’est une véritable « économie mixte », dans laquelle le capital ne sert pas prioritairement, voire exclusivement, les tenants et aboutissants du capital, véritable cercle vicieux, mais prioritairement des tenants et des aboutissants sociétaux, et nécessairement, bien qu’accessoirement, le capital !

                                                          Ceci, l’économie mixte, c’est longtemps pratiqué en France et même en Europe, avec un secteur de la protection sociale, hors marché, car il y a des choses essentielles avec lesquelles il convient de ne pas jouer économiquement. Un type d’économie particulière, mutualiste, assurantielle, solidaire, celle de la protection sociale, normalement hors budget de l’Etat, sauf pour le déficit (ce qui arrange bien…) et que certains libéraux libéralistes, tout ceux, même et surtout ceux au pouvoir actuellement en France et qui entendent mettre le service public en coupes réglées, voudraient voire tomber dans le giron du « marché », de la loi du marché tellement facile à manipuler, à détournée ! Ils faut dire que le marché, que l’économie de marché, ses tenants et leurs aboutissants, ont besoin de cette manne pour alimenter cette économie libérale véritable trou noir cosmique dévoreur d’énergie en tout genre : autrement tout s’écroule !

                                                          Une économie spécifique, celle de la protection sociale, qui représente toujours un poids économique important, et une spécificité qui fait que la France résiste mieux que d’autre pays à cette crise économique et sociale ! Un déficit des systèmes de protection sociale, notamment de la « Sécu », le fameux « trou de la sécu », savamment entretenu par des solutions qui n’en sont pas, par des solutions basée uniquement et directement, et véritable « positivisme scientiste », même aberration intellectuelle, incomplétude intellectuelle, sur le « comment sans le pourquoi » : comment réduire le trou, sans réellement savoir pourquoi ce trou, et, ensuite, seulement dans un deuxième temps, comment le réduire !

                                                          Nous sommes dans un véritable cercle vieux car c’est précisément l’économie de marché, et ses corollaires, que sont le libéralisme économique, le libre échangisme, le capitalisme financier, ce « tout financier », ce tout argent, cette « économie de l’argent dette » ; tout cela qui déchire le tissu économique et social et fait que les recette de la sécurité sociale sont exsangues, que l’assiette des cotisations se réduit car le chômage règne en maître, le travail est en miette, et que les cotisation sont précisément assises sur le travail ! Alors que l’économie du tout marché, surtout de celui de l’argent roi, est responsable de tout ce bordel, c’est cette même économie qui réclame que lui revienne cette manne de la protection sociale qui lui échappe : n’est-ce pas, là,  le comble de la manipulation ? C’est sans aucun doute la « stratégie du choc » de Milton Friedman… « Seule une crise, réelle ou supposée, peut produire des changements », qui opère ! C’est la théorie du chaos, créer la crise, l’entretenir par de fausses solutions, tout démolir, pour, ensuite, imposer sa vision des choses : une doctrine économique exclusivement libérale !

                                                          Un problème sans solution est un problème mal posé, disait Albert Einstein ; autrement dit : un problème qui perdure, comme perdure le trou de la sécurité sociale, n’est pas un problème insoluble mais un problème mal posé ! Il disait également que « les problèmes ne peuvent être résolus par le niveau de conscience qui les a créés ; autrement dit : seul un niveau de conscience différent, celui collectif, de réelle solidarité, pourra résoudre les problèmes posée par une conscience essentiellement individualiste !

                                                          Elevons, sans pour autant tomber dans le communisme, notre niveau de conscience collective ; révélons notre intelligence collective !


                                                          • GEORGES GEORGES 11 mars 2010 12:23

                                                            Merci pour vos réactions.

                                                            Le commentaire du Canard Républicain est très intéressant sur les remboursements auprès d’institutionnels privés avec intérêt...Ca symbolise le fonctionnement du système...au final on n’arrivera jamais à rembourser, tout le monde le sait...
                                                            Ne faudrait-il pas supprimer les intérêts ? Et ne rembourser que le capital ? après tout, ce sont les Etats qui font les lois, et qui se laissent eux-mêmes piquer leur argent...et je rappelle que tout notre impôt sur le revenu va uniquement au remboursement des intérêts de la dette...

                                                            je suis également d’accord avec le péripate : finalement on a privatisé tout ce qui marchait et était rentable...on a conservé tout ce que ne voulaient peut-être pas s’accaparer les financiers...cqfd


                                                            • Prometheus Jeremy971 11 mars 2010 18:07

                                                              Pourquoi racheter une société qui ne fonctionne pas dans le même temps. il est évident que lorsqu’il y a privatisation c’est que l’état cède un organe sain, et rentable à des organismes privés qui en tireront profit. Exemple, Total a fait 131milliard de chiffre d’affaire l’an passé.... Le pire c’est que bien souvent les sociétés publiques sont restructurées petit à petit par l’état (le cas de la poste actuellement) pour devenir de plus en plus rentable, pour finalement être vendu au privé.


                                                            • Ecométa Ecométa 12 mars 2010 09:46

                                                              Tout ça pour ça !

                                                              Vous trouvez « intéressant » le commentaire de Canard Républicain qui ne fait que reprendre le contenu et les commentaires d’un livre publié en 2009 !

                                                              Vous auriez donc rédigé votre article sans connaître le concept de « l’argent dette » ; vous découvrez seulement la chose : vous débarquez !

                                                              De plus vous donnez quitus à péripate qui s’affirme contre tout !

                                                              « finalement on a privatisé tout ce qui marchait et était rentable...On a conservé tout ce que ne voulaient peut-être pas s’accaparer les financiers…CQFD

                                                              Les financiers ont tout accaparé et ils ont même largement hypothéqué notre avenir, le nôtre et surtout celui de nos enfants.

                                                              Nous sommes dans un véritable cercle vicieux… et plus d’impôts comme vous le préconisez ne ferait qu’aggravée la situation ; et tout ceci au nom d’une dette totalement virtuelle, de jeux d’écritures sans réelle création de richesses !

                                                              Tout s’écroulera : tout forcément s’écroulera dans ce jeu de dupes, dans ce jeu de bonneteau !

                                                              Il n’y a qu’une solution possible : donner un grand coup de pied dans la fourmilière, sérieusement réglementer, et même nationaliser la finance : seulement la finance !

                                                              Economiquement nous marchons sur la tête : le « surréalisme » est total !  Economiquement, l’argent, la monnaie, est un simple moyen pratique pour échanger, et il ne devrait jamais constituer une dette ! La monnaie, celle nationale, fédérale, ou « unionaire », doit être la chose la plus stable qui soit, et elle ne devrait jamais donner lieu à spéculation ! Si les Etats mettaient autant d’énergie à lutter contre la spéculation en tout genre, capitaliste, qu’ils en mettent à lutter contre l’inflation : nous n’aurions certainement pas toutes ces difficultés ! Mais voilà le capital, et les capitalistes, n’aiment pas l’inflation qui lui coûte par contre il adore la spéculation qui rapporte : qui rapporte virtuellement ! Seulement virtuellement, car, arriver un moment, les choses s’équilibrent et c’est la crise capitaliste, car par nature le capitalisme, usage paroxysmique du capital, est crisique !


                                                              • rofo 14 mars 2010 15:43
                                                                C’est là que part notre argent !!!.................................................................................................................
                                                                Loi Pompidou-Giscard
                                                                Le 3 janvier 2009, sur le site de Karl Zéro, http://leweb2zero.tv/video/webrunner_20495ba61eed38b), « Webrunner » postait un document qui aurait mérité d’être connu de tous les Français(es).
                                                                Il rappelait qu’une loi du 3 janvier 1973, loi voulue par Pompidou, alors président de la République pour un an encore, et Giscard d’Estaing, ministre des finances, opérait un changement révolutionnaire ou plutôt contre-révolutionnaire dans le finances publiques.

                                                                Son article 25 stipulait en effet que désormais « Le trésor public ne peut-être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Cet article interdisait désormais, dans un langage propre à ne pas être compris au commun des mortels (y compris sans nul doute des députés de gauche de l’époque qui ne déclenchèrent pas une tempête de protestations avec manifestations géantes dans la rue), à l’État français, de s’avancer à lui-même les fonds nécessaires pour combler son déficit budgétaire éventuel (lequel serait réduit d’autant en fin d’exercice par l’inflation) mais d’avoir recours pour ses besoins de crédit, comme un particulier, aux banques privées qui lui feraient payer bien sûr des intérêts !!!
                                                                Certes pour les grandes dépenses, les relances économiques, l’État avait dû déjà avoir recours par le passé à l’émission d’emprunts qui s’étaient révélés très sûrs pour les prêteurs (ils étaient assurés que l’État rembourserait, ne ferait pas faillite) et néanmoins juteux pour les plus riches, puisqu’ils étaient souvent assortis de mesures fiscales qui favorisaient justement le plus ceux qui payaient beaucoup d’impôts.
                                                                Le record en la matière avait été l’emprunt Pinay, sous la quatrième République. Car sa valeur de remboursement était indexée sur le cours de l’or. Comme celui-ci suivait au moins l’inflation et flambait même dans ces périodes d’incertitudes que constituèrent les guerres coloniales et la Guerre froide, ceux qui y souscrivirent firent, au détriment de tous les autres Français, le plus beau « coup » de leur carrière de spéculateurs.
                                                                Devant le scandale que provoqua ce cadeau fait aux plus riches, Giscard d’Estaing, héritier 20 ans après de l’emprunt pas encore remboursé, ne fit ni une ni deux : il le prolongea encore, autant qu’il était possible.
                                                                La loi voulue par le plus proche conseiller financier du général de Gaulle qu’était Pompidou (On remarquera les trois premiers présidents de la cinquième République étaient très impliqués dans cette situation) entraîna mécaniquement l’explosion de la dette publique, c’est-à-dire de celle de tous les Français.
                                                                Elle était déjà de 229,15 milliards d’euros en 1979 (valeur actuelle après prise en compte de l’inflation sur 20 ans), et représentait 21% du Produit Intérieur Brut (toute la richesse produite par le travail des Français) en un an. En 2006, elle avait atteint 1 149,9 milliards d’euros, et représentait 63,9% du PIB !!!
                                                                Bien sûr, entre temps, il y avait eu le ministère Balladur : désireux comme Giscard, Pompidou, de Gaulle et autre Pinay, de favoriser leurs amis les plus riches par une fiscalité allégée, sans cependant mettre dans la rue les travailleurs par une austérité insupportable (et contre-productive pour l’activité économique) l’ex-premier ministre avait ouvert en grand les vannes du déficit budgétaire.
                                                                On aurait pu espérer que l’Union de la gauche arrivant au pouvoir en 1981, supprimerait la loi Pompidou-Giscard et permettrait de nouveau à la France de se prêter à elle-même. Mais il était trop tard ! L’adhésion aux traités européens l’interdisait déjà !
                                                                Depuis, avec l’adoption de la monnaie unique (sauf pour les Britanniques, donneurs de leçons économiques ... mais pour les autres) le système a été sur-verrouillé. C’est désormais une banque indépendante se comportant comme une banque de statut privé, la Banque Centrale Européenne qui contrôle le taux d’intérêt de base sur lequel se fonde celui que doit payer l’état emprunteur.
                                                                Or pour empêcher les particuliers de trop emprunter ce qui paraît-il relancerait l’inflation, la BCE a toujours fixé des taux directeurs d’intérêts les plus hauts. ce qui n’a fait que faire exploser la dette. Avant la grande crise actuelle qui ne fait que commencer, de bons esprits préconisaient pour résorber cette dette, non d’augmenter les impôts directs sur les plus hauts revenus pour améliorer le « pouvoir d’achat » de l’État, mais par différents procédés de faire baisser les salaires et les retraites et diminuer les dépenses publiques. Ce qui ne pouvait manquer que tuer la demande et diminuer en cercle vicieux le PIB et les revenus de l’État en même temps que cela augmentait le chômage.
                                                                Outre qu’en révélant son étendue effrayante, la dette publique sert à « calmer » les légitimes revendications des travailleurs (« Non seulement les caisses sont vides mais en plus on doit de l’argent »), elle permet également aux banques privées et leurs actionnaires, en ayant pour débiteur le plus sûr client qui soit, à savoir l’État lui-même, de s’offrir une durable rente de situation. Elle compense en partie les pertes que leur confiance irraisonnée envers leur maîtresse idolâtrée à tous, l’économie américaine, leur a fait subir.
                                                                La France a payé depuis 1980 1176 milliards d’euros d’intérêts. Sa dette actuelle s’élève à 1149 milliards d’euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu d’une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards d’excédents.

                                                                Alain Colbert.

                                                                • GEORGES GEORGES 18 mars 2010 13:17

                                                                  Merci rofo pour ce point de vue. C’en est consternant en effet de telles lois...y aurait-il quelqu’un dans la place pour justifier que l’Etat emprunte aux banques privées avec taux d’intérêt ? hormis enrichir cette classe de la population...

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