Il me semble que votre article vise à préciser les stratégies à employer pour faire progresser des thèses très particulières (du type « les victimes sont coupables ») : ce n’est pas un article informatif, mais un article militant.
Indice de ceci, le fait que vous vous félicitiez au passage du développement de certains mouvements en France, sans aucun rapport avec le thème de votre article.
Un des effets curieux de cet article est, au nom de l’objectivité, de mettre sur le même plan la « thèse officielle », qui n’est pourtant pas qu’une « thèse » mais aussi ce que spontanément pense l’immense majorité des gens parce que c’est l’évidence (ce n’est certes pas une preuve, car l’immense majorité des gens est parfois trompée par ce qu’elle croit être le bon sens, mais cela signifie qu’il ne s’agit en tout cas pas là d’une simple « thèse »), et les thèses soutenues ici ou là (vous citez l’extrême droite, mais on sait aussi le rôle en France de Thierry Meyssan, qui affiche sur son site son amitié pour le Hezbollah ; vous citez aussi le Monde Diplomatique, journal sur le site duquel on peut lire que M. Hanniyé, premier ministre du groupe islamiste terroriste HAMAS qui vient de rappeler que son groupe ne reconnaîtrai jamais Israël, est un modéré...)
L’exigence que vous mettez en avant dans la constitution des dossiers ne peut qu’être saluée, mais justement : les « doutes » que vous rappelez vous-même montrent que cette exigence n’est pas satisfaite.