Tout à fait d’accord . L’abstention traduit une crise de la
représentation et peut aboutir à un affaiblissement de la légitimité du pouvoir
politique élu avec un fort taux d’abstention, et qui ne représenterait alors
qu’une partie de la population.
Je trouve inadmissible que le vote blanc ne soit
toujours pas pris en compte. Pourquoi ne pas instituer une espèce de caisse des
dépôts du suffrage universel qui regrouperait tous les votes blancs ? Et
il y en aurait sûrement un paquet. De quoi faire réfléchir…si les politicards
en sont encore capables !
Ou une grève des urnes. Citoyens de droite et de
gauche décideraient de ne pas voter. Une révolution de l’absence. Peut-être que
les politiques se rendraient alors compte du décalage avec leur électeurs. Et
du mécontentement général. Après avoir voté, beaucoup de citoyens se sentent
parfois comme des paillassons pour certains élus ne souhaitant qu’entrer sous
les ors de la République. Et n’en faire qu’à leur tête.
Je considère que l’abstention est au droit de vote ce que la grève est au
droit du travail : un moyen de protestation
Différents sondages montrent d’ores et déjà que
l’abstention sera, une fois de plus, le premier parti de France.
L’abstention
tant crainte des politiques devrait pourtant être reconnue, au regard de
l’Histoire récente .Ce fameux « non » rejeté par référendum par le
peuple français ainsi que par les citoyens néerlandais et irlandais. On sait
que le peuple est souverain lors de ces votes. Néanmoins un acte au caractère
« antidémocratique » s’est tout de même imposé suite à cela. La
politique française a tout de même ratifiée ce traité tout en ignorant le choix
du peuple français ce fameux 29 mai 2005.
Ne pas voter devient aujourd’hui un acte politique ...