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Commentaire de FLORILEGE1975

sur Abstention : Une absence de sens


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FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 14 mars 2010 12:25

@ROMAIN

JE CITE gimo et Patrick

epapel vous explique les règles en vigueur, vous répondez règles que vous souhaiteriez.

tant que vous ne comprendrez pas qu’en démocratie, pour changer les règles il faut voter pour quelqu’un qui les changera vous vous fourvoierez dans une abstention ou vote blanc stérile

Ca ne veut pas dire que nous sommes contre l’abstention ou le vote blanc.

Actuellement voter blanc, s’abstenir ou voter nul, c’est donner sa voix au gagnant !

Encore une fois, avec les règles appliquées actuellement, c’est mathématique !

Avec 50% d’abstention, ma voix compte deux fois plus par rapport à 100% de participants."

Et bien vous avez mis le doigt dessus, ou dedans...Là est le problème : les règles des élections sont à revoir, c’est évident : moins de 30% de voix et élu, ne devrait pas exister, car ce n’est pas représentatif !!! Un minimum devrait être imposé pour légitimer une élection.Les votes blancs comptabilisés pourraient même faire tout basculer en étant 1er ou second : alors il faut tout recommencer et là, peut être, enfin, de nouvelles personnalités sortiront de l’ombre pour porter l’étendard des mécontents qui votent blancs ou qui s’abstiennent !

La mécanique politique et électorale, la stratégie des partis, le rôle des institutions, la manipulation de l’opinion par les médias, les intérêts à court, moyen et long terme d’une classe politique profiteuse et parasite,… font que, malgré une apparente démocratie,… rien ne change et rien ne peut changer…. Et on va le voir dans les mois prochains, rien ne changera.

 C’est cette situation, complètement bloquée, sans espoir d’avenir et seulement animée par des marionnettes médiatiques qui s’agitent dans des débats sans intérêt qui entraîne peu à peu les citoyens à se détourner de l’élection.

Redécouvrir, réinvestir « le » politique c’est fuir « la » politique, son spectacle et ses dérives… À la passivité, bêtise et servilité imposées par les politiciens il faut opposer des pratiques sociales nouvelles qui n’ont rien à voir avec les magouilles de « la » politique mais qui inaugurent de nouveaux rapports sociaux, aussi bien dans les luttes avec la prise en charge collective des entreprises que dans l’organisation de relations nouvelles entre producteurs et consommateurs. Ce n’est qu’à ces conditions que nous affaiblirons un système marchand qui nous conduit à la catastrophe. Pas en jouant son jeu électoral, qui est piégé. 

Les élections ne sont aujourd’hui qu’un leurre pour nous détourner de l’essentiel, pour nous asservir avec des pratiques dérisoires, pour nous inciter à abandonner toute initiative et à faire confiance à des individus plus soucieux de leurs intérêts personnels qu’au bien public.

Le champ de l’action politique est ailleurs, réinventons-le.


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