C’est quand même pas bien compliqué. Il y a deux sortes d’hommes politiques. Ceux qui veulent arriver au pouvoir en se faisant élire par la masse populaire ; ceux qui veulent arriver au pouvoir en s’appuyant sur les élites riches. On appelle ça communément « droite / gauche », mais au fond ce sont les mêmes ambitieux obnubilés par le pouvoir dont seules les stratégies changent (cf les 2 beaux exemples d’opportunismes que furent, en symétrique, Mitterand et Chirac).
Pour les premiers, les banques sont des alliés nécessaires. Pour les deuxièmes, des boucs émissaires bien commodes. Mais, que l’on flatte les riches ou qu’on rivalise de démagogie avec les pauvres, rien ne bougera tant qu’on ne réfléchira pas en termes POLITIQUES. Et les questions POLITIQUES qui se posent aujourd’hui, c’est : qui voulons nous pour nous gouverner, et dans quel système. Revenons donc à ces questions du « meilleur régime », revenons à Platon et Aristote, élevons un peu nos ambitions au lieu de ne penser que fric et révolution.
Aujourd’hui, privilégiés et révolutionnaires ne sont que les 2 côtés d’une même
médaille, celle de l’ambition personnelle et de l’appât du pouvoir. Et, malheureusement ce genre d’article complotiste ne fait que renforcer
le problème au lieu d’ouvrir le couvercle. Et après on s’étonne des taux d’abstention...