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Commentaire de ifelhim

sur La baisse des charges ne crée pas nécessairement d'emplois


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ifelhim (---.---.115.243) 11 décembre 2006 11:53

C’est sans doute une vision simpliste, le problème, c’est que les politiciens, comme les syndicats et les médias ont une vision simpliste : réduire le monde de l’entreprise aux grandes multinationales.

La fiscalité est-elle trop élevée ? Oui, pour toutes les petites structures et les artisans qui sont pris en étau entre la fiscalité et la paperasserie. L’un sans l’autre rendrait déjà la situation plus facile.

Non si l’on prend en compte le fait que les entreprises sont capable de supporter ce taux de charges, à ceci près qu’elles sont trop taxées sur le fait de produire, alors que les taxes devraient porter sur ce qui est vendu (payer a posteriori au lieu de payer a priori).

Enfin, peut-être faudrait-il plus de flexibilité à l’embauche, comme pour les licenciements, en contrepartie d’un réel soutient financier des chômeurs (se retrouver sans indemnités après une démission peut se comprendre, dans le cas d’un départ négocié, mais pour les autres cas ?).

Que dire de ces formations interdites aux plus de vingt sept ans, ou réservées à ceux qui travaillent depuis deux ans (et quid des jeunes qui ne trouvent pas d’emploi au bout d’un an ? => « vous auriez du rester à l’école » ... ?). Combien même lorsque c’est permis, comment financier, lorsque l’on voit les possibilités de l’ANPE ?

Nous aurions besoin de structures plus régionalisées, moins nombreuses, qui couteraient moins cher et seraient pourtant plus efficaces.

Alors oui, il existe d’autres leviers que les baisses (en montant) des charges : leur baisse en nombre, gage de moins de paperasserie, d’un coût fonctionnel moindre (tant pour les entreprises que pour l’état) de plus de lisibilité pour les citoyens...

Mais cela signifie moins de fonctionnaires... ce qui fait essentiellement peur aux syndicats, qui risquent de perdre leur dernier vivier d’adhérents potentiels, alors qu’ils ne représentent déjà plus rien, ou plus grand chose, en dehors des chapelles des services publiques inégalitaires (entre statutaires et non statutaires, entre statutaires et salariés de privé, par exemple pour les retraites : cotiser 0.5 pour toucher 1 quand les ouvriers cotisent 1 pour toucher à peine 1, c’est vrai qu’en terme d’égalité et d’équité...).

Et si seulement il n’y avait que ça... Que dire de certains vieux qui, par clientelisme de leur médecin, font leur cure thermale annuelle, SANS JUSTIFICATION MEDICALE REELLE (comme par exemple certaines activités, en piscine, qui peuvent se faire dans les piscines municipales, dans le cadre d’un club sportif (30 euros par mois, au pire, à comparer avec le coût d’une cure d’un mois smiley)...)

Nous avons quelques problèmes, mais la source est plus dans notre comportement qu’ailleurs... Mais qui osera le dire chez les politiciens ? Qui osera l’admettre publiquement dans les syndicats ? Quel média officiel s’y risquera ?

Et qui osera briser les idéaux de l’extrème gauche, qui est complètement tombée à coté (s’ils cherchaient, réellement, à comprendre, deux chose deviendraient évidentes : c’est, d’une, l’existence de l’argent, et non de la propriété, qui est un problème ; de deux c’est notre indiscipline, rendant les institutions et donc les hiérarchies, le pouvoir, nécessaires, qui est le deuxième problème) ? Mais leur vanité les fait chercher le pouvoir, ils sont condamnés à faire les mêmes erreurs que ceux qu’ils critiquent ; ils ne peuvent apporter aucune solution, juste un appauvrissement généralisé, un nivelement par le bas, avec des privilégiés dont la situation est encore plus inique...


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