Le problème n’est pas le gène en lui même...
Le problème est le fait de « fabriquer » en grande quantité des organismes vivants porteur de tels gènes, que celui-ci soit disséminer vers d’autres organismes ou pas : les gènes en question risque bel et bien de rendre des souches de bactéries résistantes.
Autre chose encore : il faut bien avoir présent à l’esprit que le mécanisme un gène (codé sur un brin d’ADN) = une protéine, que j’ai appris au lycée il y a 20 ans, ça n’existe plus dans l’esprit des biologiste : il semble bien aujourd’hui que les choses sont beaucoup plus compliqués que ça.
Les gènes interagissent entre eux et un gène peut faire beaucoup plus que coder une protéine : il peut en coder plusieurs, en inhiber une ou au contraire produire massivement une autre.
De plus, le mode de fabrication des ogm est un bricolage hasardeux éhonté : on ne sait pas si le gène modifié est le seul, ou il se place dans l’ADN, etc...
Et rajouter par dessus le marché que les firmes qui brevettes des ogm refusent des études indépendantes sur ce que font réellement leur produit (on nom du droit de propriété intellectuel), et vous m’avez compris...
Beaucoup de gens comme vous argumente sur le mode : « Un petit gène de rien du tout, où est le problème ? ». Et si c’était effectivement le cas, vous auriez raison.
Le problème (sans tenir compte des problème de dissémination, de propriété des semences...), c’est que personne ne sait exactement exactement ce qui est réellement modifié dans ces organismes, si c’est peu, si c’est beaucoup, si c’est anodin, si ça ne l’ai pas...
Partant de las, que les rares labos indépendants qui ont fait bouffer régulièrement des OGM à des rats ou des souris aient obtenus (*) des résultats catastrophiques concernant la santé de ces rongeurs n’a rien de vraiment surprenant.
(*)Parfois à leur grande surprise...