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Commentaire de Brath-z

sur Il existe aussi une « banalité du bien » porteuse d'espoir


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Brath-z Brath-z 15 mars 2010 19:31

En Italie, la situation était étrange : tant que le régime était à 100% fasciste, les juifs n’étaient pas plus persécutés que sous le régime royal (c’est-à-dire que les troupes n’empêchaient ni ne cautionnaient certains mouvements spontanés contre les juifs, ou autres), car même si Mussolini lui-même était raciste (et plus particulièrement antijuifs et antinoirs), ni la doctrine fasciste ni le régime fasciste n’était raciste (ce qui ne l’empêchait par d’être dictatorial, entendons-nous bien là-dessus).
A partir de 1938 (pacte de fer), des nazis ont été intégrés au conseil national-fasciste en échange de troupes allemandes chargées de maintenir l’ordre (sans Hitler, Mussolini ayant perdu tout soutien suite à l’assassinat du dictateur autrichien Dollfuss et de son invasion de l’Éthiopie, le régime fasciste se retrouvait isolé et se serait surement effondré en deux ou trois ans). Bien évidemment, ces nazis ont infléchi les notes doctrinales du conseil national-fasciste (incarnation de l’état-peuple dans la cosmologie mussolinienne) dans le sens d’une persécution des juifs.

Mais avant 1943, aucune mesure d’ampleur n’était prise contre les juifs en Italie. Après, c’est moins évident, mais il faut dire que le pays était en guerre civile et que l’autorité fasciste était en fait totalement entre les mains des nazis allemands et italiens.


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