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Commentaire de Voris

sur Jean Ferrat, « comme une étoile au fond d'un trou » ?


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Voris 16 mars 2010 10:20

La chanson « Nuit et brouillard » est excellente (j’avais cité par erreur « Potemkine » mais le lecteur aura rectifié de lui-même). Mais il y a ce passage « la fuite monotone et sans hâte du temps » qui personnellement me paraît ridicule à plusieurs points de vue (personnels). D’abord, le contraste avec les mots qui précèdent, ensuite le choix peu judicieux de ces mots choisis par Ferrat pour ralentir (les 4 syllabes du mot « monotone » et son évocation de lenteur, le mot « hâte » avec son â qui freine aussi). La tournure se veut poétique mais tranche avec les mots de chansonnier. Bon, rien de grave et il y a une part de subjectivité de ma part. Je préfère les formules comme « étonnés qu’à leur âge leurs veines soient devenues si bleues » (je cite de mémoire). Ces mots font frémir et ils ont plus de force que les mots ridicules qui se veulent empruntés à la poésie.

Sion, je n’ai pas compris du tout le rapprochement avec les vers de Corneille.


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