En effet, il y a une dynamique très forte en Amérique latine, bien plus qu’on ne l’imagine. J’essaierai d’écrire sur des expériences concrètes qui illustrent cette dynamique et cet engagement mais principalement sur le Brésil où la difficulté est encore celle de la circulation des informations, celles-ci étant toujours très limitées par une grande presse qui ne développe pas les sujets à fond, se contentant de relater superficiellement les choses.
Grâce à Internet, nous avons aujourd’hui la possibilité de véhiculer de l’info, et c’est ce que nous faisons en ce qui concerne le projet BECE, mais elle circule surtout en une multitude de forums thématiques, voire de réseaux ’privés’, et la recherche de l’info, dans un pays aussi gigantesque, ressemble à l’histoire de l’aiguille dans la botte de foin ! La récente structuration au plan national du réseau REBIA est un pas vers la centralisation et l’organisation de l’information socio-environnementale.
Quant à des informations sur la Colombie, particulièrement, ou même sur d’autres pays d’AL, c’est encore très difficile car même la grande presse n’en parle pas. Dans le cadre du projet BECE et à travers notre programme de communication internationale, nous avons comme objectif d’établir des liens directs dans tous les autres pays mais, comme nous sommes tous volontaires et n’ayant aucun financement pour amplifier nos actions, les choses se mettent en place assez lentement.