Bonjour, Voris et Bernard.
Sur quoi vous basez-vous pour affirmer, en contradiction avec des informations entendues ou lues ici et là, que les candidats choisis l’ont été en fonction de leur goût pour la télé-réalité ? J’avoue que cette affirmation non seulement me surprend mais me hérisse quelque peu le poil car le protocole de recrutement semble avoir été fait précisément pour éviter cet écueil. Et mis à part un ou deux candidats qui reconnaissent avoir été consommateurs de télé-réalité, les autres n’y ont pas fait référence.
Certes, cette émission-expérience est sujette à bien des débats, et sans doute à bien des critiques. Mais il convient, dans le regard que l’on pose dessus, de ne pas tomber prêter soi-même le flanc à la critique en usant d’arguments fallacieux ou tendancieux.
Autre chose : cette émission n’est évidemment pas représentative de la vraie vie, mais elle n’en est pas si éloignée si j’en crois mes propres expériences. En voici une, vécue à l’armée, sur laquelle je reviendrai peut-être dans un prochain article :
Il était une fois un sous-officier sadique qui prenait plaisir à rassembler le piquet d’incendie de la caserne plusieurs fois par nuit pour emmerder les appelés. Et ça marchait très bien : réveillés en sursaut 3 ou 4 fois dans la nuit, les bidasses se précipitaient au poste de garde, à l’autre bout de la caserne, en treillis, rangers et casque sur la tête comme le voulait le règlement. Après 2 appels lors de mon 1er piquet d’incendie, je me suis mis en pyjama puis je me suis couché tandis que mes camarades s’allongeaient tout habillés sur leur lit. Au 3e appel, j’ai eu la tentation de refuser d’y aller, ce qui m’aurait coûté quelques jours d’arrêts supplémentaires dans un palmarès déjà bien étoffé. J’ai pourtant choisi de me présenter... en pyjama. Cela m’a valu une convocation par le colonel qui, très étonné, a appris par ce biais les agissements de l’adjudant. Ce genre de plaisanterie a aussitôt cessé, et si j’ai subi pour la forme quelques jours de consigne, l’adjudant a été victime d’une sévère sanction. Conclusion : depuis plus d’un an, des appelés subissaient sans se rebeller un traitement sadique. Je crois malheureusement que la plupart de ceux-là auraient sans aucun doute poussé la manette des 460 volts !!!
Bonne journée.