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Commentaire de ffi

sur « Le Horla » et le mythe du complot du 11 septembre (Guy de Maupassant, 1886, première version)


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ffi ffi 19 mars 2010 08:23

Plutôt que de doute, je préfèrerais parler de questionnement, puisque le doute peut aussi être entendu dans le sens d’abattement.

Il s’agit en fait d’avoir ce réflexe de questionner les affirmations toutes faites que l’on a en mémoire. On peut distinguer très clairement l’homme et l’animal ainsi : l’animal a une mémoire, il peut être dressé (Pavlov).
L’homme a aussi une mémoire, c’est son coté animal.
Mais, parfois, et c’est très étrange, l’homme change d’opinion. Manifestement, il ne s’est pas contenté de répéter les affirmations qu’il tenait pour vrai en mémoire. Comment a-t-il fait ?
Il apparaît qu’il a été capable de s’interroger sur ce qu’il croyait vrai, de le voir sous un jour nouveau, et donc de modifier sa mémoire.
L’esprit humain est raisonnable en ceci qu’il est en capacité de modifier de lui-même les affirmations contenues dans sa mémoire, ceci par une démarche de questionnement.

Sans cette capacité de s’élever au-delà de la simple répétition de sa mémoire, l’homme n’est qu’un animal.

Est-ce pour cela que toutes les démarches de questionnement contemporaines (comme sur le 11/9) sont à ce point dangereuses ?


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