Oui, Jack ; le dialogue est toujours utile ; je suis heureux qu’il ait dissipé certains malentendus.
(c’est vrai que, comme le dit Shawford, je suis, par rapport à l’Europe, en décalage horaire de 7 heures, ce qui « décale » un peu mes interventions).
J’ai pris, donc, pour de l’emphase, ce qui n’est que de l’émotion ; dont acte ; je vous rends grâce de cette émotion, que je partage, à propos de la disparition de Ferrat.
Pour l’humour, à propos de Bové, j’étais effectivement passé à côté ; sans doute mon tempérament méditerranéen, qui me porte, parfois, à m’emporter : désolé...
Sur Ferrat, il y aurait tant à dire encore, mais effectivement, nous n’avons pas son talent pour lui rendre assez dignement hommage ; tout juste pouvons nous essayer de le faire, avec nos propres mots ; l’important étant, je pense, de ne pas dénaturer ni son œuvre, ni les « positions » politiques, philosophiques, humanistes, d’un homme digne et debout, ayant toujours prêché la justice, et la fraternité ; concepts qui se font si rares en ces temps d’iniquité et de tentaitve de repliement sur soi.
Pour votre « croix », je ne vous plains pas ; je suis sûr que vous l’avez choisie selon vos goûts, et que vous ne regrettez pas votre choix ; Ferrat ne chantait-il pas « Les belles étrangères », et Baudelaire ; j’espère simplement, que, comme la « Malabaraise », elle ne regrette pas son choix d’avoir quitté ses « pays chauds et bleus » pour « ce pays trop peuplé que fauche la souffrance »...
Au plaisir de vous lire...