Comme tous les gros balourds de droite qui, faut pas trop leur en demander, après tout si on est de droite c’est bien parce qu’on n’a pas envie de se casser la tête, Lucilio confond ouvertement et volontairement déterminisme génétique et social.
Certes les hommes ne naissent pas égaux, ils n’ont pas tous le même potentiel : il y a des Victor Hugo et il y a des B.H.L, il y a des Ava Gardner et des Nadine Morano, Il y a des Alexandre et Napoléon et il y a des Nicolas, il y a des forts, des faibles, des intelligents, parfois des génies ! et des crétins complets. C’est vrai, et c’est tant mieux ; un monde entièrement composés de beaux ou de laids, de génies ou de crétins, supprime de fait les concepts de beauté ou d’intelligence.
Mais il y a une énorme différence entre ce déterminisme génétique auquel nul ne peut échapper, et l’inégalité sociale qui elle ne répond d’aucun autre déterminisme que celui que nos chers maîtres nous imposent.
Lucilio mélange tout ; c’est normal, c’est son rôle : entretenir la confusion dans les cervelles. Notre rôle doit donc être de répondre à cet enfumage systématique et de rappeler la vérité des faits : il y a des gens biens et des crevures ; devinez où se situe Lucilio ?