Bonsoir Lucillio,
personnellement j’ai voté en modération pour la parution de ce « truc », car il est significatif de la confusion dans laquelle une certaine droite se trouve. Voyant bien que leur système qui provoque crise sur crise est à bout de souffle, cette droite là joue à se faire peur, à nous faire peur, avec l’énergie du désespoir.
Et ça donne ce genre de machin - car décidément non je n’arrive pas à lui donner le qualificatif d’article.
Mais intéressons-nous maintenant au propos qui se résume à expliquer que l’égalité sociale, c’est l’enfer pavé de bonnes intentions. Et qu’est-ce qu’utilise Lucillio pour sa démonstration ? Un auteur de SF qui a écrit un livre lorsque la guerre froide battait son plein et que la propagande expliquait aux Américains que les soviétiques bouffaient les enfants au petit déjeuner !
Tiens, on pourrait développer cet argumentaire avec le même auteur mais un livre un peu plus récent, « un homme sans patrie » publié en 2006, ou il nous livre sa pensée profonde sur GW Bush. Extraits :
« Et Dieu ? S’il était vivant
aujourd’hui ? Il aurait à se faire athée, parce que l’odeur de merde est
devenue irrespirable.
Je suis aussi célibataire que la moitié
du clergé hétérosexuel catholique.
Le napalm est né à Harvard. Veritas !
Notre président est chrétien. Hitler l’était aussi. Le Shrapnel a été
inventé par l’anglais qui porte ce nom. Vous n’aimeriez pas que quelque
chose porte votre nom ?
Ce qui rendait le Mexique si maléfique en
1840, bien avant notre Guerre de Sécession, c’était que l’esclavage y
était illégal.
A quarante et un ans, dit-il, Jésus est
apparu à Georges Bush et l’a fait cessé de picoler, de renifler de la
peinture. D’autres ivrognes ont vu apparaître des éléphants roses. »
Alors, Lucillio, on conclut que le Bushisme c’est pas mieux que l’égalitarisme social ??
Et pour nous expliquer la vie, allez-vous prendre en référence un auteur de SF lui aussi bien connu, en l’occurrence L Ron Hubbard ?
Encore plus exécrable cette prose de comptoir, déguisé intello par le truchement de quelques mots savant du genre « antonomase » dont on se demande d’ailleurs ce qu’il vient foutre là - une antonomase étant un nom propre utilisé comme un nom commun - comme par exemple « frigidaire » est une antonomase (ou un métasémème, une synecdoque, un trope, une métonymie) qui désigne un « réfrigérateur ».
Bref, un truc prout prout et pompeux, écrit avec des moufles, et dont le seul propos est de jouer à se faire peur dans les salons de la bourgeoisie d’empire.