Ce qui n’est pas mentionné, c’est que C.B a débuté sa carrière à la tête de la PME familiale après le décès de son père. Puis comme Président de la MNEF à la fin de ses études. Pas le cas typique d’un haut fonctionnaire parachuté.
« Stage dans la haute finance »...bon, pas la peine de répondre... "avant de s’investir complètement en politique. Vous omettez la création de 2 start-up (notamment karavel.com, grande agence de voyage en ligne), ce qui le légitime à mon sens totalement en matière d’économie de l’innovation.
« Quand aux »économistes les plus renommés« , je vois la Fondation Saint-Simon, Thierry Breton et le rapport Pébereau. »
Lisez les écrits de Daniel Cohen, Olivier Blanchard et bien d’autres, vous noterez de très fortes convergences.
Il y a par ailleurs une grande proximité de vues avec l’Institut Montaigne. Secte ultralibérale aussi ?
Je vous signale que la commission Pébereau était composée de hauts fonctionnaires, économistes, journalistes, de droite comme de gauche.
Vous auriez préféré que l’audit de la situation budgétaire de l’Etat soit effectué en interne ? Vous auriez immédiatement considéré qu’on ne peut être juge et partie, non ?
Le redressement d’Air France n’est pas une référence ?
Mais effectivement, même si le parcours asseoit une crédibilité et une légitimité, ce qui compte le + c’est le projet.
Pour confronter vos idées économiques à celles de CB, je vous recommande vivement la lecture de la croissance ou le chaos, de son rapport « Pour un ecosystème de la croissance » et de sa proposition de loi sur l’économie de l’innovation.
Vous trouverez ces 2 derniers docs sur www.ecosysteme-croissance.com.