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Commentaire de Fergus

sur Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l'enseignement catholique


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Fergus Fergus 24 mars 2010 23:37

Bonsoir, Gül.

Je constate que ton parcours scolaire n’a pas été non plus un long fleuve tranquille. Des instituteurs ou institutrices à l’ancienne comme celle que tu décris étaient assez fréquents dans les villages. Je ne suis par conséquent pas étonné de cette expérience.

A ce sujet, j’aurais aimé pouvoir constater par moi-même comment se comportaient vis-à-vis de leurs élèves deux de mes tantes, institutrices de classe unique dans deux villages d’Auvergne. L’une était douce et l’autre très sévère pour ne pas dire rugueuse, et contrairement à ce que l’on croyait alors, c’est la « douce » qui obtenait, et d’assez loin, les meilleurs résultats, comme quoi il n’y a pas de règle en matière d’enseignement, si ce n’est qu’il faut avant tout intéresser les enfants.

Confidence pour confidence, la cantine de mon Institution était elle aussi dégueulasse, au point que j’y ai surtout mangé du pain qui, par chance, ne manquait pas. De plus on avait le droit de ramener des victuailles au retour de permission et mes premiers jours s’en trouvaient améliorés.

Pour la conclusion, d’accord avec toi pour dire que quelques glifles ou coups de pied au cul par ci par là en cas de manquement n’ont jamais fait de mal à quiconque. Rien à voir avec les châtiments corporels érigés en système éducatif. Cela dit, la meilleure méthode consiste encore à capter l’attention des élèves par un enseignement de qualité, et sur ce plan-là, c’est à Saint-Charles que j’ai trouvé les meilleurs professeurs comme je l’ai déjà indiqué dans un précédent commentaire.

Quant à légiférer pour interdire la fessée (je crois qu’il s’agit d’un projet de la député UMP Edwige Antier), je trouve que c’est une ânerie tant il y a de sujets de préoccupation autrement plus urgents. Donner une gifle ou une fessée à un enfant, même si je n’en suis pas partisan, peut dans certains cas être un moyen d’évacuer un conflit. On n’est pas la pour autant dans le mauvais traitement, n’en déplaise à la théoricienne Mme Antier. Affaire à suivre...

Amitiés,
Fergus


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