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Accueil du site > Tribune Libre > Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement (...)

Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement catholique

Avec neuf établissements scolaires – publics ou privés – et une ultime sortie de piste en classe de seconde, mon parcours éducatif a été non seulement inachevé mais surtout des plus chaotiques. La faute à un caractère rebelle, mais aussi à un rejet viscéral de l’injustice. Mon plus bref passage n’a duré que quelques semaines dans une école privée de Paris. Le plus long dans un internat catholique de province : deux ans et un peu plus d’un trimestre. C’est là que j’ai véritablement découvert les châtiments corporels en milieu scolaire...

J’avais pourtant déjà subi à plusieurs reprises, et dans divers établissements, des châtiments corporels, mais ils relevaient plus de la réaction d’humeur d’un enseignant que d’une méthode éducative : cheveux tirés sur la nuque ici, coups de règles sur les doigts là, pas de quoi ameuter les défenseurs de l’enfance en cette fin des années 50, aussi douloureuses fussent ces punitions, la palme revenant aux stations prolongées à genoux sur une règle carrée métallique, un autre supplice régulièrement pratiqué en ce temps-là pour mater ceux que l’on appelait « les fortes têtes ». Un statut rapidement acquis à cette époque après quelques incartades qui feraient aujourd’hui bien pâle figure comparées aux débordements que connaissent régulièrement collèges et lycées.

Changement de décor à l’Institution Saint-Charles. Derrière les hauts murs de cet établissement aux allures de pénitencier, le châtiment corporel était un élément non seulement important mais essentiel du système éducatif. À l’aube des sixties et au cœur de la France profonde, c’est un modèle britannique qui était en vigueur dans cette école dirigée d’une main de fer par des prêtres ensoutanés. Tous les professeurs n’étaient pas des prêtres – il y avait même une enseignante de mathématiques qui me vaudra mon exclusion définitive* –, mais tous étaient, comme les élèves, soumis à un strict règlement intérieur. Un règlement qui leur offrait, en cas de manquement à la discipline, la possibilité soit d’infliger une colle (retenue), soit de se décharger de la punition en envoyant les récalcitrants, les fauteurs de troubles et même les simples retardataires vers le… préfet de discipline, munis d’un papier sur lequel l’enseignant avait consigné la nature de la faute commise.

Cigarette, whiskey et petites fessées

Singulier bonhomme, ce préfet de discipline. Situé physiquement à mi-chemin entre Valéry Giscard d’Estaing et le croque-mort de Lucky Luke, cet abbé en soutane au long corps dégingandé était sec comme un coup de trique, sans doute par mimétisme avec ce qui faisait l’essentiel de sa fonction : cingler de coups de baguette les fesses ou les cuisses des impudents qui avaient osé défier l’autorité, qu’elle émanât d’un professeur, d’un pion ou même de l’intendante, gardienne des fournitures et gestionnaire du ravitaillement. Une tâche dont l’abbé s’acquittait avec un zèle manifeste, hérité d’une éducation irlandaise séculaire.

Très courtois, au demeurant, l’abbé Fox. Avachi dans son fauteuil en cuir, il était généralement occupé, cigarette ou cigarillo aux lèvres, à lire l’un des romans interdits confisqué la veille à un pensionnaire imprudent, ou saisi lors d’une fouille impromptue des dortoirs. La première fois que j’avais eu affaire à lui, Mister Fox était plongé dans le sulfureux J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian alias Vernon Sullivan. Sans doute pour mieux en apprécier l’ignominie. Comble de malchance pour moi, l’abbé accompagnait sa lecture d’un verre de ce whiskey irlandais dont il raffolait et dont une bouteille trônait toujours à portée de main sur son bureau. Or, Mr Fox détestait être interrompu dans sa lecture, et plus encore dans la dégustation concomitante de son whiskey et de son cigare, ce qui valait ipso facto un doublement de la punition du trublion. Interrompu dans son édifiante lecture, le préfet n’en perdait pas pour autant sa courtoisie, et c’est d’un ton très aimable qu’après avoir lu le papier de l’enseignant, il faisait pivoter son fauteuil puis, avec un fort accent irlandais, demandait à l’élève puni de venir se placer debout devant lui, le pantalon sur les chevilles mais en gardant toutefois son slip.

L’abbé Fox tirait alors une tablette située entre le tiroir supérieur et le plateau de son bureau. Il y choisissait avec soin, parmi les cinq baguettes soigneusement alignées, celle qui lui semblait la plus appropriée au châtiment requis ou à la condition du fautif : primo-délinquant, récidiviste ou multirécidiviste. Plus la faute était bénigne, plus la baguette était grosse et limitait la douleur subie. Plus la faute était grave, plus la baguette était fine et cinglait la peau en tirant des larmes de douleur et en laissant durablement des marques rouges sur le haut des cuisses où ce bon père concentrait ses coups pour les fortes têtes, les fesses – de surcroît partiellement protégées par le slip – étant réservées aux cas les plus bénins.

Eu égard à la sévérité du règlement, peu d’élèves passaient l’année scolaire sans subir, un jour ou l’autre, le châtiment infligé par le préfet de discipline : en général trois ou cinq coups de baguette pour les fautes les plus courantes. Mais l’addition pouvait être plus salée dans les cas plus graves comme les dégradations de matériel, les bagarres ou les manquements à l’autorité d’un professeur. Mr Fox infligeait alors d’une main ferme dix ou quinze coups de baguette en passant parfois de la plus grosse à la plus fine pour varier les plaisirs et augmenter progressivement la souffrance de l’élève puni. De la pure perversion tout droit venue des collèges d’outre Manche !

Échange colle contre châtiment corporel

Il était également possible de négocier avec le préfet de discipline. Non pas un adoucissement de la peine – toute tentative de ce genre se serait traduite par une aggravation de la peine –, mais la conversion d’une colle en châtiment corporel ! Il faut savoir que les internes disposaient alors, toutes les deux semaines, d’une permission de 48 heures – du samedi matin au lundi matin – pour voir leur famille et surtout renouveler le linge de corps. Deux heures ou quatre heures de colle n’avaient qu’une incidence limitée sur la vie des pensionnaires ; il n’en allait pas de même avec la colle complète qui se traduisait par une rétention de l’élève puni durant tout le week-end entre les murs de l’Institution. D’où l’intérêt, pour les plus endurcis, de négocier une conversion de peine avec Mr Fox. Une pratique très peu répandue mais parfois rendue nécessaire par les circonstances. C’est ainsi que lors de ma deuxième année à Saint-Charles, j’avais subi, pour un motif oublié, deux colles complètes successives. Ce qui signifiait… six semaines d’affilée sans rentrer à la maison. Impossible, vu l’état de mes slips et chaussettes, malgré un lavage approximatif au savon dans le lavabo du dortoir. J’avais donc négocié avec ce brave préfet et obtenu de lui la levée de cette deuxième colle moyennant… trente coups de baguettes : quinze sur les fesses, quinze sur les cuisses ! Une négociation qui m’avait laissé plusieurs jours de suite un souvenir cuisant. Mais grâce à elle j’avais pu revenir le lundi matin avec du linge propre et quelques victuailles.

Mis à part les coups de Mr Fox, je n’ai pas subi d’autres châtiments physiques dans cette Institution. À deux exceptions près, et de la part de deux autres prêtres : une gifle méritée d’un professeur de français, et une autre, beaucoup plus violente et totalement injuste, d’un professeur d’histoire-géographie qui avait pourtant de la sympathie pour moi. Ce qui ne l’avait pas empêché de m’ouvrir partiellement la pommette au contact de sa chevalière, moyennant quoi j’avais vu rouge et jeté à terre tout le matériel qu’il avait disposé sur son pupitre. Quelques heures plus tard, fait rarissime dans l’enseignement, ce professeur me présentait ses excuses.

Curieusement, je n’ai jamais gardé de mauvais souvenir de mon passage dans cet établissement pourtant dur et austère où, l’imagination aidant, j’ai réalisé en toute impunité quelques-unes des plus belles pitreries de ma scolarité. En outre, enfermé durant de longues heures de colle avec le dictionnaire ou le théâtre classique pour seuls compagnons, j’y ai appris énormément de choses. J’ai même ramené de cette Institution une édition de 1820 des lettres de Mme de Sévigné, sauvée des rats dans un grenier parmi des centaines d’autres bouquins du 19e siècle livrés aux moisissures, tels ces ouvrages moribonds de Fontenelle ou Sainte-Beuve. Un invraisemblable gâchis ! Quant aux coups, je m’y étais fait sans trop de difficulté, et je dois sans doute à ce bon père Fox le rejet total de la violence qui me caractérise depuis cette époque. Enfin, je ne remercierai jamais assez ces professeurs ensoutanés de m’avoir délivré de la religion, d’avoir définitivement fait de moi un athée convaincu. En échange de quoi, j’affirme ici, en cette période de soupçons planétaires, n’avoir jamais constaté de fait de pédophilie ni même de comportement douteux de la part de quiconque durant les sept trimestres passés derrière les hauts murs. Mais peut-être étais-je aveugle ? 

 

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76 réactions à cet article    


  • Imhotep Imhotep 24 mars 2010 10:32

    En conclusion il ne faut pas avoir de trac pour recevoir des coups de triques en faisant du troc de punitions.


    • Fergus Fergus 24 mars 2010 10:53

      Bonjour, Imhotep.

      Le truc du troc, c’est en effet cela : ne pas avoir le trac de la trique !


    • Michel DROUET Michel DROUET 24 mars 2010 10:34

      Bonjour Fergus,

      Moi aussi, mon parcours scolaire, (dans le public, à Rennes), fut court, aidé en cela sans doute par un manque d’intérêt pour les mathématiques dont le professeur, au collège, ponctuait parfois son enseignement de quelques gifles et coups de pied aux fesses.
      Cette méthode, sans être courante, à l’époque, (je parle de la fin des années 50 et du début des années 60) ne m’a aidé en rien dans la progression de ma connaissance de cette matière et m’a conduit à quitter le collège avant le Brevet, pour rentrer en apprentissage.
      Plus tard, j’ai repris des études (pas de maths !).
      J’en arrive à me dire que si j’étais tombé sur un prof de maths à la pédagogie moins musclée, je n’aurais sans doute pas eu la volonté de me battre et de progresser...hors des sentiers balisés par l’Education Nationale.


      • Fergus Fergus 24 mars 2010 10:48

        Bonjour, Michel.

        Effectivement, rien n’est jamais écrit à l’avance, et des études écourtées peuvent être un formidable aiguillon pour entreprendre et aller de l’avant par des chemins de traverse. De même qu’un parcours scolaire et universitaire sans problème peut déboucher sur une déprimante routine. En cela, la vie, avec ses aléas, et la société, dans sa diversité, sont très riches de possibilités.

        Encore faut-il ne pas être trop faible mentalement ou physiquement car l’évolution de la société vers un système de plus en plus libéral, inspiré des modèles anglo-saxons, peut se révéler impitoyable, et cela, c’est carrément dramatique et inacceptable !


      • LE CHAT LE CHAT 24 mars 2010 11:43

        il suffit de lire les romans du 19eme pour avoir une idée de ce qui se passait alors , pratiques qui ont perduré jusqu’au début des années soixante dix avec de nouveaux concepts !


        • Fergus Fergus 24 mars 2010 11:55

          Bonjour, Le Chat.

          Ce type de système éducatif était en effet encore assez répandu dans les institutions religieuses en France au début des année soixante. C’est au cours de cette décennie qu’ils ont progressivement muté vers des méthodes disciplinaires moins musclées.

          Autre mutation importante : c’est à peu près à la même époque (milieu des années soixante) qu’a commencé à se mettre en place l’enseignement mixte dans les collèges et lycées publics.

          Les sixties auront donc marqué un profond changement dans l’approche éducative, notamment par les porfondes évolutions du public qui ont fortement déteint sur un enseignement privé confessionnel contraint de faire sa propre mue sous la pression de l’évolution des moeurs.


        • Annie 24 mars 2010 11:44

          Bonjour Fergus, Vaste sujet. Je réprouve aussi bien les chatiments corporels infligés à la maison qu’à l’école comme méthode éducative, ou alors ils n’apprennent pas ce qui devrait être enseigné. Je me suis toujours demandé pourquoi beaucoup, comme vous ou comme mon mari qui a reçu une éducation très stricte, typiquement anglaise avec règles en métal ou en bois etc, gardent finalement un souvenir heureux de ces années, et j’en suis arrivée à la conclusion que c’est dans la transgression des interdits que se niche parfois le bonheur, surtout lorsque la sanction est aussi lourde et cuisante.


          • Fergus Fergus 24 mars 2010 12:12

            Bonjour, Annie.

            Vous avez mis le doigt sur ce qui constitue sans aucun doute l’une des raisons principales de cette acceptation d’un système basé sur la violence et non dénué de perversité. Comme toujours dans ces cas-là, l’extrême sévérité engendre effectivement des transgressions d’autant plus excitantes qu’elles font appel aux meilleures ressources de chacun pour éviter le châtiment.

            C’est sans aucun doute dans cet établissement que j’ai pris le plus grand plaisir à ces transgressions de l’autorité, transgressions qui pouvaient prendre les formes plus variées et les plus inattendues, de la confection d’explosifs artisanaux à base de salpêtre (il y en avait plein les caves) et de soufre pour faire sauter les portes des WC au chef d’oeuvre réalisé par les internes de première et de terminale (avec l’aide de quelques plus jeunes dont je faisais partie) : introduire (si j’ose dire) nuitamment une prostituée fort dévêtue (et rémunérée à la suite d’une collecte collective) à l’étage des appartements privés des professeurs et du supérieur pour créer un scandale au détriment de ce dernier. Un épisode savoureux que je raconterai peut-être un jour.

            En réalité, les bons souvenirs que l’on peut garder du passage dans ces écoles sont à peu près de même nature que ceux que l’on a pu tirer d’un service militaire où l’on se trouvait là aussi confronté à un autorité discutable car souvent basée sur l’injustice et la bêtise. 


          • Annie 24 mars 2010 15:20

            Bonjour Parkway,
            C’est ce que dit Fergus quand il échangeait ses colles contre des coups de trique. Les coups de trique durent moins longtemps, c’est sûr mais vous me rappelez une enseignante en primaire qui a déculottée une élève pour lui donner la fessée devant tout le monde. Non seulement c’était humiliant pour cette élève, mais cela l’a été pour nous aussi, et je ressens encore cette humiliation.


          • Fergus Fergus 24 mars 2010 16:51

            @ Parkway.

            L’école militaire d’Autun, de même que le Prytanée de La Flèche (deux établissements superbes sur le plan architectural), avaient effectement cette réputation de dureté psychologique. Votre témoignage confirme les échos que j’en ai eu en Bourgogne où j’ai effectué mon service militaire en 67-68.

            @ Annie.

            Déculotter une élève est en soi particulièrement humiliant. Le faire devant les autres est évidemment pire encore, et j’imagine que la pauvre fille a dû traîner cela comme un boulet un certain temps. Dommage qu’elle ne se soit pas rebellée.


          • srobyl srobyl 24 mars 2010 11:52

            Bonjour, Fergus, et merci pour cette lecture qui ravive quelques plaies dont nous rions parfois maintenant.
            A titre d’anecdote, une histoire de scoubidous : A l’époque ou Sacha Distel lançait son air fameux, le scoubidou était un peu le pokémon de cette époque. plus c’était con, plus ça marchait...C’était en 6ème ou 5ème, je ne sais plus trop. Le scoubidou..J’ai assisté pendant une récré à une volée administrée par le Dirlo du CEG, ancien rugbyman, à un gamin qui en arborait fièrement une grappe multicolre à sa ceinture. j’ai cru qu’il allait lui décoller la tête...On l’entendit crier « tu vas m’enlever ça espèce de »décrotide !!« 
            Consternés par ce mot étonnant, et les recherches au dictionaire n’ayant rein donné, un de mes copains envisagea une intéressante hypothèse : le »vieux« ayant trop peur de perdre le reste de son mégot de gitane maïs avant la fin de la récré, a déformé un autre mot. Il entreprit donc de laborieuses recherches d’analogies linguistiques, en changeant à tour de rôle les consonnes de »« décrotide »...Après plusieurs mois de persévérance, qui furent couronnés par l’estime de nous tous, et par une dégringolade de ses résultats scolaires, ils nous annonça, avec la fierté d’un découvreur de trésor archéologique :
            « ça y est, j’ai enfin trouvé c’était :espèce de »négroïde" !
            Le pauvre dirlo ne saurait plus où donner de la baffe actuellement
            Bonne journée 


            • Fergus Fergus 24 mars 2010 12:58

              Bonjour, Srobyl.

              En réalité, ce dirlo serait aujourd’hui en procès s’il s’avisait de frapper ainsi un gamin. Et, l’elève bénéficierait d’un comité de soutien !

              Je me souviens très bien des scoubidous tant il y avait partout à cette époque, confectionnés avec du plastique acheté spécialement pour cet usage, ou fourni dans les boulangeries avec les friandises genre chewing-gum ou réglisse. Pas question cependant d’en trouver dans mon institution : Streng verboten ! Strictly forbidden ! Sous peine de retourner voir le père Fox pour tester la caresse de ses baguettes sur la peau des cuisses.


            • ZEN ZEN 24 mars 2010 12:24

              @Fergus
              Salut
              J’ai connu aussi un peu le même régime, à partir de la 6°mais en plus soft...
              Mon instit tirait les cheveux derrière les oreilles smiley
              Aucun souvenir de fessée...Refoulement ?
              Quand j’en parle à mes enfants, ils ne veulent pas me croire...
              Les curés m’ont aussi délivré des obsessions religieuses...
              Grâce leur soit rendue ! smiley
              Amen !


              • Fergus Fergus 24 mars 2010 13:09

                Salut, Zen.

                Les athées, agnostiques et autrres mécréants n’imaginent pas à quel point les internats confessionnels ont renforcé leurs rangs en dégoûtant des générations d’élèves de la religion. Par leur recours au châtiment corporel certes, mais aussi par leurs petites mesquineries. Sans oublier les séances de prière et les messes obligatoires ! Par chance, dans mon Institution, nous avions le choix entre deux prêtres qui disaient la messe pour les élèves présents le dimanche. L’un, surnommé Nono, était un vieil abbé à moitié gâteux à qui il fallair 2 heures pour conclure. L’autre était ce bon père Fox. Sans doute pressé de retourner à ses lectures interdites et à son whiskey, il expédiait façon sprinter en moins de 20 minutes, avec un record homologué à... 17 minute. Sur ce plan-là au moins il était très apprécié !

                J’ai parlé de cheveux tirés dans la nuque. Mais, comme toi, j’ai connu un enseignant (dans le public en primaire) qui adorait tirer les petits cheveux derrière les oreilles. Et ça faisait véritablement très mal car il y allait de bon coeur.

                Bonne journée.


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 24 mars 2010 16:14

                Moi j’ai eu droit au visage qui allait frapper le tableau , aux cheveux tirés , au lancer du frotteur dans le visage ...

                Je me suis par la suite vengé sur les profs stagiaires féminines en organisant leur lapidation à coup de craies : on en dégoutait une par mois !

                 smiley smiley smiley smiley smiley smiley
                 smiley smiley smiley smiley smiley smiley
                 smiley smiley smiley smiley smiley smiley


              • Fergus Fergus 24 mars 2010 17:04

                Bonjour, Alois.

                Normal de vouloir se venger de traitements violents ou humiliants. Le faire sur de pauvre filles stagiaires est en revanche plus discutable, ne croyez-vous pas ?

                Cela dit, certains professeurs poussent vraiment le bouchon trop loin, au point de les vouloir les mettre parfois tous dans le même sac. C’est ainsi qu’à Saint-Charles, un enseignant avait un sens très particulier de la justice : quand il ne connaissait pas l’auteur d’une bêtise exercée contre un élève, il punissait tout simplement celui qui en avait été victime. Exemple : un jour, après avoir écrit sur le tableau, il s’était retourné au moment précis où un sac volait dans les airs pour atterrir sur la tête d’un des faillots de la classe. Faute de connaître le lanceur, c’est le faillot qui avait été puni de quelques coups de baguette par le toujours disponible abbé Fox.

                Alors oui, c’est vrai : certains profs donnent des idées de vengeance


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 24 mars 2010 18:29

                @ Fergus

                J’étais petit à l’époque : toutes ces jeunes dames auraient pu me gifler sans le moindre problème et en plus, j’étais tellement habitué à en prendre que je croyais qu’ils avaient le droit de nous taper dessus et puis, mes parents aussi me tapaient dessus, tout cela était donc normal pour moi.

                Après j’ai compris ...


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 24 mars 2010 22:13

                Ceci étant dit, je n’ai jamais demandé au directeur de l’école si il était au courant du comportement de certains profs ...

                Peut être que ça se passait à son insu , qui sait ?


              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 24 mars 2010 22:21

                Salut, Aloïs.


              • Fergus Fergus 24 mars 2010 23:55

                @ Alois.

                Il est possible en effet que les directeurs d’établissement ne soient pas au courant de certains agissements. Mais cela n’est guère crédible dans la durée, entre les plaintes des élèves et des parents, ou les confidences plus ou moins bienveillantes des collègues. Dans les boîtes où je suis passé, j’ai eu l’impression qu’ils n’ignoraient rien de la vie de l’établissement, sauf peut-être dans un lycée parisien où j’ai fait escale quelques mois. Cela tombait bien : il ne s’y passait strictement rien d’anormal !

                @ Cosmic Dancer.

                Salut et bonne nuit !


              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 mars 2010 00:02

                Salut et bonne nuit, Fergus.
                J’ai un peu de mal avec le zinc, sauf quand on peut se mirer dedans en partageant quelque douceur apéritive à la française smiley


              • ZEN ZEN 24 mars 2010 13:28

                Fergus
                Si Voltaire n’avait pas été éduqué chez les jésuites, aurait-il été Voltaire ?


                • Fergus Fergus 24 mars 2010 13:45

                  Excellente question, Zen, à laquelle nous ne pourrons pas répondre. Cependant, le fait d’être élevé dans une ambiance religieuse caractérisée par les références permanentes à une croyance et un dogme, titille forcément la raison et oblige les élèves à creuser des questions qu’il n’aurait peut-être pas abordées dans un contexte laïc.

                  Personnellement, j’ai très vite basculé dans l’athéisme après mon arrivée dans cette Institution. D’où ce paradoxe étonnant : bon en français, j’ai décroché la 2e année le prix... d’Instruction religieuse pour des dissertations de mécréant qui m’ont valu le courroux de mon professeur pour des idées répréhensibles à ses yeux, voire à la limite du blasphème, mais, selon lui, très bien écrites et « malheureusement » bien argumentées. C’est ainsi qu’en fin d’année, le mécréant que j’étais devenu est monté sur l’estrade de la salle des fêtes de l’école pour recevoir mon prix des mains du... sous-préfet non de discipline mais de la République. Curieux mélange des genres. Mais bel exemple de fair-play de la part de mon prof !


                • Papybom Papybom 24 mars 2010 13:29

                  Bonjour Fergus,

                  En lisant l’article, je me réjouis (pour une fois) de ne pas avoir poursuivie d’études.

                  En entrant dans le monde du travail à 14 ans, je n’étais que «  Galibot  », mais un

                  Co-responsable de la sécurité de mes semblables. Cela forge le caractère  !

                  Certainement plus que les corrections d’un professeur.

                  Cordialement.


                  • Fergus Fergus 24 mars 2010 13:56

                    Bonjour, Papybom.

                    Toutes les écoles sont formatrices, et celle de la vie plus encore que les autres.

                    Et à l’école de la vie, celle de la mine a sans doute été l’une des plus à même de forger le caractère d’un galibot au visage noirci et au corps en sueur dans la chaleur et la moiteur des galeries. Sans aucun doute ! Avec en tête cette taraudante question : vais-je passer ma vie là, lampe sur le front et rivelaine en main, ou ailleurs, dans un autre milieu, une autre localité ?

                    Mais vous êtes mieux à même que quiconque de parler de cela, Papybom, puisque vous l’avez effectivement vécu.

                    Cordiales salutations et une grande tape solidaire de l’élève indiscipliné au galibot !


                  • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 13:32

                    Fergus,
                     Je ne sais si vous le savez mais votre article précédent est dévié à la page d’Agoravox.
                     Je suppose qu’il y a eu un pirate à bord.  smiley


                    • Fergus Fergus 24 mars 2010 13:58

                      Bonjour, L’Enfoiré.

                      « Dévié de la page d’AgoraVox », j’avoue ne pas bien comprendre ; merci de m’éclairer.


                    • Romain Desbois 24 mars 2010 14:32

                      En fait il ya un gros bug tournant aujourd’hui, en général ca dure quelques minutes et ca passe à un autre article.

                      Effectivement quand on valide un commentaire, on se retrouve sur la page d’accueil d’Agoravox.
                      Je crois qu’ils ont conscience du problème puisque plusieurs fois depuis ce matin le site a été en travaux.


                    • Romain Desbois 24 mars 2010 14:34

                      un petit conseil qui évite bien des arraches de cheveux, pensez à copier le commentaire avant d’appuyer sur « voir le message avant de le poster »


                    • Fergus Fergus 24 mars 2010 15:06

                      Bonjour, Romain.

                      Une sage précaution en effet.



                    • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 16:10

                      Fergus,

                       Après ma question à l’équipe d’AV, voici leur réponse :

                      "Merci de nous avoir signalé le problème. 

                      Nous essayons de corriger ça au plus vite. 


                      Bien cordialement, 

                      L’Equipe AgoraVox"

                       Actuellement, cela ne marche toujours pas.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 26 mars 2010 20:48

                      Fergus,

                       C’est de vous dont on parle ?
                       Alors, on comprend tout.
                       


                    • Fergus Fergus 27 mars 2010 09:10

                      Salut, L’Enfoiré.

                      Même pas ! Dans ce lien, en rapport avec l’un de mes précédents articles, il est question de ceux qui colportent des rumeurs (fondées ou pas), et non de ceux, comme moi, qui s’en amusent ! Le pouvoir n’a d’ailleurs aucun intérêt à s’en prendre aux bouffons.

                      Bonne journée.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 27 mars 2010 15:16

                      Fergus,
                       Alors, il faut faire revenir votre article.
                       Y a pas de raisons pour qu’il disparaisse.
                       Malgré mon appel à la base et leur réponse, l’accès reste toujours impossible.
                       


                    • Fergus Fergus 27 mars 2010 18:59

                      Salut, L’Enfoiré.

                      L’article reste en effet inaccessible. Problème technique ou censure ? J’ai posé la question à AgoraVox. J’attends pour l’instant la réponse...

                      Bonne soirée.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 5 avril 2010 14:18

                      Fergus,,
                       Je vois que cette fois, l’article a complètement disparu.
                       Le lien avec ce que je soupçonnais, n’était donc pas un mirage.  smiley


                    • Marc Viot Marc Viot 24 mars 2010 13:44

                      > En échange de quoi, j’affirme ici, en cette période de soupçons planétaires, n’avoir jamais constaté de fait de pédophilie ni même de comportement douteux de la part de quiconque durant les sept trimestres passés derrière les hauts murs.

                      >Mais peut-être étais-je aveugle ?

                      C amusant, parce que les scènes de châtiments que vous décrivez ressemblent de manière assez fines à un relation sado maso ...

                       smiley


                      • fredo45 24 mars 2010 13:58

                        Mais c’est peut-être plus sain comme ça, finalement, non ?
                        L’enfant ou l’ado, de toutes façons, il est souvent pervers et cruel. Si en face de lui, on ne met que des grognasses farcies de gloubigoulga pédagogique, il n’y a pas d’opposition et il faut juste attendre qu’il murisse, et ça peut prendre longtemps, longtemps, longtemps....
                        Avec un bon père Fox, ça recadre plus vite, quand même... OK, il y aura des ratés, mais bon, est-ce qu’il n’y en a pas dans l’EN aujourd’hui ?


                      • Fergus Fergus 24 mars 2010 14:05

                        Bonjour, Marc.

                        Vous avez raison, cela ressemble à des relations sado-maso. A cette différence près qu’en ce qui me concerne, je n’y voyais que le côté sadique, le côté masochiste m’étant totalement étranger.

                        Quelle était la part de perversité dans le châtiments infligés par ce bon Mr Fox ? Difficile à dire, mais il ne fait aucun doute que cette perversité était bien présente comme en témoignait le raffinement qu’il mettait dans l’exécution des peines.

                        Faute d’avoir connu d’autres prêtres bourreaux issus du sytème britannique, je ne peux évidemment pas généraliser en affirmant qu’il en allait de même pour tous les Fox des institutions catholiques, mais sans doute devaient-ils être assez nombreux dans ce cas.


                      • Marc Viot Marc Viot 24 mars 2010 15:54

                        Oui, je suppose en effet que vous n’y trouviez aucun plaisir, c juste le paradoxe entre l’existence quasi évidente d’une pratique perverse et le fait que vous affirmiez - n’avoir jamais constaté de fait de pédophilie ni même de comportement douteux de la part de quiconque - qui m’a incité à vous faire préciser votre déclaration.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 13:50

                        Salut Fergus,

                         J’ai eu la chance de fréquenter des écoles communales. Primaires, et écoles que l’on appelle chez nous athénée. Cela dit ce que cela veut dire. Pas de religion en jeu. Le choix bien plus tard entre le cours de religion et de morale.
                        Le ver était donc dans le fruit.
                        Solitaire, mal aimé parce que je ne jouais pas dans le cercle des bandes. Pas d’aide parentale dans les études.
                        Avec le temps, suivant ce que je vois aujourd’hui, je me dis que j’aurais pu très mal tourner.
                        L’enfance, c’est une partie de ma vie que j’ai volontairement effacé. J’ai écrit cette partie par l’intermédiaire de ce que les autres en on dit.
                        L’ange de départ s’est progressivement tournée vers la notion d’enfoiré.
                        Dr Jekill ou Mister Hide ? Pas vraiment, quoique....
                        Vous en connaitrez une suite la semaine prochaine.
                         Très bon article et beau témoignage.  smiley



                        • Fergus Fergus 24 mars 2010 14:14

                          Salut, L’Enfoiré, et merci pour ce commentaire.

                          Dommage d’être contraint de zapper ainsi son enfance. Quoi qu’elle ait été, c’est une période unique sur laquelle s’est basé tout notre développement adulte. Mis à part les gamins soumis à des évènements atroces, nous avons tous connu, à des degrés divers, des bons et des mauvais moments. Et c’et ce mélange qui a permis, sans aucun doute, d’enrichir notre expérience, d’affiner notre esprit critique, et d’être capables, aujourd’hui, de discerner les nuances de ce qui nous entoure sur le plan sociétal ,familial ou politique. 


                        • Surya Surya 24 mars 2010 13:59

                          Bonjour Fergus,
                          Non seulement les châtiments corporels sont inacceptables (et ne servent à rien), mais le pire c’est qu’ils étaient laissés à l’appréciation des professeurs et surveillants ! Les élèves sont supposés respecter un règlement très strict et précis, alors que le personnel de l’établissement , lui, n’est pas soumis à un quelconque règlement concernant les châtiments, qu’il serait supposé suivre... sous peine de sanctions.
                          Votre professeur d’histoire géo aurait très bien pu ne jamais s’excuser, en effet, car il ne risquait rien. Une baffe par ci, un coup de règle par là... Et rester à genoux sur une règle !! Certains de ces châtiments sont en réalité de la torture. Pour moi, c’est juste des gens pervers qui exercent leur misérable petit pouvoir sur des personnes, en l’occurence des élèves, mises en état d’infériorité.
                          Est ce que c’était comme ça seulement chez les garçons, ou dans les collèges de filles c’était pareil ? Peut être que oui dans certains établissements. Je me souviens du très bon film « Les Diablesses » avec Anna Mihalcea, il est passé plusieurs fois à la télé, vous l’avez vu ?


                          • Fergus Fergus 24 mars 2010 14:32

                            Bonjour, Surya.

                            Comme vous, je suis résolument contre les châtiments corporels. Cela dit, il faut bien reconnaître que nous les supportions plutôt bien, au tournant des années 60, car ils étaient tout simplement inscrits dans la normalité des choses à cette époque. De même que gifles et coups de martinet étaient encore très répandus dans les familles. Mai 68 est passé par là, et toute cela seraient inimaginable de nos jours dans les écoles !

                            Oui, ces châtiments étaient bel et bien pervers et traduisaient de manière douloureuse le syndrome du pouvoir que s’arrogeaient, avec ou sans l’accord d’un règlement, de nombreux enseignants qui, eux-mêmes, avaient probablement dû subir dans leur jeunesse des traitements analogues.

                            J’ai vu le film « Les diablesses » et il m’a paru familier à certains égards. Toutefois, l’établissement montré dans ce film était plus dur car il s’agissait d’une « maison de correction » catholique pour « filles perdues » assez proche dans les humiliations de ce qu’ont pu connaître les malheureuses filles enfermés dans les couvents de Marie-Madeleine, directement inspiré par les « Magdalena Sisters » du terrible modèle irlandais. A noter que le dernier couvent de ce modèle n’a fermé en France qu’en... 1996 !


                          • vivien françoise 24 mars 2010 14:01

                            Bonjour Fergus,
                            Puisque j’ai vécu ce « bon temps » une petite anectode.
                            C’était en primaire l’année avant le passage en sixième. C’était le jour de la dictée, la maîtresse se baladait entre les rangées et lançait un oeil acerbe sur les cahiers. Je peux dire que parceque la« copine » qui étaient deux rangées à côté de moi s’est prise un coup de livre dans la tête que j’ai pu éviter un faute de conjugaison. Je l’ai vu hésiter, fallait-il un « s » ou pas d’ « s ». Quand elle a reçu le livre j’ai sû qu’il n’y en avait pas.
                            Les punitions corporelles je suis totalement contre, mais je regrette ce temps où les élèves allaient à l’école pour apprendre les fondamentaux.
                            Sylvia


                            • Fergus Fergus 24 mars 2010 14:38

                              Bonjour, Sylvia.

                              L’unanimité semble se faire contre les punitions corporelles et les actes de violence envers les élèves, et c’est très bien ainsi. Cela dit, vous avez raison : on allait à l’école à cette époque pour réellement apprendre les fondamentaux. Si la violence n’était pas la bienvenue, la rigueur qui prévalait alors était sans doute la bonne réponse aux défis de l’enseignement.


                            • kitamissa kitamissa 24 mars 2010 16:07

                              pour nous,c’était à l’école communale du hameau où nous habitions ....donc école laique tenue par des fonctionnaires de notre belle république ....

                              les deux pires ,c’était d’abord une vieille fille proche de la retraite,nous avions une dizaine d’années en ce début des années 50,et classes mixtes ...et la vieille peau de vache avait comme arme trois règles en aluminium tenues entre elles par une fort élastique ,et c’était soit sur la tête,ou sur les doigts ,surtout les matins d’hiver où nous arrivions frigorifiés dans une classe avec le gros poèle fumant au milieu,qui surchauffe dans un rayon de 3 mètres et qui laisse les autres dans la froid et la fumée ...

                              le matin à peine arrivés,c’était la revue des oreilles,des cols de chemise,des mains et des pieds propres ,gare à celui qui avait les arpions douteux,un coup de règle vengeur sur les orteils,ça fait un mal de chien !

                              puis après la revue de détail,calcul mental ! il y avait l’énoncé,et on devait écrire le résultat sur notre ardoise et lever cette dernière ,si on avait bon,un bon point,si on avait faux ! malheur,il fallait tendre les doigts et tchac ! la sentence !

                              quelques années plus tard,en fin d’études,la classe du certif ....là aussi ,çà rigolait pas....c’était le directeur qui faisait la classe,un type grand et costaud avec de gosses paluches et une belle chevalière ,et qui distribuait des taloches ou des coups de pompes au derche ,c’était suivant la circonstance ....puis,il y avait cette grande perche en bois de 3 mètres,faite pour déplacer les grands rideaux en cas de grand soleil ,cette grande perche servait surtout pour atteindre à distance le dissipé ou le gibier de potence ( c’était ce qu’il m’avait prédit un jour « bandit ! tu finiras sur l’échafaud ! » )

                              j’ai eu mon compte de coups de savates au cul,de baffes,et de retenues également vu que j’étais parait il un élément infernal et perturbateur !


                              • Fergus Fergus 24 mars 2010 17:50

                                Bonjour, Kitamissa.

                                Redoutable, cette communale ! Entre la vieille fille sadique et la grosse brute, vous étiez décidément à la fête. Bien que n’ayant pas connu cela, j’imagine assez bien la douleur des coups de règle sur les orteils : cela doit effectivement faire un mal de chien.

                                Le comble est que les enseignants qui avaient recours à ces méthodes croyaient se faire mieux respecter ainsi. C’était évidemment l’inverse : ils créaient des rebelles et engendraient des cercles vicieux.

                                Merci pour ce témoignage.


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 mars 2010 16:43

                                Bonjour à tous .

                                Ca fait partie de notre vie , l’ école .

                                Pour ma part j’ ai eu la chance de connaître une scolarité de la onzième à la quatrième à l’ école des frères de Mulhouse . de 1956 à 1960 .

                                Issu d’ une famille nombreuse je suis le cinquième d’ une fratrie de neuf enfants , quatre frères ainés trois petites soeurs et re un garçon .

                                Quand je suis arrivé en 11 ième j’ avais déjà la réputation de mes quatre ainés qui avaient tous fait les cons . Ah c ’est toi le fameux ....... quand j’ avais encore rien fait .

                                Pour être à la hauteur de cette réputation je faisais des conneries les unes après les autres .

                                Je connais la couleur de tous les radiateurs de l’ établissement , tous les bonnets d’ âne , les tours dans la cour les mains sur la tête .

                                Bien sûr les coups de baguettes sur le cul nu par le directeur lui-même , les bulletins que je signais moi-même .

                                Par-contre quand il s’ agissait de faire rentrer des connaissances dans nos crânes d’ oeufs ils savaient s’ y prendre .

                                De loin , maintenant j’ ai une grande tendresse pour ces frères de la charité chrétienne comme on les appelait , des garçons de familles modestes qui avaient une véritable vocation à enseigner , se consacrant à leur métier avec ferveur et motivation . Certains faisaient preuve de grande humanité , un ou l’ autre d’ humour . Un ou deux buvaient un peu .

                                Je me souviens bien qu’ au moment du certificat d’ études primaires on était dans les 120 à se présenter , un seul a échoué .

                                Pas un seul jour de grève , ni jamais une quelconque revendication .

                                Je trouve que les élèves qui usent de violence envers les enseignants sont très mal éduqués .
                                Les parents sont fautifs .

                                Merci encore pour tout , les Frères . ( sauf les coups sur le cul nu ..... smiley )


                                • Fergus Fergus 24 mars 2010 17:59

                                  Salut, Capitaine, et merci pour ce commentaire.

                                  Comme vous, je suis persuadé que ces écoles, qu’elles aient peu ou prou pratiqué les châtiments corporels, étaient remarquables sur un point : faire entrer des connaissances solides dans la tête des élèves, y compris les plus indisciplinés et les plus rebelles. Et cela pour une raison évidente : la plupart des professeurs étaient convaincus de l’utilité de leur mission éducative, et rares étaient ceux qui faisaient leurs cours en dilettante ou sur la défensive comme cela s’est malheureusement trop répandu depuis, du fait notamment du relâchement de l’éducation des enfants en milieu familial.

                                  C’est dans cette école, indiscutablement, que j’ai le plus progressé dans mes études tronquées. Malgré les 132 coups de baguette cumulés lors de ma 2e année !

                                  Bonne journée.


                                • Yohan Yohan 24 mars 2010 16:59

                                  Les châtiments corporels étaient surtout une spécialité de la catho. J’ai connu pour ma part la version colos de vacances. Heureusement qu’on y a mis le holà, car il y avait des choses pas très nettes derrière. Pour autant, je ne serai pas contre de réhabiliter le bon vieux coup de pied au cul, dont je n’ai pas de mauvais souvenir a priori dans la mesure où il était souvent mérité smiley


                                  • Fergus Fergus 24 mars 2010 18:43

                                    Salut, Yohan.

                                    Je n’ai pas connu ces colonies pas très... catholiques.
                                    Cela dit, et bien qu’opposé à la violence, je crois effectivement qu’un bon coup de pied au cul en réponse à une connerie avérée ferait du bien à certains, histoire de leur remettre les idées en place.


                                  • amipb amipb 24 mars 2010 17:25

                                    Les vexations et autres humiliations étaient bien plus un reflet de l’époque qu’une quelconque « éducation religieuse ». J’ai été dans un collège et un lycée catholique, et je n’ai rencontré qu’un prof qui pourrait correspondre aux violences présentées dans l’article.

                                    Finalement, les parents eux-mêmes administraient des fessées et autres bastonnades durant cette période. Et je n’ai jamais lu de passage dans la Bible prônant le recours à ce genre d’imbécilité.

                                    De nos jours, ce sont désormais les élèves et leurs parents qui ont tous les droits sur les profs. Il serait temps de retrouver un juste équilibre...


                                    • Fergus Fergus 24 mars 2010 18:53

                                      Bonjour, Amipb.

                                      Loin de moi la volonté de dire ici que cette méthode disciplinaire basée sur les châtiments corporels était générale dans l’enseignement catholique. Mais il est un fait que des Institutions comme celle-ci existaient en divers lieux du territoire national où elles accueillaient volontiers en internat des élèves réputés « difficiles ». 

                                      Quant aux fessées, bastonnades et autres coups portés en milieu familial, c’était effectivement encore assez répandu à cette époque comme je l’ai indiqué dans un précédent commentaire.

                                      Le laxisme et la démission qui ont progressivement pris le pas sur cet enseignement sévère, à défaut d’être partout musclé, et cette éducation familiale autoritaire ont effectivement abouti à des résultats désastreux en matière de respect. Comme vous, je crois qu’il serait bon que le balancier reparte un peu dans l’autre sens ! 


                                    • Halman Halman 24 mars 2010 17:47

                                      J’ai connu, en primaire, un instituteur qui passait la journée à nous faire le cours, à parler, parler, parler, parler. Alors évidemment on ne comprennais vite plus rien à ce qu’il racontait et on s’endormait.

                                      Et à la fin de la journée, il prennait la règle carrée en bois, nous posait des questions, et si à 10 on avait pas répondu il nous explosait les doigts.

                                      Et bien sur on étaient incapables de répondre, vu qu’il nous avait endormi et raconté des choses incompréhensibles.

                                      Après plainte des parents il a eu des sanctions et nous avons eu un autre instituteur qui lui nous expliquait.

                                      Ainsi nous comprenions et nous retenions.

                                      Et nous savions répondre à ses questions.


                                      • Fergus Fergus 24 mars 2010 18:59

                                        Bonjour, Halman.

                                        Manifestement cet homme n’avait rien à faire dans l’enseignement. Le problème est qu’il a toujours existé des individus comme lui, inaptes à enseigner et pourtant titulaires d’un poste. En général, ils sont effectivement remplacés lorsque des plaintes s’accumulent. Malheureusement, ils ne sortent pas circuit pour autant : mutés dans un autre établissement, ils apportent une preuve supplémentaire de leur inaptitude. Jusqu’au dépôt de nouvelles plaintes...


                                      • Louise Louise 24 mars 2010 20:29

                                        J’ai passé 10 ans dans des pensionnats catholiques, de filles, bien entendu !

                                        J’ai reçu une gifle et eu quelques colles... J’étais plutôt « dissipée » et parfois insolente.
                                        Mais je garde un excellent souvenir de ces années-là, sauf en classe de 1ère dans une institution un peu snob. En général les Soeurs étaient plus sympas que les profs laïcs...

                                        J’entendais dire que la discipline était plus dure dans le lycée voisin.

                                        Par contre, j’ai été longtemps dégoûtée du bleu marine...... Mais je ne suis pas devenue athée !  Bien au contraire !


                                        • Fergus Fergus 24 mars 2010 23:12

                                          Bonsoir, Louise, et merci pour votre commentaire.

                                          Vous semblez effectivement avoir gardé un bon souvenir de cette éducation. Et ne pas être devenue une mécréante, comme quoi l’influence des religieuses est meilleure que celle des prêtres, si j’en crois mon expérience et celle de la plupart de mes camarades de ce temps-là.


                                        • Salsabil 24 mars 2010 21:11

                                          Salut Fergus,

                                          Quelques 15 ans plus tard lorsque j’ai commencé ma scolarité, j’ai atterri à l’école communale en classe unique. La directrice était aussi professeur de tous les élèves et notable respectée du village.

                                          Elle était d’une sévérité inouïe, je me souviens des coups de règle en fer sur les doigts, la main posée à plat sur le pupitre, des fessées déculottées qu’elle infligeait tout particulièrement à son fils adoptif, pour l’exemple. Elle avait également une passion inconsidérée pour les oreilles des garçons et pour mes longues tresses qu’elle prenait un malin plaisir à tirer avec autant d’entrain que je pouvais le faire avec la cloche de l’église le dimanche matin...

                                          J’y suis resté 2 ans, ma mère excédée par ces sévices et par le niveau assez bas de l’enseignement m’envoya à la ville la plus proche dans l’enseignement catholique.

                                          Hé, hé, ce ne fut guère mieux en ce qui concerna mes doigts et mes tresses... Je me souviens de Soeur Rose et de son épouvantable accent, qui nous donnait des cours d’anglais, et de discipline par la même occasion. La cantine était un cauchemar à tous points de vue, la bouffe était dégueu et on avait pas intérêt à laisser la moindre miette !

                                          J’ai suivi toute ma scolarité dans ces écoles, collèges, lycées catho. C’est vrai que la discipline y était rude, et que je faisais beaucoup, beaucoup de bêises, mais j’en garde plutôt un excellent souvenir.

                                          Pas de comparaison avec ce système à l’anglaise dont tes cuisses et fesses firent les frais, mais malgré tout une bonne dose de rigueur qui finalement (ajouté à l’éducation familiale, bien sûr !) m’a permis d’avoir un sens de valeurs que je ne renierais pour rien au monde.

                                          J’ai parcouru rapidement quelques commentaires, et il est plus que clair, comme le dit Yohan, qu’il y a de foutus coups de pied au cul qui se perdent.

                                          Que je sache, les fessées, gifles et autres tirages d’oreilles, ne nous ont pas tués et nous sommes quelque part les garants de cette humanisme qui se perd. J’y vois personnellement un lien direct. Alors quand je pense qu’on veut faire une loi de l’interdiction de la fessée...Bref...

                                          Merci de ton article, bien amicalement.

                                          Gül


                                          • Marc Viot Marc Viot 24 mars 2010 22:19

                                            J’ai la sensible impression que vous n’êtes pas consciente que votre remarque est en opposition presque complète avec l’article texte de Fergus.


                                          • Salsabil 24 mars 2010 22:32

                                            Je donne un témoignage, puis un avis.

                                            Vous estimez cela en contradiction avec l’article... Et ???

                                            Si vous voulze bien préciser votre pensée, en l’état, je n’en vois pas bien la raison, ni l’intérêt.


                                          • Fergus Fergus 24 mars 2010 23:37

                                            Bonsoir, Gül.

                                            Je constate que ton parcours scolaire n’a pas été non plus un long fleuve tranquille. Des instituteurs ou institutrices à l’ancienne comme celle que tu décris étaient assez fréquents dans les villages. Je ne suis par conséquent pas étonné de cette expérience.

                                            A ce sujet, j’aurais aimé pouvoir constater par moi-même comment se comportaient vis-à-vis de leurs élèves deux de mes tantes, institutrices de classe unique dans deux villages d’Auvergne. L’une était douce et l’autre très sévère pour ne pas dire rugueuse, et contrairement à ce que l’on croyait alors, c’est la « douce » qui obtenait, et d’assez loin, les meilleurs résultats, comme quoi il n’y a pas de règle en matière d’enseignement, si ce n’est qu’il faut avant tout intéresser les enfants.

                                            Confidence pour confidence, la cantine de mon Institution était elle aussi dégueulasse, au point que j’y ai surtout mangé du pain qui, par chance, ne manquait pas. De plus on avait le droit de ramener des victuailles au retour de permission et mes premiers jours s’en trouvaient améliorés.

                                            Pour la conclusion, d’accord avec toi pour dire que quelques glifles ou coups de pied au cul par ci par là en cas de manquement n’ont jamais fait de mal à quiconque. Rien à voir avec les châtiments corporels érigés en système éducatif. Cela dit, la meilleure méthode consiste encore à capter l’attention des élèves par un enseignement de qualité, et sur ce plan-là, c’est à Saint-Charles que j’ai trouvé les meilleurs professeurs comme je l’ai déjà indiqué dans un précédent commentaire.

                                            Quant à légiférer pour interdire la fessée (je crois qu’il s’agit d’un projet de la député UMP Edwige Antier), je trouve que c’est une ânerie tant il y a de sujets de préoccupation autrement plus urgents. Donner une gifle ou une fessée à un enfant, même si je n’en suis pas partisan, peut dans certains cas être un moyen d’évacuer un conflit. On n’est pas la pour autant dans le mauvais traitement, n’en déplaise à la théoricienne Mme Antier. Affaire à suivre...

                                            Amitiés,
                                            Fergus


                                          • anty 24 mars 2010 22:21

                                            Il existe encre de nos jours des enseignants à la main leste...

                                            Les responsables sont des enseignants mais de nos jours il fait aussi incriminer
                                            un enseignement où* la quantité prime avant la qualité où malgré ce qu’on pense il y trop des gamins rejeté du système et des d’autres facteurs que les enseignants ne maîtrisent même plus...


                                            • Fergus Fergus 24 mars 2010 23:48

                                              Bonsoir, Anty.

                                              Je crois que notre époque est caractérisée par un grand malaise partagé par tous ceux qui participent au monde de l’éducaton, des professeurs aux élèves en passant par les parents. Et vous avez raison, me semble-t-il, de mettre en avant l’absurde primauté de la quantité sur la qualité qui prévaut dans les directives ministérielles et les objectifs des académies. Cela, ajouté à la démission de nombreux parents ainsi qu’à la montée de la judiciarisation, crée à l’évidence un climat délétère dans de nombreux établissements. J’aurais aimé à une certaine époque être enseignant. Ce ne serait plus le cas de nos jours, eu égard à la dégradation du milieu scolaire. Par chance, tous les établissement ne sont pas touchés de manière identique, et connaissent plutôt une certaine harmonie, mais beaucoup sont touchés. C’est pourtant là que se joue l’avenir de notre jeunesse !


                                            • zadig 25 mars 2010 06:52

                                              Bonjour Fergus,

                                              Article reposant et fleurant bon la naphtaline.
                                              En fermant les yeux je me retrouve dans un repas d’anciens combattants.

                                              Pour ma part je n’ai fréquenté que le laïc.
                                              Les baffes et autres punitions étaient rares et généralement méritées.
                                              Mais la discipline étaient rigoureuse et respectée.
                                              J’ai connu aussi le pensionnat laïc pur et dur.
                                              ( trois retours par an chez moi Nöel, Paques, grande vacances)
                                              Là j’ai battu des records ( six mois de colles d’avance, six le même jour, etc )
                                              Ne rentrant que 3 fois par an cela me laissait « zen »
                                              Mais les punitions en colle étaient pénibles, exemple :
                                              « a coeur vaillant rien ..... » Commentez en 35 pages.
                                              Ecrire 500 fois la phrase « je ne ...... ... plus »
                                              J’avais réalisé un système me permettant d’accélérer le travail.
                                               ( selon la phrase, 2 ou 3 stylos fixés ensemble.

                                              Salutations à Saint Michel . (Je met à jour la vita )


                                              • Fergus Fergus 25 mars 2010 08:57

                                                Bonjour, Zadig.

                                                Merci pour ce témoignage. Je constate que votre parcours n’a pas été non plus dénué de difficultés. Mais c’est parfois le prix qu’il faut payer pour être soi-même ou se construire.

                                                Outre les châtiments corporels, j’ai connu également les punitions écrites dans plusieurs établissements. Mais si j’ai toujours refusé d’aligner les lignes d’écriture (même à l’aide de stylos attachés avec des élastiques), ce qui m’a valu d’autres formes de sanctions aggravées, j’ai en revanche pris un certain plaisir à exécuter les dissertations délirantes du type de celle que vous mentionnez (« A coeur vaillant... »). Par chance, elle ne dépassaient pas 8 ou 10 pages. Celles dont je garde le souvenir sont notamment : « Décrire une boule de billard blanche » et « Montrer qu’il est plus facile de se laver les dents dans un verre à pied que se laver les pieds dans un verre à dents » Parfois les profs ont de l’humour !


                                              • zadig 25 mars 2010 09:27

                                                Fergus,
                                                Je précise :
                                                Pour la dissertation bien entendu ,
                                                je n’avais pas rédigé les 35 pages.
                                                J’ai oublié le volume de ma production « Littéraire »
                                                Qui de toute façon a été mise illico à la poubelle par le surveillant.
                                                Sans lecture ! Dommage je m’étais défoulé.


                                                • Fergus Fergus 25 mars 2010 09:59

                                                  Tant de travail pour rien ! Mais c’est quand même formateur...


                                                • jack mandon jack mandon 25 mars 2010 17:39

                                                  @ Fergus,

                                                  A bien réfléchir, il me semble que l’on commet la même erreur en frappant un « coupable »
                                                  que l’enfant qui bat la chaise dans laquelle il vient de se cogner.

                                                  Tu ne crois pas mon ami ?


                                                  • jack mandon jack mandon 25 mars 2010 17:44

                                                    @ Fergus,

                                                    Après analyse, cet instinct sadique se développe particulièrement dans les milieux
                                                    où l’on refoule sa libido. L’attouchement sexuel est de même nature, mais à la pulsion
                                                    sadique vient se greffer la pulsion érotique.


                                                    • Fergus Fergus 25 mars 2010 18:23

                                                      Bonjour, Jack.

                                                      Je crois que la meilleure réponse à la faute d’un élève se trouve dans l’appel à la raison et non dans le châtiment corporel. Mais sans doute existe-t-il des cas d’autisme ou de radicalité qui rendent vaines toutes les tentatives de dialogue. Difficile de jeter la pierre à celui qui donne une gifle ou un coup de pied au cul, bref qui réagit à une provocation ou à une exaspération, loin de tout système disciplinaire basé sur les châtiments physiques.

                                                      Je crois, moi aussi, que l’on peut faire un rapprochement entre les pulsions perverses tournées vers le recours à la violence et celles qui débouchent sur des dérives sexuelles, les deux pouvant être intimement liées. Indiscutablement le refoulement n’est pas bon conseiller, aucun doute sur ce point, car il exacerbe les frustrations et induit un désir de domination, soit par volonté d’imposer sa puissance, soit pour masquer le trouble ressenti.


                                                    • brieli67 25 mars 2010 19:53

                                                      Marie-Ségolène et Nico étaient chez les curés.

                                                      Dis Fergus ça se remarque encore ? 
                                                      Ca se devine à quels détails, 4o ans après ? 
                                                       

                                                      • Fergus Fergus 26 mars 2010 09:10

                                                        Salut, Brieli.

                                                        Je te laisse juge d’en dresser la liste. Personnellement, j’en suis incapable, et cela pour la bonne raison que, tant Royal que Sarkozy, sont dans la représentation permanente et dans des postures dictées par ce qu’ils croient bon pour eux en terme d’image et de conquête (ou de sauvegarde) d’électorat.

                                                        Et s’ils ont gardé grâce à (ou malgré) leur passage dans les établissements religieux un semblant de foi, celle-ci est à l’évidence subordonnée à leurs ambitions et à leur ego. 

                                                        Bonne journée.


                                                      • AlbatrosE AlbatrosE 1er juillet 2010 18:04

                                                        Miam miam... J’ai toujours été super sage au point qu’on ne m’ait jamais pris mon carnet... mais j’aurais peut-être fait des conneries exprès pour goûter aux douces lanières sur mes mollets... Ces choses-là, ça effraie et ça fascine en même temps MDR

                                                        Sans rigoler, ces « profs » devaient être ramassés dans la lie de l’enseignement. Ils ne devaient pas sortir de normale-sup, ces pauvres types.

                                                        Déjà, quand on voit les profs de collège à bas niveau intellectuel qui ne s’intéressent à rien, ne lisent pas, on constate que ce sont eux les plus autoritaires. Mais là c’est puissance 10 ; le niveau intellectuel devait être inversement proportionnel.

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