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Commentaire de therasse

sur Et si l'affaire Zemmour faisait réfléchir ?


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therasse therasse 25 mars 2010 08:01

N’est-il permis de s’exprimer que quand on est sûr de détenir la vérité absolue ? 


Depuis quand la liberté d’expression n’inclut-elle plus la liberté de conviction ou simplement d’opinion ?

En l’ocurence, il est évident pour tout le monde qu’il s’agissait bien de la vérité, à savoir que la plupart des délinquants sont bien immigrés, ce qui ne signifie pas que la majorité des immigrés soient auteurs de crimes et délits. On peut même affirmer avec une totale certitude que l’immense majorité des immigrés d’origine noire ou maghrébine se tiennent correctement.

J’ai un ami avocat, qui fréquente depuis des décennies, les prétoires et les prisons ; ça fait des années qu’il me fait part de la même constatation que Philippe Bilger, hier soir mercredi, sur le plateau de « L’ Objet du Scandale », à savoir qu’il suffit de regarder autour de soi dans les lieux où on rend la justice et l’univers carcéral pour se rendre à l’avis de Zemmour.

Mais j’aimerais qu’on s’interroge sur le sens profond du concept de liberté de parole en démocratie.

Car si on suit la logique de la LICRA, du Figaro, et d’autres associations adeptes de la « bien pensance » ou plutôt du « si tu ne penses pas comme nous, boucle-là », des rappeurs pourront continuer librement à « niquer la France » ou « mettre un billet sur la tête de Zemmour », ce qui constitue de toute évidence des violences verbales plus que « border line », mais pour exprimer un point de vue partagé par la plupart des citoyens, il faudra solliciter un blanc seing de leur part. 

Si Voltaire avait dû obtenir l’accord de la monarchie absolue avant de prendre position, le Chevalier de la Barre et Calas n’auraient jamais été réhabilités.

Plus près de nous, des affaires comme l’assassinat de Kennedy, le 11 septembre, ou autres affaires brûlantes ne pourraient plus être débattues avant d’être en mesure d’établir la vérité au moyen de preuves incontournables.

Les marxistes avaient visiblement tort quand ils prétendaient que la roue de l’histoire ne tourne que dans le sens du progrès ; là, on fait manifestement marche arrière.  

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