D’accord avec Morice.
Ratzinger, à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, autrement dit la Sainte Inquisiton version moderne, ne pouvait pas ne pas être au courant dans le détail des graves faits évoqués ici et là par divers rapports et témoignages. Comme si Hortefeux n’était pas informé de viols en série perpétrés par des policiers et constatés dans les commissariats français !
Quant aux initiatives visant aujourd’hui à dénoncer, la main sur le coeur, les abus de pédophilie commis dans le cadre d’institutions religieuses, qu’elles émanent du Vatican ou des congrégations d’évêques ici et là, elles n’ont qu’un unique but : dégonfler les polémiques et rassurer les ouailles en faisant croire que l’Eglise prend à bras le corps le problème et se donne les moyens d’y mettre fin. C’est peut-être vrai, mais cela ne dédouanne pas de leurs responsabilités ceux qui ont eu à connaître ces faits et les ont couverts. Pire : les ont encoragés à se renouveller en se contentant, la plupart du temps, de déplacer les prêtres coupables.
Ne vous faites pas d’illusion : les victimes ayant commensé à parler, d’autres affaires vont sortir et, tôt ou tard, Ratzinger démissionnera pour raisons de santé. Le problème n’en sera pas réglé pour autant car la plupart des cardinaux appartiennent à la même école de l’omerta et répugnent à prendre les mesures qui s’imposent en matière de célibat des prêtres et d’ordination des femmes, préférant avec une grande hypocrisie fermer les yeux sur le concubinage des curés ou le recours à la prostitution !