Personnellement, je suis pour le principe de la taxe carbonne, davantage pour des raisons d’épuisement des sources énergétiques que pour des raisons climatiques. Par contre, j’étais opposé à la taxe usine-à-gaz de Sarkozy.
Je prends un exemple. Les pruneaux du Chili concurrencent les pruneaux d’Agen, bien sûr puisqu’on ne prend pas en compte le coût écologique de leur transport. Il faudrait en premier lieu appliquer une taxe carbonne à tout ce qui voyage par avion. Or la taxe Sarko était déstinée au marché intérieur français, et en plus avec des règles de distribution surréalistes, comme le fait de redonner de l’argent à ceux qui habitent en campagne pour travailler en ville, ce qui est contraire au but recherché.
Donc la politique de Sarkozy en la matière est nulle. Mais il ne pouvait pas en être autrement, puisqu’il ne remet pas du tout en cause ce qui interdit de taxer les transports en avion : l’economie libérale du FMI et du traité de Lisbonne, la mondialisation, qui considèrent les taxes aux frontières comme du protectionnisme.
Sarkozy a essayé de faire de l’écologie de droite, il n’y est pas arrivé parce qu’elle n’est que du baratin. L’écologie est contraire aux doctrines du libéralisme des politiques de droite, contraire à la notion de profit, intrinsèque au capitalisme. Ca ne veut pas dire qu’elle est de gauche, mais elle n’est pas de droite.