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Accueil du site > Tribune Libre > Taxe carbone : si la gauche (et la droite !) savait...

Taxe carbone : si la gauche (et la droite !) savait...

Le débat 25 mars 2010 entre Ségolène Royal et Dany Cohn-Bendit est édifiant sur les difficultés à débattre sur la taxe carbone. Après le coup mortel porté par le gouvernement au projet, le sujet était attendu jeudi soir sur le plateau de France 2. On aurait pu s’attendre à un échange entendu entre futurs alliés potentiels sur la scène politique. Mais il n’en fut rien. La querelle s’est engagée sur la voie assez éclairante de la pertinence théorique et pratique du discours.

Face à l’élue socialiste, le leader écologiste défend bec et ongle le principe de la mesure. Dans son discours pointe une réelle connaissance des détails et de la complexité de ce thème. Alors que dès le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, Madame Royal s’était dite opposée à une mesure jugée « punitive », Daniel Cohn-Bendit est lui un partisan affirmé de la fiscalité écologique.
Alors que Mme Royal met en avant l’argument selon lequel il n’est acceptable de taxer le consommateur que si l’offre de transport alternative existe, son contradicteur acquiesce, mais n’en fait pas un pré-requis, plutôt une condition nécessaire. A qui faut-il donner raison ? A ce stade Mme Royal oublie qu’à attendre l’achèvement d’une mutation de notre mode de vie avant de s’autoriser de décourager certaines consommations par la fiscalité, nous manquerons certainement le coche… de cette mutation.
La Taxe, T comme tabou ?
L’un souligne très justement le travail consultatif admirable qui avait été mis en œuvre en œuvre l’an dernier dans le deuxième temps du Grenelle, et salue le travail de la Commission Rocard, dont les préconisations n’ont été que trop peu suivies, l’autre affirme que les économistes dans leur ensemble nous ont menés dans le mur. Ségolène Royal martèle que les bonus valent mieux que les impôts « Mais pour donner des bonus, il faut de l’argent ! », rappelle Daniel Cohn-Bendit. Dans les minutes qui suivent, Mme Royal est contrainte d’affirmer « avec une taxe il faut du positif ! » acceptant ainsi implicitement le principe d’une taxe.
Il ressort deux enseignements clairs de cet échange : l’idée bien inquiétante que l’on se dissimule certaines réalités par démagogie, et la méconnaissance éhontée du sujet économique de la taxe.
Ces réalités que l’on dissimule
La taxe carbone est un outil de politique économique, pas une sanction
- Il est reconnu de tous les économistes que le meilleur moyen, en économie de marché, de faire baisser la consommation d’un bien est d’en augmenter le prix. La taxe carbone est une taxe visant à réintégrer dans le prix de la consommation d’énergie une partie du coût des dommages qu’elle engendre (ce que les économistes appellent une « externalité négative »). Que madame Royal le veuille ou non, le public est plus sensible aux hausses de prix qu’à tout discours responsabilisant, de sensibilisation.
- L’efficacité environnementale de la taxe est obtenue par le niveau du signal de prix c’est-à-dire par le montant de la taxe. Plus celui-ci est élevé, plus l’incitation à l’économie d’énergie est important. Notons toutefois que la variation de consommation est sensible au prix en fonction de l’usage de l’énergie qui est fait. En effet, une personne tributaire de la voiture pour des raisons professionnelles est peu susceptible de changer ses habitudes (jusqu’à un certain point). Mais lorsque l’on parle d’effet global, on parle d’une moyenne, et il est certain qu’un prix de l’énergie accru inciterait à une réorganisation personnelle nombre de nos concitoyens, et de nos entreprises. Là où madame Royal a raison, c’est lorsqu’elle souligne la dépendance de certaines catégories de population. Mais pour les plus exposés, des compensations sont possibles et si l’on souhaite les mettre en place, encore faut-il les financer… Par la taxe.
- l’efficacité économique de la taxe est une notion plus complexe, et sur ce point, il n’est guère judicieux de prendre pour argent comptant les récriminations du Médef sur la compétitivité. Les études d’économistes (Hourcade, Combet, et al. du Centre International de Recherche sur l’Environnement et le développementIRED) ont montré que la perte d’efficacité économique ou de compétitivité supposée en cas de mise en œuvre d’une telle taxe n’est absolument pas consubstantielle de la taxe elle-même, mais plutôt de l’usage qui est fait de ses revenus.
- l’équité sociale d’une taxe carbone est d’autant plus grande que son caractère redistributif est marqué. S’il est une chose que l’on ne pourra pas reprocher au défunt projet de taxe carbone du gouvernement actuel, c’est de ne pas être redistributive, puisque l’Etat avait pris formellement l’engagement de redistribuer la totalité des recettes.
Comment comprendre alors l’attitude de dénégation de celle qui d’un côté parle du principe "pollueur payeur", et de l’autre côté se refuse à voir en chacun de nous, consommateurs, des pollueurs à part entière (la Nature, elle, ne fait pas de distinguo social entre bons et mauvais pollueurs) ? Il est à craindre que la réponse soit purement et simplement notre second point :
Une méconnaissance éhontée de la chose économique qui s’exprime dans le cas particulier de la taxe carbone.
Madame Royal est l’exact exemple de ces hommes et femmes politiques que Michel Rocard dépeint dans son très instructif livre témoignage « Si la gauche savait ». Celui-ci y déplore que les sciences économiques soit le parent pauvre de la formation initiale des étudiants français et également de nombre d’hommes politiques. Il ne faut pas chercher plus loin le mépris affiché ce 25 mars par Ségolène Royal à l’égard à la fois des économistes et de leur plus pertinent représentant dans la classe politique française : Michel Rocard.
Jugement excessif ? Partialité anti-Royal ?
Il ne faut voir dans ce constat d’absence de rigueur intellectuelle une énième attaque personnelle infondée contre l’ex-candidate socialiste. Bien au contraire. De l’inexactitude de ses propos et de ses conceptions, Mme Royal apporte elle-même la preuve dans ce débat. Cette preuve est à trouver dans le sophisme désarmant déployé par cette dernière en plein milieu du débat. « Une taxe carbone est absurde si l’usage qui est fait des recettes est une redistribution pure et simple aux consommateurs. » Comment comprendre cette grossière erreur dans la bouche d’une femme politique prônant le système des bonus (elle en oublie les malus) ? Car le plus parfait des bonus/malus est une taxe carbone redistribuée à 100%. L’erreur consiste bien évidemment à croire que la somme reversée compense pour tous la somme prélevée. C’est oublier qu’une taxe carbone doublée d’un chèque vert crée des gagnants (les moins polluants d’entre nous) et des perdants (les plus pollueurs) mais qu’en tous les cas il y a une incitation.
Encore combien de temps perdu avant d’ouvrir les yeux ?
Le revers enregistré par cette mesure qui avait vu le jour sous le doux nom de contribution climat énergie est des plus inquiétants. Derrière le retard pris pour avancer vers une action significative contre le réchauffement climatique, il n’y a pas uniquement l’action cynique des lobbys : il y aussi la paresse intellectuelle de toute une classe d’âge : les enfants des trente Glorieuses au premier rang d’entre eux. L’heure tourne, les jours s’écoulent, et le pétrole, dont la production culmine et ne saurait tarder à décroitre ne va pas tarder à nous rappeler que ce qui est rare est cher…
... Mais cela aussi c’est de l’économie !
Thomas de Toulouse

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18 réactions à cet article    



    • ffi ffi 27 mars 2010 13:06

      Surtout que le CO² n’a aucune influence sur le climat : sinon, pourquoi la météo ne mesurerait-elle pas la quantité de CO² pour prédire le temps ?

      Le modèle de « l’effet de serre » est peut-être erroné. A-t-il été validé scientifiquement ? Non. Il a certes mené à des modélisations informatiques, mais une modélisation informatique est-elle la réalité ? Non.

      Le seul effet notable (et prouvé) de l’augmentation de la quantité de CO², c’est de booster la végétation.
      Comme la végétation et les animaux rejettent du CO², les zones sans végétation ni animaux devraient logiquement être plus dépourvues de CO² que les autres. Pourtant, ces zones, ce sont les déserts, il y fait très chaud, rien n’y pousse...

      Par ailleurs, c’est assez comique de voir les écolos prôner une taxe dont le seul effet sera de limiter la croissance de la végétation...

      Bref, tout cela n’est que la continuation de la subversion du débat politique. Celui-ci s’enfonce dans l’irrationalité maximale. Les politiques semblent incapables de sortir de leur système d’affirmation stéréotypé, incapables de se poser 5 minutes pour réfléchir et s’interroger.


      • Thomas de Toulouse Thomas de Toulouse 28 mars 2010 11:07

        Bonjour !

        Le réchauffement climatique et une thèse validé scientifiquement par le Groupe Intergouvernement sur L’Evolution du Climat. Il est assez hardi de douter des thèses de la communauté scientifque , tout comme il serait absurde de remettre en cause la pertinence de l’OMS en matière de santé.

        Chers contradicteurs, si vous ne croyez pas à la réalité des effets du CO2 d’origine anthropique sur le climat, il vous reste cependant une bone raison de vouloir diminuer la consommation de carbone fossile : la finitude des ressources. Nous nous situons actuellement au début de la période de maximum de production pétrolière, et il est urgent de nous désintoxiquer du pétrole, dont le prix va irrémédiablement exploser dans le mois ou années qui viennent.





      • rastapopulo rastapopulo 28 mars 2010 17:13

        Oui oui et l’homme pense avoir atteint un stade de perfection, il est devenu dieu incapable de se tromper ! Hahaha

        Ridicule postmoderne...

        Le H1N1 ? Les optimums climatiques ? Les Warburg’s ? Les bildelberg’s (pas bête de ne pas donner de nom à une réunion secrête) ? La collusion des financiers avec Obama, Zapatero (qui a enterré la régulation sur ordre de Santander), Brown,... ? 

        En plein dans l’époque de la promotion de l’ignorance (la perturbation des harmoniques par les ampoules basse-conso, les pics de conso électrique le matin et le soir qui excluent l’alternative du photovoltaHIC, le calcul de l’inflation sur un panier de produits délocalisés (!) pour augmenter la masse monétaire sans contrepartie au profit de la finance pour la finance,...) se gausser du haut de sa science !

        Triste à mourir.

        Merci de nous gratifier de ça !


      • rastapopulo rastapopulo 28 mars 2010 17:23

        Et la variation du soleil (cfr. âge glaciaire, optimums,...) doublée de l’interaction avec le rayonnement ionisant cosmique (étudié seulement dans 10 ans avec des sondes spatiales), c’est pour les chiens de climatopataques ? 

        Tant mieux pour moi !

        Et à propos le 0,85° de réchauffement sur un siècle, c’est de la rigolade et laisse présager un refroidissement violent vu la faiblesse de l’optimum climatique actuelle par rapport aux autres. 

        C’est juste de ridicules données historiques, n’en tenez surtout pas compte pour mettre en perspective les résultats « scientifiques ». 

        Et pendant ce temps, nous jetons toujours autant de déchets mais crions au complot si un projet de transmutation de déchets nucléaires en nouveau combustible serait possible.

        Logique quand tu nous tiens !


      • rastapopulo rastapopulo 28 mars 2010 18:31

        c’est confortable d’être en majorité pour stigmatiser hein !

        La propagande sert au moins à ça.


      • FRIDA FRIDA 27 mars 2010 13:18

        Article partisan,

        l’écologie est dorénavant une doctrine, un postulat, une divinité, soit on se prosterne devant « la chose » soit on est blasphémateur, pécheur.

        Depuis quand devons nous apprendre aux gens le respect de la nature ??, si ce n’est parceque on a d’abord dénaturer l’humain, il est transformé en un « machin » à consommer, donc à dépenser son argent, et ne plus avoir de sens à sa vie en dehors de la consommation. Mais qui oriente et impose une telle situation sinon ceux qui dégradent toute la planète, et l’humain.

        Cohn-Bendit n’est qu’un fanatique, il parle avec mépris avec ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Autiritaire et arrogant, il est l’antithèse de celui qui aime la nature, il est un bourgeois
        égocentrique.
        Un bourgeois doublé d’un fanatique, il lui faut toujours une scène où il doit jouer le rôle de celui qui s’occupe des autres malgré eux, il faut qu’il fasse notre bonheur, lui il sait. Nous, nous sommes des ignards.


        • Thomas de Toulouse Thomas de Toulouse 28 mars 2010 11:10

          Vous semblez bien énervé, pour un non-fanatique ! smiley


        • FRIDA FRIDA 28 mars 2010 13:20

          @Thomas de Toulouse,

          Je suis fanatique, Quel argument ??

          La prochaine fois je dirais que j’accepte de me faire plumer dans la joie et la bonne humeur,

          Cohn-Bendit, intimide et essaye de déstabiliser son contradicteur, il simule le débat démocatique sauf qu’au final il n’admet jamais une position différente de la sienne, il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte ;
          il ne discute pas les arguments il attaque surnoisement ad hominem, c’est assez subtil chez lui et il y arrive souvent, c’est une sorte de gourou,
          et votre article est de même type,
          OMS et GIEC, c’est ça un argument ; argument d’autorité ?? en gros « fermez-là gros nazes et laissez les experts travailler »,

          Maintenant, il faut des experts pour comprendre la nature, et être en harmonie avec son environnement, elle est de plus en plus belle la vie.


        • Plum’ 28 mars 2010 19:21

          Je ne sais pas si vous êtes fanatique et si Cohn-Bendit l’est, mais je sais que Cohn-Bendit est un faux écologiste (il suffit de se rappeler ses côtés pro-mondialisation et pro-libéralisme, sa défense aveugle du Oui à la Constitution européenne). A choisir je préfère un non-écolo déclaré comme vous l’êtes peut-être, au moins c’est clair et franc.


        • Plum’ 27 mars 2010 15:12

          Personnellement, je suis pour le principe de la taxe carbonne, davantage pour des raisons d’épuisement des sources énergétiques que pour des raisons climatiques. Par contre, j’étais opposé à la taxe usine-à-gaz de Sarkozy.

          Je prends un exemple. Les pruneaux du Chili concurrencent les pruneaux d’Agen, bien sûr puisqu’on ne prend pas en compte le coût écologique de leur transport. Il faudrait en premier lieu appliquer une taxe carbonne à tout ce qui voyage par avion. Or la taxe Sarko était déstinée au marché intérieur français, et en plus avec des règles de distribution surréalistes, comme le fait de redonner de l’argent à ceux qui habitent en campagne pour travailler en ville, ce qui est contraire au but recherché.

          Donc la politique de Sarkozy en la matière est nulle. Mais il ne pouvait pas en être autrement, puisqu’il ne remet pas du tout en cause ce qui interdit de taxer les transports en avion : l’economie libérale du FMI et du traité de Lisbonne, la mondialisation, qui considèrent les taxes aux frontières comme du protectionnisme.

          Sarkozy a essayé de faire de l’écologie de droite, il n’y est pas arrivé parce qu’elle n’est que du baratin. L’écologie est contraire aux doctrines du libéralisme des politiques de droite, contraire à la notion de profit, intrinsèque au capitalisme. Ca ne veut pas dire qu’elle est de gauche, mais elle n’est pas de droite.


          • Francis, agnotologue JL 28 mars 2010 13:49

            Ce n’est pas le dérèglement climatique qui fait fondre la banquise, c’est la fonte de la banquise qui dérègle le climat ! Et la pollution qui fait fondre les glaciers.

            La question est : outre la pollution, qu’est-ce qui fait fondre la banquise ? Ou plutôt, qui, et comment ?

            Quant à la pollution, ce n’est pas le CO2, lequel est un gaz naturel dont personne ne sait dire quelles seront les conséquences en terme de réchauffement ou de refroidissement à long terme, auquel je pense mais au méthane, à toutes les suies noires et autres saloperies qu’on envoie dans l’atmosphère. Et je ne parle pas ici de toutes les autres pollutions industrielles non moins dangereuses.

            Une taxe carbone en France punira les Français si ce n’est pas son industrie et sera inutile en termes d’écologie. Et si ça contribue à ruiner son industrie pour le peu qu’il en reste, ce sera un coup de griffe supplémentaire contre notre Etat nation.

            Pour ceux qui chercheraient à qui profite le crime, rappelez-vous : « Cette merde d’Etats nations » (dixit Cohn Bendit)


            • rastapopulo rastapopulo 28 mars 2010 17:30

              ouaaaa, c’est exactement ce que je pense !

              La vrai pollution est complétement occultée.


            • Francis, agnotologue JL 28 mars 2010 18:02

              rastapopulo, enchanté !  smiley


            • Francis, agnotologue JL 28 mars 2010 18:37

              @ cassino, vous avez bu ? Pourquoi parlez-vous du pet des vaches, alors que vous savez - je ne vous le fais pas dire - que la fonte de la banquise libère du méthane ?


            • Francis, agnotologue JL 28 mars 2010 18:41

              Pourtant, cassino, vous n’avez pas l’air trop idiot, puisque si j’ai bien lu votre article qui prétend tout expliquer, vous parlez des porte-conteneurs !
              à votre intention :

              Les 15 plus gros porte-conteneurs du monde polluent autant que l’ensemble du parc automobile mondial 30/9/09 : « Le transport maritime est responsable de 18 à 30% de la pollution mondiale par oxyde d’azote et de 9% de la pollution par oxyde de soufre. Les bateaux de transport utilisent un carburant de basse qualité qui contient environ 2000 fois plus de soufre que le diesel utilisé dans les voitures européenne et américaines…une recherche conjointe de l’agence NOAA et de l’Université Boulder du Colorado, selon laquelle la pollution des 90’000 bateaux de commerce à travers le monde (cargos, pétroliers et bateaux de croisière) est responsable de 60 000 morts chaque année, et entraîne des coûts de santé de 330 milliards de dollars. »


            • rastapopulo rastapopulo 28 mars 2010 18:51

              Mais de même JL

              Au plaisir (d’apprendre)


            • Thomas de Toulouse Thomas de Toulouse 28 mars 2010 14:21

              Frida,

              je n’ai pas voté pour DCB et Europe Ecologie. Mais sur ce sujet je l’ai simplement approuvé. Evidemment il chambre Ségolène Royal, mais sans malice. Je crois que simplement ce qui l’a fait bondir sur son siège est l’assurance avec laquelle Ségolène affirme que le prix n’a pas d’effet. Ceci est contredit par les faits (et la je parle de moyenne, et non de cas particuliers). Voir la chute de 10% en juin 2008, ou encore les pic pétroliers)
               Je crois aussi qu’elle est sûrement sincère, mais l’idée que l’on puisse donner des bonus sans donner de malus est absurde. De plus, ne pas mettre en place de « signal de prix », c’est nous maintenir dans notre dépendance jusqu’à la rupture (c’est à dire quand les prix flamberont)

              Regarder nos cousins les Américains : un prix de l’énergie près de 4 fois moins cher que le notre (absence de taxes) a rendu leur économie beaucoup moins économe que la notre en terme de conso d’hydrocarbure.

              Par ailleurs je ne vous traite pas de fanatique, je dis que DCB ne me semble pas l’être...
              ... et que vous semblez très agacé(e). Cool ! Nous débattons tranquillement.
               smiley

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