@ Phil_ou
Je comprend votre réticence à utiliser un langage mathématique dans un domaine complexe qui laissent certains penser qu’on peut dire n’importe quoi.
La loi normale dont je parle pour ma démonstration est universellement utilisée et INDISPENSABLE pour étudier les populations.
Il n’y a pas d’autre moyen d’appréhender les grands ensembles dont l’analyse ne se prête pas à l’observation subjective. Sans elle, vous trouverez toujours un contre exemple qui semble contredire la démonstration générale. C’est ce qui explique la crédulité du public, la cacophonie du monde politique et l’arrogance des philosophes parce qu’en ne prenant que des « exemples » convenablement choisis, on peut toujours démontrer n’importe quoi et le contraire. Ainsi, quelques commentaires à mon article qui en acceptaient la logique, auraient voulu pouvoir déformer la courbe de Gauss pour pouvoir y mettre une plus grande proportion de taches simples . Mais désolé, la loi normale ne se déforme pas au gré de ce qu’on voudrait lui faire dire. Il faut se conformer à la réalité !
En reprenant vos « explications », nous serions d’accord sur un point : La limitation des possibilités à la complexité s’applique aux individus pris individuellement, pas à l’humanité. Pour ce qui est de l’espèce humaine, nous n’en savons rien, je vous l’accorde.
Mais c’est bien ce qui m’inquiète ! Regardez la courbe en rouge que j’ai mise au tout début de l’article : Il reste toujours en bas et à droite une petite partie de la surface de la courbe bleue qui n’est pas envahie par les courbes rouges : Il existe parmi nous quelques individus dont le QI dépasse trois ou quatre fois l’écart moyen à la normale. (On considère qu’au delà de 2 sigma, ils sortent déjà du « normal »).
Si l’humanité devait se « reconstruire » à partir de ces individus-là, le fait que « l’humanité s’adaptera de toutes façon », n’est pas vraiment une consolation.
Si on ne fait rien, c’est pourtant ce qui arrivera !
Le scénario catastrophe que vous avez décrit précédemment :
« par charité, il serait bon pour les aider de les regrouper dans des
villages écartés où ils pourraient vivre entre eux dans la joie par le
travail manuel . »
N’est pas si éloigné de l’hypothèse la plus optimiste.
Les solutions actuelles contre le chômage sont de cet ordre : Pour maintenir la paix sociale, on peut donner à tout le monde de quoi vivre sans travailler. Ce sera possible tant que ceux qui travaillent pourront financer les autres. Après, ce sera la guerre civile. Et les plus forts gagneront.
PS :
Les attaques aériennes actuelles sont effectivement définies comme l’a fait le Polytechnicien de Maurois car les réponses doivent être rapides et seuls les ordinateurs et les robots sont assez efficaces pour le faire. On a peut-être caricaturé sa définition qui aurait pu être « ... si la verticale de sa trajectoire calculée passe par la surface (à définir) entourant la forteresse ».
Bien à vous.