Faux en plusieurs points, même si l’idée principale est vraie : le nain ne convainc plus la droite. Entre les clowns du PS-Besson et surtout Koukouchner- et les virages un peu osés pour la bienpensance sur l’identité nationale et la bourka, l’électorat classique de droite ne sait plus trop où il va, et surtout commence à se rendre compte que Sarkozy lui-même ne sait pas du tout ou il va, et qu’il vivote entre les positions de gauche ou de droite dure qui plaisent le plus à l’électorat.
Le libéralisme n’est qu’un point de désaccord d’une partie de la droite ; Ce qui fait le gros du rejet de Sarko c’est surtout son abandon total de ses promesses, son comportement d’ado narcissique et sa méthode de contrôle de la population par le contrôle des médias : il promet, promet et promet chaque jour, et oublie, oublie et oublie chaque soir. Si l’on avait des yeux et un peu de sens de l’observation on l’avait compris avant même sa présidence, c’était déjà sa méthode au ministère de l’intérieur. Mais les droitards ont voulu croire que leur héros allait les sauver, et trois ans après son élection ils commencent enfin à comprendre la réalité-ce n’est pas trop tôt.
L’interventionnisme du nain est inévitable puisqu’il est le coeur de sa méthode de campagne permanante : passe à la télé, félicite les journalistes, agresse ceux qui ne t’aiment pas(mais depuis les huit ans où il passe à la télé il les a tous fait virer depuis longtemps), promets des choses que tu ne feras pas et laisse les journalistes qui t’aiment répéter : mais il a dit qu’il le ferait ! Et au bout d’un temps, même avec tous les médias derrière toi, les gens finissent par ne plus y croire, même les plus fervents.
Et puis dans la droite républicaine, la nomination avortée du Fils le Très Saint Jean avait eu son petit effet aussi...