A l’auteur,
Merci pour votre article. j’appréciais assez M. Mélenchon, mais s’attaquer à un journaliste en l’insultant, puis faire lui même les réponses (ou plutot les insultes) et les questions sur un sujet que le journaliste n’évoquait même pas est affligeant.
M. Mélenchon a été pris en flagrant délit d’insulte, mais qu’on se rassure : Sarkozy, Le Pen et bien d’autres ont la même méfiance, et la même agressivité vis à vis des journalistes.
Aux commentateurs d’Agoravox qui pensent que leur opinion est parole d’évangile, uniquement parce qu’ils s’expriment, il faudrait rappeler qu’on a la presse qu’on mérite (qu’on achète) ainsi que les hommes politiques qu’on mérite (qu’on achète). Nous avons la chance d’avoir une presse multiple. Non, contrairement à ce que dit un commentateur, par exemple, toute la presse unanime n’a pas invité à voter pour le TCE, pour ne citer que cette contre-vérité...
Il faudrait rappeler aussi aux commentateurs d’Agoravox que dans les dictatures, il n’y pas de presse plurielle.
Enfin, ce qui me semble intéressant dans cette histoire, tout comme vous le faites, c’est que la colère de Mélenchon est venue à propos de la prostitution. Il a lui même parlé de « bourgeois refoulé », si je ne m’abuse. Je trouve cela évocateur dans le sens où la prostitution a toujours conduit à des sentiments de « fascination/répulsion » ambivalent. Bref. Je ne sais pas si le journaliste était un « bourgeois refoulé », mais dans la colère de M. Mélenchon, en tout cas, se révèle le retour du refoulé, au sens psychanalytique du terme.