Très bien cet article, ainsi que les dessins qui l’accompagnent et qui derident un peu à la lecture de ces manipulations financières et de ces hypocrisies colorées en nuances de gris.
Le paradis fiscal n’est pas là pour contourner les charges du pays de l’entreprise concernée, puisqu’il celle ci n’y apporte aucune création de richesses, aucune entreprises sur son sol. Il s’agit simplement de boites aux lettres permettant d’echapper à l’ IS.
L’entreprise se détache donc complètement de toute appartenance, de toute solidarité nationale, pour ne servir que ses intérêts alors que celle-ci a profité des infrastructures, de l’éducation et de tout l’environnement propice à son développement...et financé par les impots et les charges des autres.
Compte tenu de l’énorme potentiel de bénéfices dont peuvent se prévaloir les entreprises ayant délocalisées dans les pays à bas coût, pour revendre au prix fort dans les pays occidentaux, ces même entreprises jugent encore superflu de payer l’ IS alors qu’elles ont très largement contribuées à la montée permanente du chomage dans leur pays d’origine.
Je ne rajouterais rien au texte de l’auteur concernant les banques qui nous réservent de belles surprises dans les comptes de leur succursales « exotiques ».
Je ne suis pas assez naif pour croire en leur disparition tout comme je ne le suis pas assez pour justifier leur existence par autre chose que la cupidité.