Votre article fait montre d’une mauvaise foi certaine. Quand vous dîtes « Hier, on a appris d’un coup que Nicolas Sarkozy pouvait être terrassé par une migraine, qu’il pouvait, pendant quelques heures, une journée, davantage ?, être indisponible pour les affaires de l’Etat. Que se passerait-il si, par un hasard dont l’histoire est riche parce qu’elle s’écrit le plus souvent dans la tragédie, un acte terroriste se produisait le jour même où le titulaire des affaires de police se trouvait affecté par ce mal ? Comment s’organiserait le pouvoir ? Comment s’échangeraient les informations et se dérouleraient les multiples réunions, graves, tendues, qui s’organisent dans de telles circonstances ? Qui prendrait les décisions ? ». La même question se poserait en cas d’accident de voiture, d’avion, d’infarctus, d’hémorragie cérébrale... ou tout simplement si Nicolas Sarkozy était à l’autre bout du monde en visite, et j’en passe, mais là cela ne semble pas vous troubler. Et pour cause car vous savez très bien que des procédures sont prévues pour faire face à ce type de problème. d’ailleurs l’hospitalisation récente de Jacques Chirac, qui, cas aggravant est garant de la dissuasion nucléaire, n’a pas donné le sentiment que le pays s’arrêtait.
En forcant le trait de cette façon vous ne servez pas la question récurrente et légitime que vous soulevez (le droit à l’information sur la santé des hommes politiques).
cordialement
Chem Assayag