viva, vous faîtes bien de pointer les problème dans la science.
ça fait quelques années que je me penche sur l’histoire des sciences, pour faire le point sur la validité de mon instruction en ces matières. Et bien, je dirais que cela fait en fait plusieurs siècle que les choses n’y sont pas très clair.
En particulier à partir du XVIème, avec la révolution scientifique en Europe, la science a commencée à devenir un enjeu stratégique, non plus en terme de performance économique (à la bataille de Bouvine, les français avaient utilisé des canons contre les english, qui en étaient resté au arcs - ce qui n’avait pas empêché de perdre), mais aussi en terme de prestige culturel. Une théorie scientifiques peut aussi servir à faire de la subversion dans la société.
Des gens comme ceux de la famille Rockfeller, par ex, ardent partisans de l’eugénisme dans les années 30, fort riche au demeurant (Exxon, Fed, ...) financent abondamment depuis 50 ans les recherches sur la théorie génétique.
Je ne dis pas que la théorie génétique soit entièrement fausse, mais il faut reconnaître que financer pendant 50 ans une théorie médicale qui n’aboutit à aucun soin, c’est plutôt une question de foi que de recherche de vérité.
Bref, clairement, la science s’est toujours corrompue, selon les intérêts politiques des empires. Avec l’ascension du capitalisme, les empires économiques multinationaux sont entré dans la partie et ont eux-aussi bien compris l’intérêt à corrompre la connaissance scientifique véritable (volonté de lutte contre la concurrence, volonté d’avoir des travailleurs obéissants, ou encore visées politiques de leurs dirigeants).
Les « hommes de sciences » ont aussi besoin de se nourrir.
C’est comme tout : ceux qui contrôlent l’argent, choisissent les investissements, emploient qui se soumet à eux, et dirigent la recherche. Le démantèlement du CNRS (qui avait d’ailleurs été abondamment financé à sa création par d’éminents philanthropes-financiers), ou du moins la mise sous tutelle de ses chercheurs, ne vas pas améliorer les choses.
Entre vouloir découvrir pour donner au monde et vouloir découvrir pour asservir le monde, il y a une certaine nuance. Peut-être certains veulent-ils que la science nous marche sur la tête, qui sait ?