Dans le monde rêvé de Lucilio, seuls les riches (patron/propriétaires) auraient une réelle liberté puisque dans la société libertarienne qu’il désire tout se paye et rien n’est financé par l’impôt ; les pauvres n’auraient pas matériellement accès à la santé, ou l’éducation.
Dans le monde libertarien de Lucilio, les pauvres (travailleurs/locataires) sont condamnés à rester pauvres puisqu’ils n’ont pas les capacités d’entreprendre, ou à être employés (analphabétisme, mauvaise santé...).
Ne pas oublier : que de nombreux libertariens refusent la démocratie, et en arrivent à accepter le fascisme ou le monarchisme qui permettent souvent l’application du libéralisme économique par des fonctions essentiellement régaliennes de l’État, au contraire de la démocratie qui peut limiter parfois les droits de propriété privée des moyens de production.
Parmi les théoriciens « libertariens », certains ont félicités la venue de sociétés fascistes.
Par exemple, Ludwig von Mises, en 1927, tout en usant de la rhétorique nécessaire, énoncera les bienfaits du fascisme, le fascisme salvateur de la civilisation (voir citation). Friedrich von Hayek (disciple de von Mises) en fera de même avec la dictature fasciste de pinochet (voir citation), tout autant que Milton Friedman et ses chicagos boys (du CATO institute) qui conseilleront le dictateur chilien quant à l’application politique du libéralisme économique.
Des libertariens considérent que le fascisme est une réponse salutaire face au socialisme ou à la démocratie. Ceci expliquant peut-être les propos positifs de libertariens vis à vis du fascisme.