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Accueil du site > Actualités > Economie > La liberté économique dans le monde en 2010

La liberté économique dans le monde en 2010

La relation positive entre liberté économique et prospérité est confirmée encore une fois. Le produit intérieur brut par habitant est beaucoup plus élevé dans les pays qui présentent un bon résultat selon l’indice de liberté économique. Cette relation positive se révèle à tous les niveaux de liberté économique mais elle est encore plus évidente lors de l’augmentation du degré de liberté économique.

On ne sait pas trop qui a employé pour la première fois le mot « globalisation », mais il devait certainement s’agir d’une personne qui n’aimait pas trop le capitalisme. Ce mot sent son bureaucratique à plein nez et laisse entendre que l’économie mondiale serait sujette au contrôle d’une entité maléfique située au-delà de l’influence humaine. La réalité est que l’économie mondiale jouit d’une prospérité plus solide grâce au talent de milliards d’individus au moment de prendre de manière indépendante leurs décisions en accord avec leurs propres intérêts.
 
Depuis 1995, l’Heritage Foundation et le Wall Street Journal mesurent ce phénomène grâce à un indice de liberté économique. Tout au long de ces années, cet indicateur, basé sur l’enquête et l’analyse des politiques économiques à travers le monde, a clairement démontré le lien entre liberté économique et prospérité, de même qu’il a établi un point de référence à partir duquel il est possible d’estimer les chances de succès d’un plan économique. Depuis les scolastiques espagnols de l’École de Salamanque jusqu’aux théoriciens de l’école économique autrichienne, en passant par Cantillon ou Smith, on sait que les institutions qui protègent la liberté des personnes dans la poursuite de leurs propres intérêts économiques sont également à la base d’une plus grande prospérité pour l’ensemble de la société. Quoi de mieux donc qu’un indicateur fondé sur des éléments objectifs pour convaincre tous ceux chez qui l’idée de liberté semble trop sophistiquée et qui se laissent séduire par la démagogie populiste, qu’elle soit démocratique ou autoritaire.
 
L’objectif de l’indice de liberté économique confectionné par l’Heritage Foundation et le Wall Street Journal est donc de catégoriser les institutions, les politiques et les pratiques économiques de manière quantitative et rigoureuse. Cependant, il s’agit plus qu’une simple classification, il identifie également les variables que comprend la liberté économique et analyse l’interaction entre la liberté et la richesse. Le rapport 2010 sur l’indice de liberté économique couvre 183 pays et en classe 179 sur base des données officielles et/ou publiques concernant dix facteurs spécifiques de liberté économique (commerce, commerce international, fiscalité, taille du secteur public, monnaie, investissement, finance, droits de propriété, corruption et liberté du travail). L’ensemble de ces dix libertés offre ainsi une description empirique du degré de liberté économique d’un pays.
 
En bref, les enseignements que l’on peut retirer de l’indice 2010 sont les suivants :
 
  • Quatre pays de la zone Asie-Pacifique continuent d’être en tête du classement : Hong Kong (premier depuis 16 ans), Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
  • Toutes les grandes régions du monde conservent au moins un pays dans le top 20 des pays les plus libres économiquement. Mais avec pas mal de changements : l’Islande perd 2,2 points, le Royaume-Uni, 2,5 et les Etats-Unis, 2,7, la Suisse gagne trois place est se classe 6e. Neuf pays du top 20 sont européens, six appartiennent à la zone Asie-Pacifique, deux sont nord-américains. Le Chili est à la tête de la zone Amérique centrale et du Sud/Caraïbes, l’île Maurice devient leader de la zone de l’Afrique sub-saharienne et Bahreïn est premier de la zone Moyen-Orient/Afrique du Nord.
  • La relation positive entre liberté économique et prospérité est confirmée encore une fois. Le produit intérieur brut par habitant est beaucoup plus élevé dans les pays qui présentent un bon résultat selon l’indice de liberté économique. Cette relation positive se révèle à tous les niveaux de liberté économique mais elle est encore plus évidente lors de l’augmentation du degré de liberté économique.
  • La liberté économique améliore de nombreux aspects du développement humain et est fortement corrélée avec la réduction de la pauvreté, l’amélioration des indicateurs sociaux, la gouvernance démocratique et la protection de l’environnement.
Comparaison et relation entre, d’une part, le degré de liberté économique et, d’autre part, le PIB/hab., le PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat (PPA) et l’indice de développement humain (chaque point représente un pays) :
 

En ce qui concerne la crise économique de 2008-2009 :
 
  • Les pays ont réagi de manière très différente en réponse à la crise globale. Une moitié a réagi, malheureusement, en s’attaquant au libre marché et en appliquant des mesures interventionnistes. Peut-être plus significatif sur le long terme de l’évolution de la liberté économique, l’autre moitié s’est abstenue de restreindre celle-ci.
  • Comme conséquence des interférences économiques croissantes de l’État dans de nombreux pays, le progrès général vers plus de liberté globale a marqué le pas. Ainsi, le résultat moyen de l’indice de liberté économique pour 2010 a baissé de 0,1% depuis l’année dernière. C’est la seconde fois que cela se produit depuis qu’est calculé cet indice.
  • L’augmentation des dépenses publiques, lancées par plusieurs pays développés en vue de relancer la croissance et l’emploi, ne s’est pas traduite par de meilleures performances économiques.
Malgré le contretemps représenté par la dernière crise, la confiance dans la liberté comme force morale et libératrice reste néanmoins solide. Au fur et à mesure que nous entrons dans le 21e siècle, chaque fois plus de pays comprennent l’importance de l’adoption de cadres institutionnels libéraux pour améliorer la vie de leurs citoyens. Partout dans le monde, les gens réclament à leurs dirigeants d’appuyer et de maintenir les conditions économiques qui offrent la meilleure chance de croissance économique et de création de richesse, comme, par exemple, la possibilité de pouvoir choisir librement son travail, de lancer une entreprise, d’accéder facilement au crédit ou d’employer une carte de banque, depuis l’achat d’une maison au choix libre d’un service de santé, d’être soumis à des impôts justes et à des tribunaux impartiaux. Et même s’il existe une opposition décidée à la libéralisation économique – ceux qui, par exemple, réclament un relèvement des barrières douanières – et qui réclame encore et toujours un plus grand interventionnisme de l’État, il ne faut jamais oublier que les privilèges spéciaux concédés à quelques-uns se traduisent pour la majorité de la population par de plus grandes difficultés pour travailler, épargner investir ou consommer, bref, par moins de prospérité.
 

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60 réactions à cet article    


  • Apple 3 avril 2010 11:23

    Bon article ! c’est une évidence : la liberté économique est facteur de prospérité, ça découle du bon sens.

    Il n’y a que les étatistes au cerveau lavé et les gauchistes aigris qui s’imaginent encore que les réglementations à tout va favorisent le développement économique et la création de richesse. C’est affligeant.

     smiley


    • @distance @distance 3 avril 2010 13:30

      Dans le monde rêvé de Lucilio, seuls les riches (patron/propriétaires) auraient une réelle liberté puisque dans la société libertarienne qu’il désire tout se paye et rien n’est financé par l’impôt ; les pauvres n’auraient pas matériellement accès à la santé, ou l’éducation.

      Dans le monde libertarien de Lucilio, les pauvres (travailleurs/locataires) sont condamnés à rester pauvres puisqu’ils n’ont pas les capacités d’entreprendre, ou à être employés (analphabétisme, mauvaise santé...).

      Ne pas oublier : que de nombreux libertariens refusent la démocratie, et en arrivent à accepter le fascisme ou le monarchisme qui permettent souvent l’application du libéralisme économique par des fonctions essentiellement régaliennes de l’État, au contraire de la démocratie qui peut limiter parfois les droits de propriété privée des moyens de production.

      Parmi les théoriciens « libertariens », certains ont félicités la venue de sociétés fascistes.

      Par exemple, Ludwig von Mises, en 1927, tout en usant de la rhétorique nécessaire, énoncera les bienfaits du fascisme, le fascisme salvateur de la civilisation (voir citation). Friedrich von Hayek (disciple de von Mises) en fera de même avec la dictature fasciste de pinochet (voir citation), tout autant que Milton Friedman et ses chicagos boys (du CATO institute) qui conseilleront le dictateur chilien quant à l’application politique du libéralisme économique.

      Des libertariens considérent que le fascisme est une réponse salutaire face au socialisme ou à la démocratie. Ceci expliquant peut-être les propos positifs de libertariens vis à vis du fascisme.


    • @distance @distance 3 avril 2010 13:33


      De Ludwig von mises - dans Libéralisme, 1927, Chapitre 10 L’argument fasciste 

      «  On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l’instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l’histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n’est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d’urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »


    • @distance @distance 3 avril 2010 13:34

      De Friedrich von Hayek - dans le journal « El Mercurio », préférant une :

      • « dictature libérale à une absence de libéralisme dans un gouvernement démocratique »

    • @distance @distance 3 avril 2010 13:38


      De Hans-Hermann Hoppe :

      • « Les riches sont en règle générale intelligents et industrieux, alors que les pauvres sont typiquement stupides ou paresseux, ou les deux à la fois. »

        « En subventionnant les tire-au-flanc, les névrosés, les négligents, les alcooliques, les drogués, les sidéens, et les handicapés physiques et mentaux par la règlementation de l’assurance et par l’assurance-maladie obligatoire, on aura davantage de maladie, de paresse, de névroses, d’imprévoyance, d’alcoolisme, de dépendance à la drogue, d’infections par le Sida, de même que de tares physiques et mentales. »

        « Les libertariens doivent développer une conscience de classe marquée, non pas dans le sens marxiste du terme, mais dans le sens de reconnaître qu’il existe une nette distinction entre ceux qui paient les impôts (les exploités) et ceux qui les consomment (les exploiteurs). »




    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 13:55

      « Dans le monde rêvé de Lucilio... »


      Dans le monde réel du socialisme - comme on l’a vu à chaque fois qu’il a été pratiqué au 20e siècle -, les gens vivent chaque fois plus misérablement, opprimés par la sanglante dictature totalitaire d’une caste criminelle.

    • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 14:03

      @distance est un menteur, ou un imbécile, voire les deux. Pour s’en convaincre, rien de mieux que de se reporter à un texte sourcé de Mises, par exemple, et de voir ce qu’il dit sur l’argument fasciste.
      C’est radical.


    • @distance @distance 3 avril 2010 14:23

      « Sous tous ces angles, le libertarianisme ne fait pas le poids. Dès que le peuple réussira à devenir rationnel en ce qui concerne la politique, j’envisage qu’il le rejettera à titre d’échec pratique et de désastre moral. » Mark Rosenfelder

      Le problème du libertarianisme
      http://www.phonono.com/papyrus/000567.html


    • Apple 3 avril 2010 14:26

      N’importe pas. Vous faites allusion au socialisme, là, pas au libéralisme.


    • @distance @distance 3 avril 2010 15:41

      Pour un libre-échangiste, un libéraliste, un libertarien qui défend l’audacieux entrepreneur capitaliste et qui veut la suppression de l’Etat parce que celui-ci fait obstacle à sa liberté (d’entreprendre), et parce que la seule liberté qu’il prône est la sienne, qu’il ne se reconnaît pas comme l’égal de l’Autre (à commencer par ses ouvrier-e-s, ses employé-es-, ses domestiques) 

       Un libéraliste, un libertarien ne reconnaît pas l’Autre comme son égal, il n’a d’autre fratrie que ses actionnaires et associés, il a ab-strait la fraternité pour en faire une entité – l’Homme – quand, sans vergogne, il immole les humains à cet autre « vaut d’or » qu’est le Capital ; il n’a de solidarité qu’anonyme et limitée du capital risqué, il ne connaît d’autre société que celle de capitaux et il profite de sa propriété privée et abuse de la non-propriété collective (l’environnement, la main d’œuvre, les ressources naturelles... )
       

      * * *

      Regardez-les aller. Lisez leurs journaux ; écoutez leurs stations de radio ; regardez leurs chaînes de télévision. Les chiens ont soif. Les médias sont déjà, dans une large mesure, contrôlés par les cartels aux-quels ils appartiennent et jouent un rôle fondamental dans la prépara-tion et l’adaptation des esprits aux « nouvelles réalités ». Tout cela échappe en partie à la connaissance du public comme à tout contrôle démocratique. L’école et l’université sont désormais transformées dans leur mission et dans leurs valeurs constitutives par ces mêmes forces, pour les mêmes raisons et avec les mêmes objectifs. À défaut d’une vaste mobilisation populaire, c’est foutu. Il va falloir se battre.

      Militant, anarchiste, Normand Baillargeon est professeur à l’Uni-versité du Québec à Montréal où il enseigne l’histoire de l’éducation et la philosophie
      http://classiques.uqac.ca/contemporains/baillargeon_normand/chiens_ont_soif /les_chiens_ont_soif.pdf


    • perlseb 3 avril 2010 19:03

      Dans le monde réel du socialisme - comme on l’a vu à chaque fois qu’il a été pratiqué au 20e siècle -, les gens vivent chaque fois plus misérablement, opprimés par la sanglante dictature totalitaire d’une caste criminelle.

      L’alcool vous brule les neurones Lucillo, il n’y a jamais eu d’états socialistes au 20e siècle. Si vous pensez à l’URSS ou autres, sachez que le communisme est une société sans caste donc sans dirigeant.
      Les soit-disant états soclalistes n’étaient que des dictatures.


    • foufouille foufouille 3 avril 2010 11:35

      faut battre le record
      allez moins 90

      soyez liberaux !
      delocalisez les pauvres !


      • ZEN ZEN 3 avril 2010 11:50

        Bienvenue dans le monde enchanté de Lucilio !
        Le feuilleton quotidien continue...
        Après le triomphe du libéralisme, voici la mondialisation heureuse à la lumière de Wall Str. smiley
        Il y a mondialisation et mondialisation...


        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 3 avril 2010 14:00

          D’autres l’on dit avant moi, ils préfèrent être égaux dans l’esclavage !

          Même devant les faits, leur religion les aveugle.

          Nier que les pays les plus démocratique et les plus libres économiquement sont aussi les plus riches, c’est tellement nier le réel, que toute discussion devient impossible.

          Ils nous ressortent leur évangile marxiste, que l’Education Nationale leur a bien enfoncé dans le crâne. Le formatage a été efficace : nous sommes le derniers pays au monde à ne pas croire majoritairement à la supériorité de l’économie de marché ! La culture économique française est au niveau zéro : du citoyen lambda aux politiques de tout bord.

          Donc, amen.

          Nous avons de plus en plus de chômage : Amen.
          Il ne se crée plus d’emploi marchand en France depuis 30 ans : Amen.
          Les Enarques tiennent les plus grande entreprises françaises : Amen.
          Les citoyens n’ont aucun choix, ni pour leur retraite, ni pour leur santé, ni pour l’éducation de leur enfants : Amen.
          51% des revenus sont captés par l’état : Amen.
          L’ascenseur social ne fonctionne pas : Amen.
          Les entreprises, seules créatrices de richesses, sont considérées comme les ennemis du peuple : Amen.
          L’investissement privé est empêché : Amen.

          Amen, amen, amen.

          La seule chose ou ils se retrouvent, c’est pour dénoncer des boucs émissaires : les étrangers pour les uns, les chefs d’entreprises et investisseurs pour les autres, mais le discours est le même : De la haine et de la jalousie, maquillées sous les discours lénifiant et dégoulinant de guimauve de « Solidarité », « Fraternité », et tant pis sir 20% de la population en crève. Ils ont défendu leurs « acquis sociaux » !

          Bravo à Lucilio, pour votre courage et votre témoignage. Vous avez raison d’expliquer et d’expliquer sans cesse. Peut-être en restera-il quelque chose. Mais aujourd’hui je craque devant tant de bêtise nauséabonde.


        • ZEN ZEN 3 avril 2010 14:03

          @ Je suis un homme libre

          Moi aussi... smiley


        • Pyrathome pyralene 3 avril 2010 16:07

          Bravo à Lucilio, pour votre courage et votre témoignage. Vous avez raison d’expliquer et d’expliquer sans cesse. Peut-être en restera-il quelque chose. Mais aujourd’hui je craque devant tant de bêtise nauséabonde.....

           smiley mentez , mentez , il en restera bien quelque chose.....


        • stephanemot stephanemot 3 avril 2010 11:57

          Bel eloge du liberalisme 18e - 19e siecle.

          Rien ne manque : Adam Smith et tous les classiques du genre, jusqu’a la bible annuelle du think tank ultraconservateur Heritage Fundation.

          Je suppose que vous appelez au lynchage de Barack Obama, ce dangereux socialiste, et a la beatification de George W. Bush, qui a reussi a privatiser les profits de la communaute (etat en excedent de trillions de dollars => en deficit de trillions de dollars, au benefice de sa base de ’haves and have mores’), puis a socialiser les pertes des champions du liberalisme financier (le contribuable renflouant les escrocs et Paulson qui flingue son ancien concurrent dans une vendetta hallucinante).


          • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 12:24

            « Je suppose que vous appelez au lynchage de Barack Obama... »


            Autant que je suppose que tu milites en faveur de la fin de la pénalisation de la pédophilie.

          • Totor le fort Totor le fort 3 avril 2010 23:10

            Pauvre lulu, si on pénalisait la connerie il prendrait perpette... 


          • foufouille foufouille 3 avril 2010 11:59


            souscrivez a libercartarien TM !
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            nous vous laissont genereusement les os ! (hors dents utilisable)
            meme atteint du sida, votre sang peut etre utile aux africains !
            meme vos muscles pourront servir a des Vrais Pauvres qui meurent de faim grace a Soleil Vert TM !

            (visible avec une loupe)
            apres 40a, le suicide est obligatoire
             smiley smiley smiley

            nouveau !
            lebercartarien (TM) vous propose CreditAVie (TM) !!!
            le credit enfin accessible a tous !!!!!
            empruntez dans la limite de 1 000 000€ ! remboursez quand vous pouvez !
            oui ! vous avez bien lut !
            le miracle libertaryanisme accessible a tous !

            (lisible sous ultraviolet et avec une loupe )
            en signant vous accepter que tous vos biens liberaliste et objets vivants puissent etre saisit par notre societe, ainsi que vos ascendants et descendants qui seront responsable de vos dettes
            vous et eux, devront se soumettre a toutes expeceriences medicales et travaux forces conseilles par CreditAVie (TM) durant la duree eternel dudit credit

            libertasplusrien (TM), vous propose le kit OuiPatron (TM)
            grace au BSR (TM), Billet Sans Retour, partez dans le Pays de Votre Patron (TM)
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            adherez au syndicat TPR (TM), TasPlusRien !
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            votez pour nous !
            participer au miracle de la race superieure libertaryennne !
            creez le monde nouveau !
            avec nous, un autre monde est possible (TM) !

            (tout refus d’adhesion vaudra un an de travaux force)

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            vos 300€ ne vous permette plus de vous loger ?
            libertasplusrien TM pense a vous !
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            quittez votre dortoir !
            autel du CAC40 ou FMI offert !
            soyez reconnaissants d’etre competitifs !
            engraisser les millionnaires pauvres !


            • Pyrathome pyralene 3 avril 2010 13:13

              Le clown n’en fini pas de trépasser , tous les jours il nous sert la soupe froide et indigeste.....
              tu nous fais bien rire smiley et en plus tu te fatigues à rien....


              • Bigre Bigre 3 avril 2010 13:28

                La liberté d’entreprendre, de commercer, ... n’est pas antinomique de règles de jeu.
                Ce que l’article pourrait laisser croire.

                Monsieur l’auteur, un peu de finesse s’il vous plait, faites la différence entre économie planifiée, règles communes (de commerce, d’échanges, de sécurité sociale, ... ) et loi du plus fort.

                Merci de commencer à réfléchir avant de publier.

                Bigre !


                • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 13:49

                  "La liberté d’entreprendre, de commercer, ... n’est pas antinomique de règles de jeu. 
                  Ce que l’article pourrait laisser croire.


                  L’article ne laisse croire rien du tout, il fait simplement état de l’indice qui classe les pays selon leur degré de liberté économique, qu’il confronte avec les PIB et les indices de développement humain et prend note du fait que plus un pays est libre économiquement, plus sa population est prospère et jouit d’un développement humain supérieur. 

                • XavSunJi 3 avril 2010 15:17

                  Effectivement, il suffit de regarder comment les regles du jeu ont été appliquées en Irak , ... situation de monopole de quelques sociétés bien choisies pour certains

                  quant au reste , quand on socialise les pertes et qu’on privatise les benefices evidemment .. ca marche , si on faisait l’inverse un peu ???

                  Qui est responsable de la perte abyssale non encore comblée (trés loin de la, la prochaine bombe étant le marché immobilier espagnol entre autre), ?? les états peut etre ?? non ce sont
                  eux qui ont sauvé le systeme qui s’écroulait !! et pas un merci,

                  Prend l’oseille et tire toi, il suffit de voir les derniers bonus des traders

                  Vraiment une société IDEALE !


                • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 15:23

                  « ...quand on socialise les pertes et qu’on privatise les benefices evidemment .. ca marche , si on faisait l’inverse un peu ??? »


                  Ça a déjà été fait en URSS, dans les pays soviétiques, dans la Chine maoïste, etc. avec le brillant succès que l’on connait

                • XavSunJi 3 avril 2010 16:27

                  Qui est à l’origine de la catastrophe financiere actuelle ?? les états peut etre ???


                • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 13:37

                  Je me suis l’autre jour livré à un petit exercice pour mettre en paralèle la relation entre PIB et salaire médian ! C’est édifiant. J’ai perdu les liens mais chacun peut les retrouver facilement. A titre d’exemple, il se disait l’autre jour que le plus haut salaire du monde est de 4 milliard US$. Un tel salaire en France, à lui seul ferait monter le salaire moyen de 100 $ !

                  1960 1970 1980 1990 2000 2004 Salaire moyen 9 900 14 700 19 300 20 900 22 100 22 500 salaire médian 8 400 11 900 16 100 17 200 18 200 18 100 PIB 3èT 94,1 163,82 233,23 297,66 375,75 384,9 Habitants 46,4 50,5 53,5 56,5 58,7 59,7 évolution du salaire médian relatif 4142 3668 3693 3265 2843 2807

                  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 3 avril 2010 14:04

                    100 $ ? C’est moins que ce que coute à chaque français, les pertes de la SNCF !

                    L’avantage de ce riche salaire, c’est qu’il doit dépenser un maximum, et enrichir pas mal de gens autour de lui : Artisans, commerçants ... Sans compter les impôts qu’il doit verser.


                  • foufouille foufouille 3 avril 2010 14:45

                    il enrichit ses larbins, vit dans un paradis fiscal avec zone a riche
                    et permet d’affamer des millions de gens


                  • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 16:50

                    Caramba, raté !

                    @ lhommelibre, parce que 4 mds répartis sur plusieurs centaines ou milliers de personne c’est pas pareil ?

                    Il faut croire que vous vivez dans un pays où l’on chie de l’argent !  smiley


                  • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 13:49

                      1960 1970  1980 1990  2000 2004

                     Salaire moyen  9 900 14 700 19 300 20 900  22 100 22 500

                    salaire médian  8 400 11 900 16 100 17 200  18 200 18 100

                    PIB 3èT  94,1 163,82 233,23 297,66 375,75 384,9

                    Habitants   46,4  50,5  53,5 56,5  58,7  59,7

                    évolution
                    du salaire
                     médian relatif  4142 3668  3693 3265  2843 2807

                     


                    • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 13:59

                      Bon, je n’ai pas le temps de chercher.
                      Résultat : entre 1960 et 2004, le PIB est passé de 94 mds à 385 mds.

                      Dans le même temps, le rapport entre le salaire médian et le PIB est passé de 4142 à 2807.

                      Cela veut dire que la croissance ne profite qu’aux plus riches, et pas du tout aux pauvres, ni même plus aux classes moyennes.



                      Les Animaux malades du consensus « Pour mettre en œuvre son équation : Marché = Démocratie = Majorité d’Hommes Moyens, l’Industrie du Consensus a su inventer de redoutables technologies de crétinisation. C’est une fable pour le temps présent et les temps à venir… » Gilles Chatelet


                    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 14:07
                      « Cela veut dire que la croissance ne profite qu’aux plus riches, et pas du tout aux pauvres, ni même plus aux classes moyennes. »

                      N’importe quoi. Juste un seul exemple : entre 1981 et 2010, le PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat des Chiliens a été multiplié par 5. Dans le même temps, le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a été divisé par 3. Rappelons que l’indice de pauvreté se réfère à la moitié du revenu médian. Même chose en Chine, en Inde, etc. d’où sont sorti de la pauvreté des centaines de millions de personnes depuis 20 ans. Même en Afrique, le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a diminué significativement (de 46% en 1995 à 37%).

                    • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 14:13

                      Sade, le premier démocrate libéral : « Ô vous, qui vous mêlez de gouverner les hommes, gardez-vous de lier aucune créature ! Laissez-la faire ses arrangements toute seule, laissez-la se chercher elle-même ce qui lui convient, et vous vous apercevrez bientôt que tout n’en ira que mieux. (Sade, « Juliette », cité par Dany-Robert Dufour, La cité perverse »)

                      Je propose aux adhérents de Démocratie libérale de rebaptiser leur mouvement : « Parti sadien » en l’honneur de ce grand visionnaire qu’était le divin marquis !  smiley


                    • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 15:56

                      Il y a deux mauvaises façons d’abaisser le nombre de gens en dessous du seuil de pauvreté : faire baisser le revenu médian ou réduire le seuil par exemple de 60 à 50% !

                      Plus le revenu médian est bas, et moins il y a de gens déclarés en dessous du seuil de pauvreté.

                      démonstration : si le revenu minimum est égal à 50% du revenu médian, quel que soit ce revenu médian, aucune personne ne sera déclarée sous le seuil de pauvreté ! Ceci explique, entre autres, pourquoi nous observons malgré la croissance, un accroissement des inégalités : les revenus élevés sont sur-revalorisés, et les revenus moyens et bas sont sous-revalorisés.

                      Si l’on mesurait le taux de pauvreté dans le monde avec la méthose ridicule définie actuellement, on pourrait éradiquer la pauvreté dans le monde avec une toute petite aumone !

                      Démonstration :

                      « 50 % de la population mondiale vit avec moins de 2 $ par jour (base monétaire pour assurer la nourriture, les soins de base et le logement). »


                      Cela signifie que le revenu médian mondial est de 2 US$ par jour ! il suffit de s’assurer que personne n’a moins de 1 $ par jour, et le tour est joué ! Elle est pas belle la vie ?  smiley

                      Tiens, le salaire le plus élevé du monde, 4 mds US$, et hop, cela fait 10 millions de pauvres de moins !


                    • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 16:07

                      « Il y a deux mauvaises façons d’abaisser le nombre de gens en dessous du seuil de pauvreté : faire baisser le revenu médian ou réduire le seuil par exemple de 60 à 50% ! »


                      Caramba ! Encore raté !

                      Justement aujourd’hui, on calcule le taux de pauvreté en utilisant le seuil de 60% du salaire médian, alors qu’avant on utilisait le seuil de 50%. Bref, si l’on gardait le même seuil de 50% aujourd’hui, le pourcentage de pauvres serait encore plus bas.

                    • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 16:28

                      C’est en France que l’on procède ainsi. Au Chili je ne sais pas !

                      Mais que ce soit 50, 60, ou même 100%, peu importe puisque ce qui compte c’est le niveau absolu du salaire médian ! Si 50% de la population française percevait moins de 1000 euros mais plus de 600 euros, il n’y aurait aucun pauvre déclaré !

                      Il y a un indice qui est pudiquement caché, c’est la répartition autour du revenu moyen. J’ai tendance à penser que c’est du 80/20. Et selon moi, le seuil de pauvreté devrait être un pourcentage du revenu moyen et non pas du revenu médian.

                      Le revenu médian est un indice trompeur qui ne reflète ni ne révèle les inégalités. Le bon indice c’est le PIB par habitant.


                    • Francis, agnotologue JL 3 avril 2010 16:48

                      @ lhommelibre, parce que 4 mds répartis sur plusieurs centaines ou milliers de personne c’est pas pareil ?

                      Il faut croire que vous vivez dans un pays où les riches chient de l’argent !  smiley


                    • Le péripate Le péripate 3 avril 2010 17:02

                      Hum. La confusion est forte entre inégalité et pauvreté. Pour la première, les statisticiens ont forgé le coefficient de Gini (à un bout, un seul individu possède tout, à l’autre les richesses sont très exactement partagé de manière égale. Le Gini varie donc de 0 à 1. On peut voir sur Gapminder les évolutions de ce coef. (je ne donne pas le lien, je l’ai assez fait)
                      Pour la seconde, il y en de deux sortes. La pauvreté absolue mesure le nombre d’individus qui possèdent moins d’une certaine somme fixe, généralement 1 dollar/jour. Cette mesure n’a pas d’intérêt réel en « instantané », mais plus, beaucoup plus pour apprécier l’évolution de cette population au fil du temps.
                      Pour remédier aux défauts de la pauvreté absolue (son manque de sens en instantané), on a alors inventé la pauvreté relative, en pourcentage du revenu médian d’une population considérée. Cette fois ci c’est l’évolution de ce paramètre qui a peu de sens (on peut se retrouver nouveau dans la catégorie pauvre alors même que ses revenus ont augmenté). En fait cette mesure a peu d’intérêt, si ce n’est de remplacer le Gini à fin de propagande (un chiffre brut décontextualisé est beaucoup plus percutant qu’un coefficient abstrait).


                    • FYI FYI 3 avril 2010 14:47

                      « Depuis 1995, l’Heritage Foundation et le Wall Street Journal mesurent ce phénomène grâce à un indice de liberté économique. Tout au long de ces années, cet indicateur, basé sur l’enquête et l’analyse des politiques économiques à travers le monde, a clairement démontré le lien entre liberté économique et prospérité, de même qu’il a établi un point de référence à partir duquel il est possible d’estimer les chances de succès d’un plan économique. »

                      Etude entièrement objective, vous pensez bien, effectuée par la très indépendante Wall Street Journal smiley
                      A ce titre cette chose est tellement performante que le peuple US demande sa fermeture, tout un symbole ...

                      Les libéraux n’ont qu’un seul mode de défense de leurs thèses nauséabondes : la désinformation.

                      Ne pouvant attaquer de front l’effroyable dictateur Chavez, il essaye de nous ressortir les plats recongelés/réchauffés pour nous faire avaler leur nourriture avariée ...

                      Les libéraux n’ont certainement pas compris une chose, c’est que leurs idées à l’image de la monarchie sous l’ancien régime n’existeront plus en France, et essayer de nous faire peur en disant que les « riches » ou « entrepreneurs » partiront à l’étranger, je n’ai qu’une chose à dire, grand bien leur fasse, et par ailleurs que le cimetière est rempli de personnes qui se croyaient indispensable.

                      Les faits ? Les entrepreneurs (les autodidactes, les compétents, les non pistonnées etc ...) ont besoins de personnes compétentes et des infrastructures performantes, et pour ce faire il faut un environnement favorable au population, comme la France avant 1973 (au passage la France fût considérée comme un pays « communiste » qui a réussit, tout un programme), le reste c’est de la désinformation leur dada ...

                      J’aimerais maintenant qu’on me cite un pays entièrement adepte de la thèse libéral capitalistique qui ait réussit ? Les US ? Dubaï ? le Chili sous Pinochet ? La Colombie actuelle ? Qui ?


                      • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 15:04

                        « Etude entièrement objective... »


                        Oui, les analystes de Heritage Foundation et du Wall Street Journal se contentent de collecter les données officielles et publiques concernant, par exemple, le taux marginal d’imposition des revenus, le montant des droits de douanes, le nombre de jours moyen nécessaires pour accomplir les démarches administratives pour lancer une société, le taux de TVA, etc. et établissent ensuite en classement en fonction des résultats. Donc, objectivement, les USA sont plus libres économiquement que la France, l’Australie plus libre que le Brésil, etc.


                        « ...comme la France avant 1973... »

                        Tu parles bien de cette France où le poids de l’État était deux fois moindre qu’aujourd’hui et qui était beaucoup plus libre économiquement qu’aujourd’hui ?


                        « J’aimerais maintenant qu’on me cite un pays entièrement adepte de la thèse libéral capitalistique qui ait réussit ? »

                        Entièrement « adepte de la thèse libéral », il n’y en a pas, mais Hong Kong et les autres pays du top 10 des pays les plus libres économiquement indiquent la voie à suivre.

                      • foufouille foufouille 3 avril 2010 15:22

                        oui hong kong ou les pauvres dorment dans des cages
                        y a meme pas de bidonvilles bien sur
                        un beau paradis fiscal


                      • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 15:54

                        « Une corrélation n’est pas une explication causale : admettons qu’il y ait une corrélation entre degré de liberté économique et richesse. ( Encore qu’il faudrait s’entendre sur la mesure de cette »richesse« , mais, admettons..). Quelle est la cause de l’autre : c’est la richesse qui induit plus de liberté, ou c’est la liberté qui induit plus de richesse, ou les deux ne sont-elles que les résultat d’encore autre chose ? »


                        La réponse est simple, il suffit d’analyser les exemples historiques : la liberté économique est à la base de la prospérité. Ainsi, en 1945, l’Allemagne de l’Ouest était aussi pauvre que l’Allemagne de l’Est. C’est bien la liberté économique incarnée par Ehrard qui a été à la base de la richesse de la RFA. Même chose entre la Corée du Nord et celle du Sud, la Chine maoïste et Taïwan et Hong Kong. À égalité de pauvreté au départ, on observe que ce sont les pays les plus libres économiquement qui sont devenus les plus prospères et ont acquis un développement humain supérieur. Par ailleurs, la Chine et l’Inde ont vu le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté diminuer de plusieurs centaines de millions dès lors que ces pays ont commencé à libéraliser leur économie.

                      • Lucilio Lucilio 4 avril 2010 03:44

                        « La société que vous voulez est, la pire régression qui ait jamais été proposée à l’humanité. »


                        C’est bête, hein, les données officielles et les statistiques publiques, nationales et internationales indiquent clairement que plus un pays est libre économiquement plus il est prospère et développé socialement.

                      • FYI FYI 4 avril 2010 23:37

                        Lucilio,

                        Je constate une fois de plus que vous pratiquez la désinformation ...

                        La créativité doit être non seulement encouragée, mais stimiler, donc cette fameuse « liberté d’entreprendre », qui est contre ? Mais attention le symbole même de l’entreprise, entité anti-démocratique porte drapeau de l’excès de pouvoir des bourgeois sur les populations doivent cesser au même titre que tout droit divin en politique.

                        Le soucis comme je vous le disais n’est pas la liberté d’entreprendre ou de créer mais la distribution de richesse, la fin des féodalités, l’acaparemment d’une minorité sur les ressources humaines. Quand je pense qu’on prétend que les RMistes sont des assistés, et le bourgeois qui est entouré de personne qui travaille pour lui, c’est quoi à votre avis ...

                        On parle souvent d’une rémunération minimum mais il faut aussi penser au rémunération maximum, un certain Bill Gate a 50 milliards de dollar, il est plus « riche » que 80% des pays de la planète, est-ce légitime ou normal ?

                        Vous mettez en avant Honk Kong, malgrè la grace que vous y portez, c’est toujours considéré comme un endroit en voie de développement !

                        Donc la liberté d’entreprendre n’est pas le seul facteur déterminant à la prospérité de sa population et non uniquement d’un pays et son sacro-saint PIB, qui ne veut strictement rien dire.
                        Il suffit de constater le pays de l’Arabie Saoudite, et même par tête de pipe qui est élevé, la pauvreté y est importante.


                      • Lucilio Lucilio 5 avril 2010 00:54

                        « Le soucis comme je vous le disais n’est pas la liberté d’entreprendre ou de créer mais la distribution de richesse... »


                        Oui, je connais cette théorie.

                        Mais bon, les faits sont têtus : les pays les plus libre économiquement sont les plus prospères et ceux qui possèdent le meilleur indice de développement humain.


                        « Vous mettez en avant Honk Kong, malgrè la grace que vous y portez, c’est toujours considéré comme un endroit en voie de développement ! »

                        Ridicule, avec un PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat de 43.000 dollars (c’est-à-dire 10.000 dollars de plus qu’en France et l’Arabie saoudite, c’est 20.000 dollars), on n’appartient plus aux pays en voie de développement. Par ailleurs, Hong Kong est classé par le PNUD dans les pays à indice de développement humain très élevé et se situe devant des pays comme le Portugal, Israël, la Tchéquie, Andorre, la Pologne, la Hongrie, etc.

                      • Lucilio Lucilio 3 avril 2010 15:29

                        « ...hong kong ou les pauvres dorment dans des cages... »


                        Oui, Hong Kong. Cette ancienne colonie britannique où en 1950 les habitants disposaient d’un revenu par habitant inférieur de 40% à ceux du Gabon, ou qui ne représentait que 28% de celui des Britanniques. Et où, après la gestion du libéral Financial Secretary John James Cowperthwaite, le PIB/hab. dépassera en 1995 celui de la Grande-Bretagne.

                        • foufouille foufouille 3 avril 2010 18:26

                          un pays magique ?
                          tu croit que tout le monde gagne 30200$ par habitant et par an en france 2005 ?
                          j’en suit tres loin
                          garde ta propagande


                        • foufouille foufouille 3 avril 2010 18:44

                          Quelles conclusions peut-on en tirer pour cette catégorie sur la période 2004-2007 ?

                          Les revenus des plus riches augmente et le nombre de riches aussi. L’Insee donne une définition des plus hauts revenus. Ainsi, on entre dans les 10% les plus riches quand on gagné 35 000 euros par an avant impôt, soit à partir de 3000 euros par mois. Mais à l’intérieur de cette catégorie, les écarts sont considérables, entre les cadres aisés et les grandes fortunes.

                          Le 0,01% des plus aisés, soit 5800 personnes, ont augmenté sur 4 ans de 40% leurs revenus déclarés, à 690000 euros par an. C’est une hausse colossale, due surtout aux revenus financiers, revenus d’actions et de stock-options. Cette conclusion de l’Insee sur une très forte croissance des revenus des plus riches est une confirmation des tendances.



                        • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 3 avril 2010 21:54

                          @ jesuisunhommelibre

                          « De la haine et de la jalousie »... entretenues, la première pour diviser et détourner le regard, la seconde comme moteur du système.

                          Tu peux te croire libre, tu vas à toute allure dans ta jolie voiture... mais tu vas droit dans le mur.

                          Quelle perspective offre le capitalisme (qui n’est pas la liberté d’entreprendre mais celle d’accumuler le capital) pour l’humanité ?
                          C’est un système déconnecté des rythmes de la nature : dégradation exponentielle de la planète.
                          Il n’y a pas d’autre issue que la décroissance concertée. Le capitalisme par sa propension à la croissance n’est pas le système qui nous permettra de vivre à un rythme neutre vis-à-vis des ressources de la planète.
                          Après on peut tourner la chose comme on veut, au final le capitalisme ce ne sont toujours que quelques centaines d’humains qui détiennent la moitié des richesses de l’humanité, si c’est là ta conception de l’humanisme, de la liberté, de la responsabilité et plus encore de la dignité que tu prétends défendre, je pense que ce n’est pas la moindre de tes contradictions.
                          Mais il est vrai que pour toi « La générosité et la solidarité sont des valeurs humaines », au même titre que la cupidité et l’égoïsme, d’ailleurs le capitalisme en nous abreuvant de publicité à longueur de journée pour nous fourguer ses indispensables produits ne fait qu’attiser nos réflexes de générosité et de solidarité, c’est bien connu.

                          Je ne sais pas pourquoi, je te vois royaliste, je me trompe ?
                          Qu’importe. Numéro 6 n’a pas ouvert la bonne porte, il est toujours enfermé dans son île.
                           


                          • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 3 avril 2010 21:58

                            Et tu devrais plutôt t’intéresser à Numéro 9.


                          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 5 avril 2010 10:01

                            « C’est un système déconnecté des rythmes de la nature »

                            Juste une question : Dans quel type de régime sont nés les mouvements écologiques ?

                            Ce qui est important, c’est le choix et la liberté de choisir.


                          • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 5 avril 2010 14:27

                            Tu as le tort de mettre un système économique et un régime politique sur le même plan, comme si l’un était la condition de l’autre.
                            A partir de là, il est facile de dire capitalisme = individualisme = démocratie et marxisme = collectivisme = dictature.
                            Après on peut aussi se poser la question sur le degré de démocratie et le degré d’emprise du capital sur chaque pays, puis sur la relativité de perception de l’efficacité économique selon la grille de lecture de chacun, ainsi pour certains Obama serait socialiste...
                            Mais aussi selon sa position on choisira le PNB/hab pour exprimer ses idées ou au contraire le BNB ou l’IDH. Ou encore on comparera Cuba avec les USA, d’autres avec Haïti...

                            Au cours de l’histoire on a - à mon avis - pu constater que l’accumulation de pouvoir sous forme monétaire (capitalisme) ou étatique (marxisme, fascisme, royalisme) mène à la domination de quelques uns sur la majorité au détriment de l’intérêt de tous.

                            Comme il est dans la nature animale de l’homme (de la plupart en tout cas) de chercher à dominer son prochain et son environnement, il est dans l’intérêt de tous de chercher à circonscrire toute forme d’accumulation du pouvoir, qu’il soit économique, militaire ou étatique.

                            L’accumulation de toute forme de pouvoir au creux d’un minimum de mains tend à réduire la liberté de la majorité.

                            Moi je ne suis pas contre le capitalisme (propriété privée) tant qu’il se contente de permettre à chacun la liberté d’entreprendre sans autoriser l’accumulation du capital, que ce soit aux mains d’un particulier ou d’une société, qui à terme entrave les libertés et corrompent d’une manière ou d’une autre nos consciences.
                            Je ne suis pas contre le marxisme (propriété collective) tant que celui ci n’entrave pas la liberté d’entreprendre et permette un gain relativement plus élevé que la commun mais raisonnable, ou sans qu’un état omnipotent aux institutions rigides n’impose sa vérité sur tout les territoires.

                            Il y a sans doute une troisième voie plus pragmatique et moins idéologique à explorer, à créer, à essayer, d’une architecture plus souple... dans le but de sortir du productivisme destructeur de ressources, des inégalités insupportables, des technologies vaines qui polluent au service de la cupidité ou de besoins marketing sans intérêt...
                            En cela, l’article http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-fabrique-collaborative-72548 est une initiative intéressante. Il y en a d’autres qui existent, d’autres à créer, il n’y a pas une solution unique à tous les problèmes, et dans un monde qui évolue les solutions aussi doivent évoluer.

                            Le propos de cette réaction est surtout de dire qu’il est VITAL de circonscrire toute accumulation de pouvoir pour au contraire le diffuser (et donc responsabiliser) à un maximum de personnes.


                          • the southern fry the southern fry 3 avril 2010 23:24

                            Wow, merveilleux, y’a même le petit côté souci de l’environnement. J’en parle tout de suite aux gens de Sodimatex, à qui on propose de travailler en Tunisie pour 130 euros mensuels. Enfin, c’est sans doute parce que la France est très très en retard en matière de libertés économiques.


                            • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 4 avril 2010 00:43

                              Par Lucilio (xxx.xxx.xxx.234) 3 avril 15:04

                              "...comme la France avant 1973..."

                              Tu parles bien de cette France où le poids de l’État était deux fois moindre qu’aujourd’hui et qui était beaucoup plus libre économiquement qu’aujourd’hui ?

                              <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><<<<

                              Il dit que durant la France avant 1973, il y avait 2 fois moins d’état qu’aujourd’hui. Pourquoi 2 fois et pourquoi 3 pendant qu’il y est. Une proportion de grandeur complètement fantaisiste qui n’a rien à voir avec la réalité. Il suffit de penser à toutes les privatisations effectuées durant les années 90 et 2000 pour se rendre compte que cet auteur dit n’importe quoi. Ces sociétés qui ont été privatisées, étaient des entreprises où l’état était actionnaire en 1973.

                              Comme il ne faut pas se casser la tête pour discuter avec des gens qui confondent tout, voici un copié collé d’un extrait de wikipédia.

                              « À la suite du coup d’Etat, qui coûta la vie à Salvador Allende lors du siège du palais de la Moneda, la junte militaire prononça la dissolution du Congrès national, des conseils municipaux, des syndicats et des partis politiques. La liberté de la presse fut abolie, le couvre-feu instauré. Tout ce qui était littérature de gauche fut interdit et les opposants au régime arrêtés, torturés ou exécutés. La dictature militaire dirigea le pays jusqu’en 1990.  »

                              Avec l’opération Condor, Lucilio atteint certainement l’orgasme.


                              • epapel epapel 5 avril 2010 00:39

                                1) La liberté économique des individus est proportionnelle au capital qu’ils détiennent et à leur capacité à agir où ils veulent quand il le veulent.

                                2) Bon nombre de mécanismes mis en place par la sphère financière l’ont été au détriment de la liberté économique : le pouvoir de mettre en faillite un Etat est assimilable à un terrorisme financier.

                                3) La crise en cours est la conséquence d’une liberté économique et financière dévoyée.

                                4) Il ne peut y avoir de liberté sans limite, économique comprise, donc de liberté sans règle. Car la liberté sans limite des uns correspond nécessairement à l’asservissement total des autres.


                                • Lucilio Lucilio 5 avril 2010 01:24

                                  « La liberté économique des individus est proportionnelle au capital qu’ils détiennent... »

                                  Loin de là. La liberté économique peut consister également, par exemple, à pouvoir exercer le métier que l’on désire, à pouvoir emprunter sur le marché des capitaux, à pouvoir acheter sans être lourdement grevé de taxes, etc.


                                  « ...le pouvoir de mettre en faillite un Etat est assimilable à un terrorisme financier. »

                                  Ridicule. Un État tombe en faillite quand il ne rembourse pas ses dettes. La faillite provient de l’endettement criminel des gouvernements, pas du fait qu’un prêteur réclame le remboursement dû.


                                  « La crise en cours est la conséquence d’une liberté économique et financière dévoyée. »

                                  N’importe quoi : le secteur financier est un des secteurs les plus réglementés, y compris aux États-Unis d’où est venue la crise. Crise qui a pour origine, justement, les effets pervers de l’action de l’État dans l’économie (taux directeur de la Fed maintenu artificiellement bas, obligation faite aux banques de devoir prêter de l’argent à des personnes insolvables sous peines de poursuites judiciaires pour discrimination, organismes étatiques de prêts chapeautant les banques couvrant des prêts manifestement insolvables et poussant les banques à poursuivre dans cette voie, etc.)


                                  « Il ne peut y avoir de liberté sans limite... »

                                  La limite est représentée par les droits et la liberté d’autrui. Pas par une bureaucratie étatique.


                                • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 5 avril 2010 15:29

                                  Et qui va faire respecter les droits et la liberté de chacun ?


                                • William7 5 avril 2010 15:12
                                  Bon, contextualisons ces articles et l’idéologie de mr Lucilio. les anarcho-capitalistes, ce sont des anarchistes, qui souhaitent l’extinction de l’état, sans abolir la propriété privée. Du coup, tout doit être géré par le marché : police, santé, eau, retraite, prison, etc... Ils sont pour la légalisation de la prostitution et des drogues. Contrairement à ce que pense Baillargeon, c’est un mouvement qui n’est absolument pas dangereux car totalement minoritaire. Il est de toutes façons contraire aux intérêts objectifs de la bourgeoisie puisque celle-ci a besoin d’un état pour assurer ses profits et la paix sociale.

                                  Pour la « révolution néo libérale », ça concerne beaucoup plus la bourgeoisie. Disons que c’est une politique que celle-ci a imposé aux gouvernements du monde entier pour restaurer ses taux de profits en baisse depuis les années 70 (fin de l’onde longue expansive qu’on appelle « trente glorieuses »). Cette « révolution » s’est traduite (notamment) par des lois permettant l’essor de la finance, et elles ont été mises en place par Reagan aux Etats Unis, Thatcher en Angleterre et Mitterrand en France (Beregovoy plus précisément).

                                  Bref, les anarcho capitalistes sont insignifiants et n’ont aucune prise sur le monde.

                                  • Lemiamat 7 avril 2010 09:59

                                    On ne peut plus rien pour vous... Les anarchistes sont à l’opposé du libéralisme.
                                    Comment pouvez vous être si sûr de vous alors que vous mélangez tout, c’est surprenant ces gens qui se croient au dessus de tout et font la morale aux autres... FOUTRE LA PAIX AUX GENS çàchangerait un peu !!!!

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