Merci pour votre réponse courtoise et si vous le permettez, je souhaiterais approfondir.
Tout le monde a bien compris que la qualité littéraire et le contenu du livre, même s’ils prêtent à discussion et à polémique, ne servent que de démonstration pour l’idée principale de votre article qui est « la dictature du prolétariat culturel ».
Que « la subornation industrielle des esprits » soit un problème, c’est une réalité. En prendre conscience en est une autre. A condition d’avoir su s’extirper progressivement du formatage, il n’est pas aisé de s’ouvrir à une autre réalité. Ce que je veux dire par-là, c’est que les moyens mis en œuvre pour garder le troupeau dans le droit chemin sont puissants, votre analyse de la situation le démontre.
Vous avez raison de dire que la déficience culturelle touche toutes les couches de la population mais faire un parallèle avec le prolétaire (dont la définition est : travailleur, salarié, ouvrier...), pour symboliser votre pensée, c’est énoncer que le prolétaire est sous évolué dans votre formulation sinon, votre image, n’aurait pas de sens.
Pour le dire autrement, si le prolétaire avait une respectabilité de droit, votre « prolétariat culturel » n’aurait pas de sens ! Voilà ce qui m’a choqué.
J’aimerai juste rajouter une chose. Nous sommes tous égaux (normalement...) devant les lois et nos droits sont pour tous, les mêmes ; pour autant, nous n’avons pas tous les même facultés d’analyse et de compréhension.
Je pense que votre faculté intellectuelle et votre culture ne se sont pas manifesté en l’état sans que progressivement vous n’ayez eu accès à plus de compréhension et plus de discernement. Vous en aviez le potentiel, d’autres ne l’ont pas...