Jacques Gaillot, reconnut, par un communiqué du 8/12/2000, qu´il était au courant du passé du père Denis Vadeboncœur, prêtre québécois écroué, le 1er décembre 2000, pour viols sur mineur de moins de 15 ans et de plus de 15 ans par personne ayant autorité. En 1988, ce prêtre fut nommé, par Mgr Gaillot, curé de Lieurey (Eure). Un jeune homme de 25 ans porta plainte pour viols pendant cette période, avant et après 1990.
Dans Paris-Normandie, 6/12/2000), Gaillot affirma pourtant qu´il ignorait « tout de la gravité des faits » ayant valu condamnation au père Vadeboncœur : « Je ne l´aurais pas accepté dans le diocèse si j´avais su qu´il avait été condamné pour pédophilie. » Jacques Gaillot précisait même qu´il avait reçu « une lettre d´accompagnement favorable » émanant des supérieurs du prêtre au Québec.
Ces dénégations ont suscité une polémique au Canada. La congrégation de ce prêtre, rendit alors public, dès le 7/12/2000, l´échange de courriers qu´elle avait eu, en 1987 et 1988 avec l´évêché d´Évreux, échange accablant pour Gaillot, d’où l’aveu du lendemain.
Aujourd’hui, Gaillot dénonce la culture du secret qui règnerait dans l’Eglise, mais se garde bien de rappeler ce piteux mensonge et la dénonciation dont il fut l’objet par les Canadiens.