On pourrait aussi tout autant admettre que le débat est vain car au regard de nos capacités actuelles d’investigation il nous serait impossible de connaître le fin mot de l’histoire. Comme souvent c’est le temps qui permettra, peut-être, de déterminer la cause principale du réchauffement de la planète.
Ce qui ne doit pas nous empêcher de continuer à chercher. Chercher oui mais dans toutes les directions et avec égalité de traitement sans en privilégier qu’une seule comme l’impact de l’activité humaine sur le réchauffement.
Après on peut-être « climato-sceptique » comme moi même si mes connaissances scientifiques sont très limitées, ou avoir un doute sur l’origine du réchauffement et mettre en cause la thèse officielle sans pour autant rejeter la possibilité qu’elle soit juste, et néanmoins être pour la décroissance à fond les manettes ne serait-ce parce que les énergies fossiles sont gaspillées avec une totale inconséquence et au profit exclusif d’un nombre réduit d’humains.
J’ai peur que ce débat occulte des pollutions autrement plus graves comme la dissémination dans la nature de plus de 100.000 substances chimiques de synthèse, là aussi avec une totale inconséquence car si on connait plus ou moins pour la plupart leurs effets sur la nature ou les êtres vivants, on ne connait pas les effets de ces substances lorsqu’elles sont combinées. Mais lorsque des espèces en première ligne pour ce qui est de la dégradation de l’environnement, comme les batraciens qui vivent entre deux milieux aquifères et terrestres, changent de sexe on est en droit de se poser quelques questions