Précision.
Chercher une logique dans un sentiment religieux. Morice ne l’a pas encore trouvée et ne la trouvera peut-être jamais. La logique, c’est l’instinct grégaire, se conforter par le nombre ; la religion est tribale. Il y a bien une logique.
En revanche la foi est complètement irrationnelle et on n’y trouvera pas de logique. La foi est mystérieuse, elle relève et sauve. Elle donne une dimension spirituelle.
Quand la confusion entre la religion et la foi penche du côté de la religion, c’est l’affrontement, c’est la guerre de religions.
Quand cette confusion fait une plus grande part à la foi, on peut s’entendre. Le véritable homme de foi est aussi un homme de bonne volonté.
Le particularisme religieux s’appuie sur des sacralisations, autrement dit, des idolâtries diverses. Le particularisme religieux forcené est à l’âge de pierre de la conscience, il est un parti étroit.
Cher Morice, il y a une raison de l’amour et cet amour est un acte volontaire. Cette logique là confine à la spiritualité et évite les pièges de la religion qui séduit par le nombre.
Une religion qui ne prône pas l’amour universel des hommes se comporte comme un parti, une secte. Il y a des légendes fondatrices de culte et de civilisations qui seraient à réviser.
Alors, ne pas confondre la logique instinctive du sentiment religieux et le mystère de la foi qui lui, est irrationnel cent pour cent, un peu comme on admet l’axiome en mathématique ; ça ne se démontre pas.
A.C