Marc, comme je suis d’accord avec vos propos. Eh oui, tout comme vous j’ai le sentiment que depuis quelques temps on forme à l’école de la République des subordonnés de carrière. Des gens qui malgré leur prétendu cursus scolaire pharaonique sont incapables d’être créatifs. Faut-il en France des écoles spécialisées qui formeront les futurs créateurs d’entreprise dans les diverses spécialités ? Parce que le problème est là ! Dans notre pays, on a beau être bac + 10, on finit souvent par faire carrière en tant que subordonné à un chef d’entreprise titulaire à peine d’un BEP ou tout juste du bac, parce qu’il existe sûrement plus de créatifs dans cette catégorie qu’il en existe dans les cursus astronomiques. Le problème c’est que ces inventifs peu diplômés obtiennent moins facilement les crédits nécessaires pour démarrer une affaire : les banques étant plus méfiantes sur leur capacité à gérer une entreprise. L’élitisme en effet est un vrai problème pour la France. En même temps cela ne veut même plus dire grand-chose, car il suffit de parcourir les offres d’emploi pour s’apercevoir qu’il n’existe pratiquement pas de poste en dessous du niveau de bac +2. Résultat, avec une désindustrialisation accélérée de la France, 50% de la population ont bien du mal à trouver un poste à la hauteur de leur cursus. Il est fort possible que pour éviter d’accentuer les risques d’échec scolaire, l’enseignement a dû réviser à la baisse le niveau général pour permettre à plus de candidats d’obtenir leur diplôme. Résultat, il existe certainement en France plus de diplômes au rabais sur le marché du travail qu’on peut en trouver ailleurs. A mon humble avis, il serait peut-être temps pour nous de tout remettre à plat sur la question de la valeur réelle des diplômes en circulation. Autrement dit : faire du recrutement sélectif oui ! Mais uniquement basé sur les capacités et les compétences des candidats ! Le divorce entre l’école et l’entreprise est malheureusement bien réel, les raisons profondes de ce divorce sont insignifiantes comparées aux enjeux de la compétition internationale. C’est bien dommage !!!