C’est quoi ce billet ?! Il y en a vraiment qui
prennent AV pour une propriété privée et leurs lecteurs pour ce qu’ils ne sont pas.
« me voilà donc le seul esclave de la langue française de Mauritanie » Une sorte
de dernier/dadais et néanmoins héroïque des Mohicans que toute la francophonie (mais si c’est juste la France ça devrait aller hein, ne faisons pas la fine bouche), devrait sinon considérer comme un saint et comme un martyre vivant, du moins remercier en offrant l’asile ...Pov chou
Sinon votre version là-haut, c’est-à-dire que ce n’est
pas vraiment ce qui se dit à l’université de Laval :
« 2.2 Le français
Le français a été une langue
officielle avec l’arabe jusqu’en 1991. Toutefois, malgré son absence de statut
dans les documents juridiques officiels, le français a conservé une bonne
partie de ses privilèges. Force est de constater que les langues nationales
mauritaniennes — hassanya, poular, soninké et wolof — n’ont pas acquis de
statut officiel et que l’arabe classique, celui du Coran, n’est la langue
maternelle de personne dans ce pays. De plus, ces langues nationales ne sont pas
écrites et donc très peu enseignées. Les seules langues écrites en Mauritanie
sont l’arabe classique et le français. Il y aurait encore 4700
ressortissants français en Mauritanie. »
Une
dernière chose, vous l’amoureux du français et de ses mots, la prochaine fois que vous défendrez la seule cause qui vaille
à vos yeux à savoir votre pomme, ayez un peu de décence dans le choix des dits mots, car
des esclaves il y en a vraiment en Mauritanie et pas qu’un peu :
« Selon Amnistie internationale, Anti-Slavery
International et de nombreuses ONG locales, plus de 10 % de la population
serait toujours retenue en esclavage. La pratique serait plus répandue chez les
Maures arabophones, mais perdurerait aussi chez les Wolofs, les Peuls et les
Solinkés, les trois principales ethnies du sud du pays. »
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/mauritanie.htm