Ce n’est même pas un article, tout juste une brève à la manière du Figaro.
Comme toujours, la droite veut privatiser ce qui est rentable à la SNCF ( le fret et les grandes lignes passagers plus tard) et laisser le contribuable payer ce qui n’est pas rentable ( les lignes secondaires via les collectivités territoriales). Les bénéfices n’iront pas ou peu dans l’investissement et l’entretien du réseau ni aux salariés mais dans la poche des actionnaires.
Quant aux bienfaits supposés de la concurrence, l’auteur oublie que là où elle existe, les tarifs ferroviaires sont plus élevés.
On peut donc affirmer que des cheminots qui font trois grèves en trois mois et acceptent de perdre une partie de leur salaire, agissent pour leur intérêt mais aussi celui des usagers.
Les libéraux à la sauce Lexington ont ceci de commun avec les communistes qu’ils haïssent tant : ce sont des idéologues dogmatiques qui ne s’intéressent pas à la réalité.
Le déficit de la SNCF est dû au fait que l’entreprise doit assumer des investissements lourds qui sont ailleurs assurés par l’Etat . Privatisé, le train coûterait plus cher à la collectivité tout en faisant le bonheur de quelques financiers et actionnaires.
Qui veut de ce système ?