Ne pas oublier que la majorité des immigrants en France est en situation irrégulière.
Il s’agit d’immigrants clandestins (qu’on appelle par euphémisme des « sans-papiers ») qui sont entrés sur le territoire national munis d’un visa temporaire et qui ne sont pas rentrés chez eux à l’expiration de ce visa.
Très peu d’entre eux ont pu acquérir la nationalité française, pour la bonne raison qu’il est impossible d’acquérir notre nationalité lorsqu’on n’est pas résident légal.
Pour ce qui concerne les enfants de ces immigrants qui ont pu acquérir la nationalité française à leur majorité en vertu de la Loi Guigou qui institue le « droit du sol », leur situation pourra être réglée par l’interdiction de la double-nationalité. Il convient de noter en effet que ces enfants d’immigrants proviennent pour la plupart de pays qui appliquent strictement le « droit du sang » et qui interdisent à leurs ressortissants de changer de nationalité.
La Loi Guigou a donc eu pour effet de fabriquer des double nationaux qui ne peuvent répondre à deux allégeances citoyennes, comme ils l’ont d’ailleurs montré publiquement de façon éclatante à l’occasion de diverses manifestations sportives.
Ce qu’il faut souligner, c’est que la France, contrairement à l’Argentine ou à l’Australie, n’est pas un pays d’immigration. Ce n’est pas un pays sous-peuplé disposant de larges espaces et disposant d’un marché du travail dynamique.
Ce n’est donc pas un pays qui a mis en place des procédures d’immigration et d’accueil permettant de s’assurer que les immigrants qui auront été choisis et autorisés à émigrer pourront s’insérer dans la société d’accueil et trouver y du travail.
Or notre pays est la cible d’une immigration sauvage de populations sans qualifications, ni éducation, pour de simple raison de proximité géographique ou linguistique.
Aujourd’hui tout se passe donc comme si nous importions des chômeurs sans qualification qui ne peuvent pas trouver leurs places dans une société développées dont ils ne comprennent pas le fonctionnement ni les principes, ni sur un marché du travail qui demande des travailleurs qualifiés et éduqués correctement.