D’autant que si c’est pour aider ces femmes a sortir du joug de leur cerbère de mari, je ne pense pas que l’interdiction va être efficace. Au contraire, les plus vulnérables vont se retrouvées cloitrées chez elles, comme celles qui se sont retrouvées dans les écoles coraniques ou dans des écoles cathos privées.
Faut-il vous rappeler qu’il n’est pas légal non plus de « cloitrer les femmes » ?
Vous êtes en train de nous dire que si nous n’autorisons pas la discrimination vestimentaire, alors les musulmans commettront un autre délit ?
Vous ne faites que confirmer que les deux délits sont équivalents et qu’ils servent tous les deux le même objet :
Tenir les femmes en laisse, puisqu’elles sont des êtres inférieurs qu’on ne peut pas laisser gambader librement dans la rue.
Les familles dans lesquelles ces traitements dégradants pour les femmes ont cours feront l’objet d’une enquête des services sociaux, car tout le monde a bien compris que l’idée de porter le voile ne nait pas dans le cerveau des femmes, mais dans leur entourage familial.
De l’auteur :
"Je peux attester, pour avoir vécu, et même un peu géré, les deux époques de législation, que la loi sur le port des signes ostentatoires à l’école a en quelques mois révélé que 90% des jeunes filles concernées étaient forcées par leur entourage, et que la loi les a libérées.
Vous avez raison de rappeler qu’un des buts, et non le moindre, de la loi interdisant les accoutrements vestimentaires discriminants sera de protéger les femmes musulmanes qui résistent à ces traitements dégradants.