@ Cher Daniel
Si je mets en avant cette politique de vulnérabilisation des professeurs par les chefs d’établissement, c’est que je l’ai vue à l’oeuvre partout où je suis passé (sauf une fois) et dans nombre d’établissements sur tout le territoire dans le cadre d’une association.
Les choses commenceraient à aller mieux si les règles étaient respectées.
Un troll imbécile a cru pouvoir imaginer que ma critique était le fruit d’une situation que j’aurai subie personnellement. Il suffit de lire mes ouvrages pour voir comment j’ai tenté, en obligeant l’administration à appliquer les règles, de rendre service à toute la communauté scolaire. Les élèves et leurs parents m’en étaient reconnaissants.
Car les élèves savent avec qui on peut transgresser les règles et avec qui on ne le peut pas. J’ai fait partie de la seconde catégorie de professeurs.
Seulement, il est insupportable de devoir se battre à la fois contre des petites frappes et contre un chef d’établissement et son équipe qui usent de méthodes de voyous pour tenter de ruiner vos efforts qui visent à rendre l’enseignement possible.
Car c’est bien joli d’entretenir avec ses élèves des relations mutuelles de respect et d’estime. Que faire quand c’est le bordel dans les couloirs, sous ses fenêtres dans la cour parce qu’un prof d’EPS prend ses élèves avec 15 minutes de retard depuis un mois et demi au su et vu de tous, e tutti quanti, que les manquements aux règles de la classe ne sont pas sanctionnés par l’administration, que c’est vous qui vous faites admonester par un voyou d’Inspecteur d’académie parce que vous avez demandé une justification d’absence à une élève dont la mère s’est plainte auprès de lui ? Le monde à l’envers, je vous dis !!! Qui peut imaginer ce qui quelquefois se passe dans un établissement scolaire ? Mais tout le monde s’en fout !
À mes yeux, l’administration porte une lourde responsabilité dans le désastre actuel. Car, que je sache, elle est de par les textes en charge de l’ordre dans l’établissement. Et si désordre il y a elle en est responsable.
Seulement, si la privatisation à venir commande qu’il y ait du désordre... on se met à tout comprendre.
Et je partage votre interrogation : que font donc les syndicats pour dénoncer cette situation si évidente ? Paul Villach