L’objectif satanique est-il la privatisation de l’Enseignement ?
Pourquoi ne pas répondre à cette question ?
La réponse est : oui.
Pour être tout à fait précis, notre objectif doit être la suppression du monopole de l’Education Nationale, ou plutôt du duopole qu’elle forme avec l’Enseignement confessionnel.
Comme dans tous les « services publics » (voir sur un autre fil ce qu’il faut penser de cet expression, consacrée par l’usage en France mais qui viole le théorème de Arrow), les syndicats de personnel ne défendent que les intérêts du monopole qui les emploient et les petits privilèges que celui-ci leur a consenti.
Mais malheureusement pour eux, il n’y aucune raison qu’un soi-disant « service public » soit assuré par un monopole d’Etat, ni par un duopole partagé entre l’Etat et l’Eglise.
Il faudra donc ouvrir le service de l’éducation à d’autres acteurs afin de rétablir la liberté de choix des parents d’élèves, et cette libération deviendra de plus en plus urgente, bien évidemment, au fur et à mesure que la situation de sécurité des élèves se détériorera.
Car comment fera-t-on pour contraindre les parents d’élèves à continuer de placer leurs enfants dans des établissements scolaires où ceux-ci pourront se faire assassiner ?
Il est très heureux pour l’Education Nationale que la plupart des élèves qui se sont fait écharper jusqu’à ce jour aient été des enfants issues de familles sans grands moyens et habitants des zones reculées.
Mais un jour ou l’autre, la responsabilité de l’Education Nationale, c’est à dire de l’Etat, incapable d’assurer la sécurité dans des établissements où elle prétend recevoir des enfants, sans laisser d’autres choix aux parents d’élèves, pourrait très bien se trouver engagée.